Char Aznable a écrit: Renault, qui avait une certaine avance dans les années 90, semble désormais un peu à la traine.
Les véhicule électrique ne sont proposé que dans certains pays avec les-quels Renault à signé des accord. J'ai l'impression que ces dévelopement ne tiennent que par les subventions.
L'approche de Toyota avec la Prius, lui permet de commercialisé un véhicule à un tarif "normale" même sans subvention. Cela me parrait un peu plus viable.
D'autre part, même si les batteries électriques ont fait de gros progrès, leur autonomie et leur facilité de rechargement sont loin des moteur thermique. Sans oublier que les prix de ces nouvelles batterie est encore très élevé.
A l'heure actuelle, un bon pack de batterie, dont le prix grêve déjà le budget de la voiture, permet une autonomie d'environ 200 km et nécéssite une bonne heure pour un rechargement complet. Imaginez les fille d'attente au station service, le temps qu'il faudrait pour partir en Vacance de Paris à Marseille.
L'hybride reste à ce jour un meilleur moyen de réduire la consomation et les émissions poluantes.
La solution hybride de Toyota et une parmis bien autres, et pas forcement la mailleurs. Il reste un grand nombre de voies à explorer pour un constructeur qui veut s'en donner la peine.
Par exemple, ou pourrait utilisé un moteur stierling à la place des classiques moteur essence ou diesel. Le stierling à un meilleur rendement et est reversible. De plus, le carburant ne servent qu' à produire de la chaleur, il pourrait utiliser aussi bien de l'essence, que de l'éthanol, que du gazoil ou du diéster, voir même un mélange de tous cela.
Voici une solutions parmis bien d'autres. Il est domage que Renault joue l'attentisme.
Citation:Renault, qui avait une certaine avance dans les années 90, semble désormais un peu à la traine.
Les causes de l’échec du véhicule électrique sont connues. Prix et poids des batteries, autonomie limitée… Dans un contexte d’énergie peu chère, ces véhicules paraissaient n’avoir que des contraintes. Chers et peu efficients, ils n’avaient aucun avenir.
Aujourd’hui une partie des contraintes techniques sont devenues surmontables, notamment grâce aux progrès sur les performances des batteries. Parallèlement la pression du prix de l’énergie, couplée à la nécessité de réduction des émissions polluantes et de Co2 fait naître un besoin chez le consommateur.
Dans ce contexte, de nouvelles solutions sont imaginées : Véhicule 100% électrique, hybrides en tous genre, véhicules thermiques optimisés (stop&start)…
La question qui se pose à chaque constructeur, c’est d’identifier les solutions plausibles en fonction d’un certain nombre de paramètres parmi lesquels :
*Le coût des systèmes (développement, intégration au véhicule, coût de production, possibilité de subventions)
*l’usage que les clients ont des véhicules (praticité, autonomie, typologie des déplacements)
*le coût pour l’utilisateur (achat, utilisation, revente, image de marque)
Dans cette réflexion, Renault a identifié un marché potentiel pour des véhicules électriques, sous certaines conditions.
Citation:Les véhicule électrique ne sont proposé que dans certains pays avec lesquels Renault à signé des accords. J'ai l'impression que ces développements ne tiennent que par les subventions.
Le véhicule électrique Renault rencontrera au moins 2 problèmes majeurs : coût des batteries (et du véhicule) et autonomie.
A priori, même avec un pétrole cher, le véhicule électrique sera plus cher à son lancement que le véhicule à combustion classique.
Compte-tenu des moyens financiers limités des clients Renault, il a été identifié 2 actions :
*Profiter au maximum des incitations fiscales étatiques là où elles se mettent en place. En Israël, c’est clair et net, il y aura une très forte détaxation des VE. Au Portugal, ça semble en bonne voie
En France, la situation n’est pas clairement bétonnée : Il y a un Bonus de 5000€ qui est totalement virtuel, étant donné qu’aucun véhicule actuel ne peut y prétendre. Que se passera-t-il quand l’Etat devra réellement cracher au bassinet ? La réponse est loin d’être claire.
*Proposer un système forfaitaire d’achat de kilomètres. Dans les pays où ça sera possible, le propriétaire d’un VE Renault ne sera pas propriétaire des batteries. Il rechargera son véhicule par un système de forfait de kilomètres, à un tarif avantageux. C’est l’intérêt d’un système type « Better Place ». Mais cela suppose que le VE ne peut être proposé que sur un territoire fortement maillé en stations de rechargement et/ou en stations de switch des batteries. Ca réclame de gros investissements et une excellente coordination. On voit bien immédiatement qu’il n’est pas réaliste de démarrer sur des gros pays et partout en même temps. Il faut pouvoir assurer, y compris en faisant rentrer de nouveaux acteurs (constructeurs, producteurs d’électricité, services publics) dans le système.
Citation:L'approche de Toyota avec la Prius, lui permet de commercialisé un véhicule à un tarif "normale" même sans subvention. Cela me paraît un peu plus viable. D'autre part, même si les batteries électriques ont fait de gros progrès, leur autonomie et leur facilité de rechargement sont loin des moteurs thermiques. Sans oublier que les prix de ces nouvelles batteries est encore très élevé.
A l'heure actuelle, un bon pack de batterie, dont le prix grêve déjà le budget de la voiture, permet une autonomie d'environ 200 km et nécéssite une bonne heure pour un rechargement complet. Imaginez les fille d'attente au station service, le temps qu'il faudrait pour partir en Vacance de Paris à Marseille.
La solution au problème d’autonomie est une fusée à plusieurs étages.
Tout d’abord, il est clair que la génération de VE qui va arriver se destine d’abord à des clients bien ciblés, ceux qui font de petits trajets quotidiens, pour lesquels 180km d’autonomie sont très au dessus du besoin réel. Renault cible fort logiquement des petits pays, où la typologie des trajets correspond à cette autonomie. Ca n’est pas un hasard si les premiers à se lancer sont Israël, le Danemark, le Portugal…
Il est évident que pour les grandes migrations, un VE impose des contraintes difficiles à surmonter.
C’est aussi l’intérêt de réussir à trouver un moyen de changer rapidement une batterie, afin de permettre un trajet supérieur à 200km sans trop grever le confort.
Par ailleurs dans le cadre des « forfaits » façon Better Place, il n’est pas interdit d’imaginer que l’utilisateur pourrait se voir offrir le droit de louer ponctuellement un véhicule à forte autonomie pour combler les lacunes du VE. C’est une façon habile de surmonter le problème.
Il apparaît assez clair que l’utilisateur Français cumule un certain nombre de handicaps vis-à-vis de la solution électrique développée par Renault :
Aides fiscales incertaines, pays très vaste, clients qui utilisent la voiture pour voyager…
Il est fort probable que le VE particulier aura du mal à démarrer en France. Renault pourrait en priorité viser les flottes avec un VE utilitaire. La Poste par exemple, souhaite passer une grosse partie de son parc en VE d’ici quelques années. C’est une chance à saisir.
Le VE particulier en France a toutes les chances d’être dans un premier temps, plutôt une seconde voiture et/ou un véhicule destiné aux trajets urbains (courses, école, travail). Ultérieurement, quand le parc sera installé, que le système fonctionnera, les progrès des batteries permettront de rendre le VE polyvalent.
Citation:L'hybride reste à ce jour un meilleur moyen de réduire la consomation et les émissions poluantes.
Par exemple, ou pourrait utilisé un moteur stierling à la place des classiques moteur essence ou diesel. Le stierling à un meilleur rendement et est reversible. De plus, le carburant ne servent qu' à produire de la chaleur, il pourrait utiliser aussi bien de l'essence, que de l'éthanol, que du gazoil ou du diéster, voir même un mélange de tous cela.
Voici une solutions parmis bien d'autres. Il est domage que Renault joue l'attentisme.
Renault met le paquet sur l’électrique parce qu’il pense avoir identifié un marché rentable. Peut-être qu’ils se trompent, mais en attendant, leur offre commence à se dessiner de façon cohérente.
La rentabilité de l’hybride n’a jamais pu être identifiée pour les constructeurs Français (cf. cas PSA). Il ne faut pas oublier que Toyota a aussi bénéficié de subventions pour concevoir puis commercialiser son hybride). Et l’hybride a ses contraintes tout comme le VE (efficacité limitée sur route, implantation des batteries + 2 moteurs). L'hybride est véritablement utile en ville, là où un VE peut faire mieux.
Ceci-dit, si dans les années à venir, une fenêtre de tir s’ouvre, Renault devrait pouvoir s’en remettre à Nissan pour proposer des hybrides.
En attendant, Renault n’est pas inactif en dehors du VE.
La recherche sur la PAC continue avec Nissan. Les Scenic ZEV roulent, et leurs caractéristiques sont proches de ce que pourrait être un véhicule commercialisable.
http://automobile.nouvelobs.com/essais/2539/renault/sc%C3..nic_zev/article.html
Reste le problème du coût et de la fabrication/distribution de l’H2. Tout cela n’est pas encore prêt, mais Renault est au niveau de l’Etat de l’art en la matière.
Par ailleurs, « grâce » au prix du pétrole, certaines technologies que les clients de Renault n’auraient pas payées redeviennent envisageables. Le Stop&Start par exemple, est à nouveau à l’ordre du jour pour 2010 environ
http://automobile.nouvelobs.com/actualites/5344/renault/breve.html
En matière de dépollution sur les moteurs classiques, le Downsizing se poursuit (futur 1.4TCE), faute de pouvoir proposer des technologies très couteuses vues sur les véhicules haut de gamme. Pour le diesel, le Nox-trap est en phase de test sur flottes en attendant de pouvoir être économiquement disponible pour les clients.
Je ne vois franchement aucun signe d’attentisme dans tout cela. Simplement de la prudence, car toutes ces technologies sont couteuses et compliquées à mettre en œuvre.
Il ne faut pas oublier que les clients Renault n’ont pas des fortunes à mettre dans leur véhicule, et qu’à toute solution écologique, il faut faire correspondre une équation économique viable.