Je pense plutôt qu'a la bourse, rien n'est rationnel, ou presque.
Un individu rationnel est quelqu’un qui obéit à la loi de l’offre et de la demande : si le prix augmente, il en veut moins. Si le prix diminue, il en veut plus.
Ca parait évident
Et pourtant ça ne se passe jamais comme ça. Par exemple, en ce moment, la Bourse baisse ; donc, logiquement, on devrait acheter ; parfaitement ; et pourtant personne n’achète, tout le monde vend à tire larigot parce qu’on anticipe des soit disantes baisses futures.
Ce que le grand économiste Keynes disait d’une autre manière : il vaut mieux avoir tort avec la foule, que raison contre elle.
Ce qui veut dire que le marché est un phénomène de foule ?
En gros, la Bourse n’exprime que des phénomènes de foule. C’est toujours l’économiste Keynes qui disait. Tout le monde est haussier, « bullish », comme le taureau, anticipe la hausse, et la Bourse monte ; tout le monde est baissier, « bearish », comme l’ours, anticipe la baisse, et la Bourse baisse. Rien de plus moutonnier qu’un marché boursier.
Mais il peut y avoir des moutons noirs…
Les moutons noirs sont ceux qui ne plongent pas à l’eau avec les autres. Ils anticipent lontemps à l’avance le retournement du marché. Le mouton noir de l’affaire des subprimes, c’est la banque Goldman Sachs qui a flairé la crise bien avant les autres, a vendu avant le mini crac, et s’est fait une belle santé sur le dos de ses consoeurs, Merryl Lynch, UBS (Union des banques suisses) ou encore sur le dos de notre chère Société générale. .
Et les moutons de l’affaire ?
Ce sont les pauvres gens qui ont cru au subprimes. Aux dernières nouvelles, les ménages modestes américains auraient perdu près de 238 milliards de dollars. Et ça , c’est pas du virtuel, ce n’est pas de la fumée !