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[Renault] News du Groupe

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Ven 22 Juin, 2012 09:06
3 à 5 ans, c'est long et il peut se passer beaucoup de choses d'ici la...


On aurait du racheter Volvo y a longtemps
Ven 22 Juin, 2012 15:06
Ubuntu a écrit:
En Espagne vous achetez une Laguna on vous offre une Twizy.



Pas mal!


Pour moi, cette offre est une bonne idée et pendant la période des crises économiques, les ventes de modèles des segments supérieurs vont commencer à s’effondrer.
Donc, Renault a préféré faire des promotions sur les trois grands modèles qu’il n’arrive pas à vendre.
rpm91
Modérateur PR
Jeu 12 Juil, 2012 16:07
Citation:

Lancement du programme d’entreprenariat social pour rendre la mobilité accessible à tous

Renault MOBILIZ
, la 1ère initiative de « social business » d’un constructeur automobile sur la mobilité en France, a été dévoilée officiellement le 11 juillet 2012, par son Président Carlos Ghosn.Elle vise à redonner de l’autonomie aux personnes à faibles revenus.
L’incapacité à se déplacer, à acquérir ou à entretenir un véhicule, est un des facteurs d’exclusion pour les 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France.
Renault MOBILIZ se décline en 3 grands volets : des solutions concrètes de services de mobilité, la création d’une société d’investissement pour financer des projets de mobilité, un partenariat avec la Chaire Social Business « Entreprise & Pauvreté » d’HEC Paris.
Ce programme s’inscrit dans les gènes et l’histoire de Renault dont l’ambition est d’assurer une mobilité durable pour tous.


Axe prioritaire de la responsabilité sociale de Renault, la mobilité durable est à la fois indispensable au développement économique et créatrice de lien social. Si l'accès à la mobilité est un vecteur d'évasion et de loisir, elle permet aussi de lutter contre l'exclusion et la pauvreté. La mobilité représente le 4ème frein à l’emploi après le logement, la santé et la formation. Dans ce contexte, fidèle à son engagement de rendre la mobilité accessible à tous, le Groupe Renault lance son programme d’entreprenariat social en coopération avec des partenaires du monde associatif, du monde académique et des acteurs publics.

Destiné dans un 1er temps au territoire français, Renault MOBILIZ a pour objectifs de :

1.1/ Soutenir le développementde nouvelles plateformes de mobilité opérées par l’association Voiture & co : les bénéficiaires de ces services profiteront d’un diagnostic de leurs besoins de mobilité et d’une palette de solutions adaptées à chaque cas (co-voiturage, transports micro-collectifs, locations de véhicules à 5€/jour, soutien au passage du permis de conduire…). Depuis 2007, 7 plateformes de mobilité de Voiture & co ont permis à 52% des personnes accompagnées par ces plateformes de retrouver un emploi.

1.2/ Proposer des tarifs de réparation automobiles adaptés aux personnes à faibles revenus dans les garages Renault volontaires (agents, concessionnaires), appelés « Garages Renault solidaires ». Le principe ? Offrir la qualité de service et d’accueil du réseau Renault aux clients bénéficiaires dûment identifiés par les services sociaux. Cette offre originale est due aux efforts conjoints de Renault et des garages Renault participants.


http://media.renault.com/global/fr-fr/renaultgroup/Media/..e.aspx?mediaid=33132
Dim 15 Juil, 2012 14:07
Renault : vend désormais plus de voitures en Algérie ou en Argentine qu’en Espagne et en Italie !

Sur la première moitié de l’année 2012, l’Espagne a été reléguée à la 10ème place des principaux pays contributeurs aux ventes du groupe Renault.
Avec 10,1% de part de marché, Renault n’a vendu qu’un peu plus de 45.000 véhicules en Espagne sur le semestre, moins qu’en Turquie (plus de 56.000 ventes), Algérie ou Argentine (plus de 63.000 ventes). Autre marché automobile européen sinistré, l’Italie n’est plus qu’à la septième place du palmarès commercial de Renault avec un peu moins de 58.000 ventes.

Au Brésil, deuxième débouché commercial de Renault derrière la France mais devant la Russie et l’Allemagne, dans un marché en baisse de 0,4%, Renault est parvenu à augmenter ses volumes de 37,3% et affiche une part de marché record de 6,8% (+1,9 point).

Prenant acte du dynamisme du marché nord américain sur le premier semestre ou du Japon avec l’effet “post-tsunami”, Renault table désormais sur une croissance du marché automobile mondial de 5% cette année (4% auparavant y compris utilitaires légers) mais avec une baisse bien plus sévère que prévu initialement en Europe (-6% à -7%) dont -10% à -11% sur le marché français. Fin avril, le groupe tablait encore sur un recul de 3% à 4% en Europe dont -7% à -8% en France.

En conséquence, Renault a réduit ses ambitions de croissance des volumes. Le groupe va poursuivre sa croissance internationale au second semestre mais concède que l’objectif de dépasser le volume de ventes mondiales de 2011, qui était encore d’actualité fin avril dernier, dépendra pour une large part de l’évolution de l’environnement économique et financier européen, qualifié d’encore “très incertain à ce stade”.
Dim 15 Juil, 2012 17:07
C'est grace a ca que Renault s'en sort un peu mieux que PSA aujourd'hui...

C'est sur c'est pas glam de venre de la Dacia badgée Renault mais bon

Jeu 19 Juil, 2012 14:07
http://www.challenges.fr/entreprise/20120719.CHA9142/l-an..itter-le-groupe.html


Citation:
L'ancien numéro deux de Renault
Patrick Pélata, qui avait été écarté après la fausse affaire d'espionnage, va quitter le constructeur automobile en août


Renault annonce le départ de son ancien numéro deux Patrick Pélata, après le fiasco de la fausse affaire d'espionnage. (c) Sipa
Renault annonce le départ de son ancien numéro deux Patrick Pélata, après le fiasco de la fausse affaire d'espionnage. (c) Sipa
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Le constructeur automobiles Renault a annoncé jeudi 19 juillet le départ de son ancien numéro deux, Patrick Pélata, 56 ans, qui avait abandonné ses fonctions à la suite de la fausse affaire d'espionnage.

"Patrick Pélata quittera l'entreprise au 16 août", a déclaré une porte-parole à l'AFP, sans plus de détails.

Patrick Pélata avait dû renoncer à sa fonction de directeur général délégué aux opérations de Renault en avril 2011. L'ancien bras-droit de Carlos Ghosn payait le prix de la fausse affaire d'espionnage qui avait éclaboussé le constructeur automobile français en janvier 2011.

Il avait toutefois continué à travailler au sein de la structure commune à Renault et Nissan, RNBV, une société de droit néerlandais qui pilote les projets de l'alliance et coordonne leurs activités communes comme, par exemple au niveau des achats, les relations avec les fournisseurs.

Trois cadres de Renault avaient été accusés d'espionnage et licenciés en janvier 2011 avant d'être innocentés. Un juge d'instruction Hervé Robert enquête sur cette escroquerie au renseignement.



Il fallait s'y attendre, mais ca me chagrine... Je l'aimais bien, et parait-il, il tenait tête à Ghosn...
Dernière édition par J-M 33 le Jeu 19 Juil, 2012 14:07; édité 2 fois
Ven 27 Juil, 2012 07:07
Citation:
Renault souffre de la baisse des ventes en Europe mais reste dans le vert
Publié le 27.07.2012, 07h31

Renault a souffert de la faiblesse des marchés automobiles européens au premier semestre, avec des résultats et un chiffre d'affaires en baisse, mais il s'est maintenu dans le vert au contraire de son concurrent PSA Peugeot Citroën.

Le bénéfice net part du groupe accuse une baisse de 39% à 746 millions d'euros, selon un communiqué. Il a bénéficié de la contribution de ses partenaires (Nissan, AB Volvo et Avtovaz) à hauteur de 630 millions.

Le résultat d'exploitation a reculé de 33% à 519 millions d'euros et la marge opérationnelle de 23% à 482 millions.

Le chiffre d'affaires est quasi stable (-0,8%) à 20,9 milliards d'euros. ""La poursuite de la croissance à l'international n'a pas compensé la faiblesse du marché européen", souligne le constructeur français, avec une contribution moindre de sa division auto, son coeur de métier.

La marge opérationnelle de la branche auto est restée dans le vert malgré la baisse des volumes et des coûts plus élevés, grâce à une réduction des coûts et des frais généraux, souligne Renault.

Le groupe a précisé qu'il table toujours sur une hausse de ses ventes en 2012 "sous réserve que le marché européen ne se dégrade pas plus que prévu actuellement".

Renault avait revu mi-juillet en baisse ses prévisions pour les marchés français et européen. Selon lui, le premier devrait fléchir de 10 à 11% et le deuxième de 6 à 7% cette année.

Le constructeur confirme aussi être bien parti pour atteindre son objectif d'un flux de trésorerie (free cash flow) opérationnel positif pour sa division auto, en dépit d'une "une hausse des risques en Europe".
Ces résultats tranchent avec ceux du numéro un français, PSA. Ce dernier, plus dépendant de l'Europe, a essuyé une perte nette semestrielle de 819 millions d'euros et veut supprimer 8.000 postes dans l'Hexagone.

Ven 27 Juil, 2012 15:07
Ce résultat est prévisible :
1-Les marques Françaises dépendent beaucoup du marché Européen.
2-Renault n’est pas un joueur principal sur le marché Chinois.
Sinon, la marque Renault fait mieux que les autres deux marques Françaises (Peugeot et Citroen ont une gamme récente , en plus elles sont bien implantées en Chine)
Sam 28 Juil, 2012 11:07
J'ai l'impression que Renault a fait une croix sur la Chine. En tout cas, ils risquent d'arriver après la bataille.

Dim 05 Aoû, 2012 08:08
Europe-Corée: Montebourg attaque indirectement GM, allié de PSA, et Renault
Le gouvernement français demande une mise sous surveillance de l'accord de libre-échange Europe-Corée sur l'auto. Il incrimine une forte augmentation des importations coréennes. Paradoxe: GM, allié de PSA, et Renault vendent des voitures produites en Corée.


Le gouvernement français a transmis ce vendredi à la Commission européenne une "demande de mise sous surveillance des importations de véhicules en provenance de Corée du sud ", a indiqué le ministère du Redressement productif. Une procédure, annoncée mercredi 25 juillet par le ministre Arnaud Montebourg. L’accord de libre échange entre l’Union européenne et la Corée est entré en vigueur le 1er juillet 2011. Cette demande du gouvernement français "fait suite à la progression très importante des importations en France de véhicules de tourisme coréens", précise le ministère.

Un dommage dur à prouver

Pour pouvoir mettre un tant soit peu en cause cet accord, la France va devoir démontrer que les importations de voiture sud-coréennes sont dommageables à l'industrie automobile européenne et apporter la preuve que les dommages invoqués ont un lien direct avec les importations de voitures en provenance de Corée dans le cadre de l'accord de libre échange. Ca ne va pas être facile ! Et ce, d'autant que le constructeur Hyundai-Kia produit des véhicules en République tchèque et Slovaquie, une production qui n'est évidemment pas concernée par l'accord de libre échange. Plus de la moitié des presque 400.000 Hyundai et Kia immatriculées dans l'Union européenne au premier semestre provenaient d'usines en République tchèque, Slovaquie ou Turquie. Le consortium Hyundai-Kia n'est toutefois pas seul en cause.

GM, allié de PSA, et Renault importent de Corée

Il y a un autre gros importateur de Corée... c'est l'américain GM ! La quasi-totalité des 103.000 voitures immatriculées dans l'Union au premier semestre par GM sous la marque Chevrolet étaient bel et bien produites... en Corée ! Indirectement, le gouvernement français part donc en guerre contre GM, l'allié et l'actionnaire (à hauteur de 7%) du groupe tricolore PSA ! Mais Arnaud Montebourg s'attaque également aux... intérêts de Renault, dont l'Etat détient 15% du capital. Le groupe au losange, implanté industriellement en Corée à travers sa filiale RSM, importe en effet en Europe des 4x4 Koleos (8.650 vendus en Europe au premier semestre, dont 3.700 en France) et des grandes berlines Latitude ( 1.514 écoulées en six mois sur le Vieux continent, dont 800 en France). Soit 10.000 Renault au total (entre janvier et juin 2012) qui ont été fabriquées effectivement en Corée. Joli paradoxe !

Abaissement des barrières

L’accord de libre-échange européo-coréen prévoit qu’une "augmentation soudaine des importations dans un ou plusieurs États membres de produits appartenant à un secteur sensible, dont l’automobile, doit être notifiée à la Commission qui s’en saisit dans les meilleurs délais". Et ce, afin "d’envisager les nouvelles dispositions à prendre si les relations commerciales s’avèrent trop inégales". Les tarifs douaniers pour les petites voitures étaient de 10% avant l'entrée en vigueur de l'accord. Ils sont tombés à 8,3% à partir du 1er juillet 2011, puis à 6,7% au 1er juillet 2012 et ils doivent être à 0% en 2016. Pour les voitures de moyenne et grosse cylindrée, le tarif douanier a été réduit à 4% depuis le 1er juillet dernier.

Disproportion flagrante

"Sur les mois de janvier et février 2012, la hausse (des importations de voitures coréennes en France) est en moyenne de 50% par rapport à la même période de l’année précédente", souligne le ministère du Redressement productif. Le gouvernement incrimine les " segments des véhicules à moteur diesel, notamment les petites cylindrées". Sur les deux premiers mois de 2012, les exportations de véhicules du Vieux continent vers la Corée ont chuté de 13% à 12.105 unités (par rapport à janvier-février 2011). Dans le même temps, l'Union européenne a importé 79.935 véhicules de Corée, en hausse de 78% ! Et ce, selon les statistiques douanières coréennes. La disproportion est flagrante. Sur une plus longue période, entre juillet 2011, date de la signature des accords, et fin février 2012, l'industrie auto coréenne a accru de 77% ses exportations vers l'Europe (en comparaison de la même période un an auparavant) à 303.557 véhicules... Six fois plus que le nombre de voitures européennes entrées dans la péninsule coréenne.

Fiat et Volkswagen s'insurgent


Sergio Marchionne, administrateur délégué de Fiat et président de l'ACEA (Association des constructeurs européens), a souvent critiqué cet accord de libre-échange, totalement inégal, puisque la Corée importe très peu de véhicules. Les marques étrangères toutes ensemble s'octroient moins de 2% du marché coréen. Hyundai-Kia et ... Chevrolet détenaient en revanche 7,4% du marché de l'Union européenne au premier semestre. Christian Klingler, membre du directoire du groupe Volkswagen en charge des ventes, affirmait récemment à quelques journalistes français : "ce traité signé par Bruxelles est-il intelligent ? Probablement pas. Il ne faut plus qu'on refasse ce qu'on a fait avec la Corée. Bruxelles ne peut pas ne pas défendre le tissu industriel européen". Concernant les traités actuellement en négociation avec le Japon et l'Inde, Christian Klingler assénait : " il ne faut rien signer sans réciprocité. En Corée, quand vous achetez un véhicule de marque étrangère, vous subissez aussitôt un contrôle fiscal...".

Barrières non tarifaires en Corée

La Corée "maintient des barrières non tarifaires comme des normes de sécurité et d'anti-pollution spécifiques. Cela oblige à modifier les véhicules que nous vendons en Corée. Le surcoût est acceptable pour un haut de gamme mais pas pour un modèle de grande série. Cela renchérit le coût de la voiture", surenchérit-on chez Ford Europe. Et ce, alors que les normes européennes sont reconnues (presque) partout dans le monde, y compris en Russie ou en Chine. Mais pas au Japon, en Inde ou aux Etats-Unis. Il y a aussi les barrières... non avouées. « Les flottes gouvernementales ou para-gouvernementales, qui représentent 50% du marché, n'achètent jamais de voitures importées », précise Ford Europe.
www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aut..-psa-et-renault.html

Le titre est grotesque, ce n'est pas les 10 ou 20 000 véhicules qu'importent Renault de Corée qui pèsent lourds dans la balance, par rapport a la concurrence "déloyales" des 500 000 véhicules, importés de Corée ou de pays a bas cout.
Bref on a troqué 7,4% du marché Européen contre 2% du marché Coréen, et encore 2% qui ne profite quasiment qu'aux marques haut de gamme allemandes, alors que la concurrence Coréenne en Europe ce fait directement sur les marques françaises et italiennes; marché de dupe je comprend la colère de Marchionne!
Dernière édition par Ubuntu le Dim 05 Aoû, 2012 08:08; édité 1 fois
Dim 05 Aoû, 2012 21:08
Il y a deux choses à voir
1. Le cours euro / won généralement favorable aux Coréens et qui rend l'exportation vers la Corée très difficile.
2. Comme les Japonais, les Coréens achèteront toujours coréen, quand même bien les voitures seraient au même prix.
Lun 27 Aoû, 2012 12:08
Voici les premiéres images de Renault Scala :





Je trouve l’avant pas mal du tout. Les feux arriéres sont entièrement copiés de la Mercedes classe S.
Globalement, cette Scala est plus jolie que la Nissan Sunny.
Lun 27 Aoû, 2012 12:08
Tu as oublié de mettre une photo de profil, où on voit qu'elle n'a pas un physique facile

Lun 27 Aoû, 2012 13:08
@Larry : De manière générale, Renault fai des profils plutôt complexes avec beaucoup de plis alors qu’ici on remarque que cette Scala a un physic très simple parce qu’il sagit d’une Nissan Sunny à la sauce Renault.
Donc , Renault n'a pris aucun risque en rebadgeant une Nissan, les investissement était mineurs et le résultat global était agréable.
Lun 27 Aoû, 2012 18:08
A noter que la Nissan Versa (la version Nord-américaine de cette auto) est la voiture la moins chère du marché américain, avec un prix de base en dessous des 11.000$ ! (avec Clim, radio, et un 1.6 16v) donc Nissan ne se débrouille pas mal non plus coté Low cost

http://www.nissanusa.com/buildyournissan/modelLine/build/2012/VSD
Ven 31 Aoû, 2012 18:08
Laurens Van Den Acker: le designer qui réinvente Renault

Citation:
Avant l'ouverture du Mondial de l'automobile à la fin du mois, rencontre décoiffante avec le Néerlandais anticonformiste qui signe, avec la Clio IV, les nouvelles lignes de la marque au Losange.


Fin de journée au Technocentre, le bureau d'études de Renault, à Guyancourt, en région parisienne. Le site se vide de sa matière grise ; les ingénieurs et les collaborateurs commencent aux aurores. Le constructeur nous a conviés à découvrir, un mois avant sa révélation, la Clio IV. Va-t-on croiser Laurens van den Acker, bombardé en 2009 patron du design du ­Losange, ou le retrouver au restaurant où nous devons dîner? La balance penche en faveur de la seconde option. On sait que ce passionné de football a inscrit la rencontre France-Angleterre sur son agenda. Surprise: il passe une tête. Fidèle à lui-même, avec son allure décontractée, son sourire angélique, sa mèche rebelle. Ses sempiternelles baskets aux pieds, devenues un véritable gimmick vestimentaire. En tenue de ville ou de week-end, jamais il n'est chaussé autrement. «Lorsque j'ai pris la responsabilité du design Mazda, j'ai dû m'habiller en costume. En me regardant dans la glace, j'ai pensé que je devenais mon père! C'était déprimant. Il fallait une touche d'originalité pour trancher avec le sérieux de l'uniforme. Les baskets se sont imposées naturellement.»

Un grain de folie qui en a fait ciller plus d'un dans l'univers conformiste de la maison de Billancourt. «Les modèles sont réalisés spécialement d'après mes dessins et sont coordonnés aux réalisations du bureau de style.» Sa collection compte une quarantaine de paires et s'enrichit à chaque présentation d'un nouveau véhicule ou d'un concept car. À l'occasion de l'étude Alpine A 110-50, un modèle Adidas bleu à lacets blancs, bandes vertes et logo Alpine 50 l'a emporté. Cela nous amène à la personnalisation, un pas que le designer semble vouloir faire franchir à Renault. Ouverture de la portière de la Clio. «Imagine, nous allons proposer la planche de bord en rouge, bleu, noir, marron ou ivoire. C'est une première.» Il s'enflamme, pas peu fier d'avoir réussi à imposer ses vues aux directeurs du projet et à la direction. Et le match? Oublié… C'est tout lui. Attitude naturelle d'un fils de bonne famille hollandaise ou héritage américain de ses années Ford, le beau gosse oppose à la morgue et à l'afféterie de certains de ses confrères, disponibilité et affabilité.
«Citoyen du monde»

La voiture tourne sur un podium. Ses yeux la couvent du regard. On l'imaginerait presque imposer la modification d'un détail ou d'un pli de tôle. Pure chimère. À ce stade, la Clio ne peut plus être modifiée. Il hésite, puis va droit au but, sans fard: «Comment la trouves-tu?» Le tutoiement immédiat mâtiné d'humilité. Autres marques de fabrique de ce citoyen du monde. Dans sa tête, il n'y a pas d'autres frontières que celles fixées par la créativité et l'imagination. «J'ai déménagé vingt-six fois», lâche-t-il laconiquement avant de préciser que l'absence de constructeurs aux Pays-Bas légitime le tour du monde engagé avec sa femme, Pieternel, rencontrée sur les bancs de l'université. De quoi donner le tournis à ceux qui rechignent à changer de ville ou de département. Pause. Un regard furtif sur sa montre. Il doit prendre congé. «J'ai un dossier à finaliser. À toute à l'heure», dit-il.

Une heure plus tard, on le retrouve dans un restaurant de l'ouest de Paris, à deux pas de son domicile et du bois de Boulogne où il aime s'évader. Instants privilégiés avec un homme qui écrit une nouvelle page de sa vie. Passionnante forcément. On a envie de savoir comment ce globe-trotteur, compatriote d'Adrian van Hooydonk, son alter ego du groupe BMW, sorti de la même université de design industriel de Delft, a réussi le hold-up du siècle? Laurens van den Acker était certes déjà un nom dans l'univers du design automobile mais pourquoi lui et pas un autre pour prendre les rênes du style Renault? Tout petit déjà, il acquiert de son père architecte le sens de l'esthétisme et développe au gré des nombreux voyages familiaux sa curiosité et son ouverture sur les cultures étrangères, principalement scandinaves. «Après avoir essayé d'imiter mon père pendant quinze jours, j'ai trouvé plus drôle de dessiner des objets mobiles.» La voie est tracée. Ce sera l'automobile.

À 25 ans, master en poche, il part à Turin pour débuter dans un bureau de design indépendant. Ses premiers travaux portent sur l'habitacle de la Bugatti EB 110. Trois ans plus tard, il pose ses valises à Ingolstadt, au style extérieur d'Audi. En Bavière, il croise la route de J Mays, l'un des pontes du design Audi. Le courant passe, une complicité se noue. Lorsque J Mays est nommé vice-président du design de Ford Motor Company, le Néerlandais suit. Adieu les panoramas des montagnes bavaroises, bonjour la grisaille de la cité ouvrière de Detroit, berceau de l'automobile américaine. Ce qui sonne comme une fuite en avant s'avère mûrement réfléchi. Il déroule sa carrière à cent à l'heure et cumule les responsabilités: développement de la plate-forme de la Ford Escape et définition de la stratégie du design de la firme à l'ovale bleu. Lorsque Mazda cherche un designer pour donner un visage à sa signature «zoom-zoom», son nom s'impose. En 2006, à 40 ans, il est à ­Hiroshima, au Japon. Ce polyglotte qui maîtrise déjà quatre langues - néerlandais, allemand, anglais et italien -, apprend le japonais au rythme de quatre heures de cours par semaine. Toujours cette volonté chevillée au corps de comprendre la culture du pays. Le visage devient grave. «Cette fois, je pensais que c'était bon, que j'allais me poser, pouvoir respirer», lâche-t-il. Avant l'été 2009, son destin bascule. «J'ai reçu un coup de fil d'un chasseur de têtes qui œuvrait pour le compte de Renault.»
«Attendu comme le messie»

La firme de Billancourt est en retard d'une révolution et n'a pas mesuré l'importance du design dans le succès des produits. Il y a urgence. En poste à l'époque, Patrick Le Quément n'a pas démérité mais il est trop souvent pris en étau entre les responsables des projets et le style des derniers modèles s'en ressent. «J'ai sauté dans un avion pour Paris.» Laurens rencontre Patrick Pelata, qui ne s'embarrasse pas de formules et lui demande simplement de dessiner de belles automobiles. «Ce n'est pas tous les jours qu'un constructeur vous donne carte blanche pour créer une nouvelle identité stylistique et repenser entièrement le langage formel de sa gamme. Mais j'avais besoin de sonder que l'on était bien sur la même longueur d'onde», affirme-t-il dans un franglais dont il a le secret et qui le rend si attachant.

Dans son métier, la réussite dépend du degré de complicité avec le décideur. «Lors du dîner, j'ai inversé la logique en bombardant de questions Patrick.» Visiblement, il obtient les garanties qu'il recherche. Dans l'avion qui le ramène au Japon, Laurens sait qu'il va devoir préparer Pieternel à vivre un autre choc culturel. Il est serein. Avec elle et sa fille Raeven, aujourd'hui âgée de 13 ans, ils forment une dream team. Lorsqu'il pose ses valises à Paris mi-2009, avant de se plonger au cœur des arcanes du Losange, Laurens s'imprègne de l'art de vivre à la française en suivant un stage accéléré. Il parfait aussi sa perception de l'histoire Renault. Être attendu comme le messie lui permet d'accélérer sans forcer sa nature. Il va droit au but, imposant ses idées sans se départir d'une certaine rondeur. Si sa méthode reçoit l'assentiment général, c'est qu'il est en permanence dans l'empathie. Très accessible, Laurens consacre la majeure partie de son temps dans l'atelier avec les designers. Chez lui, tout tourne autour de l'humain. Cela tombe bien. D'après son analyse, les valeurs de Renault sont avant tout humaines.
«Chef d'orchestre»

Pour donner corps à ses certitudes, il embarque l'entreprise dans une histoire d'amour résumée autour des six pétales d'une marguerite de la vie qu'il effeuille au gré des salons: la naissance de l'amour, l'exploration, la famille, le travail, les loisirs et la sagesse. «J'ai découvert des voitures un peu trop intellectuelles. Il fallait mettre plus de tripes.» Durant la première année, il consacre son énergie à faire adhérer l'entreprise à son projet. Un parcours semé d'embûches! «Les Français fonctionnent vraiment à l'affect.» Sous sa direction, il décloisonne les studios structurés autour des gammes de produits. C'est à cette condition que le style des nouvelles Renault va dégager la cohérence qui lui faisait défaut jusqu'ici.

Devenu ce qu'il appelle un directeur d'art, Laurens ne dessine plus depuis belle lurette, se focalisant sur la transition entre un croquis et une forme 3D. «Je suis un chef d'orchestre», dit-il. À la tête de cinq cents «musiciens», répartis sur cinq sites: le Technocentre, Sao Paulo au Brésil, Mumbai en Inde, ­Bucarest en Roumanie et Séoul en Corée du Sud. Mais l'essentiel se situe ailleurs. «Mon job consiste à définir une stratégie de design pertinente pour les trois marques, Renault, Dacia et RSM (Renault Samsung Motors), l'expliquer en interne, créer des ponts entre l'ingénierie et le planning et respecter les délais et le budget pour chacun des projets.»

Sensuelles, chaleureuses et simples, les prochaines Renault vont plaire. Il y croit dur comme fer. Et pour donner la direction à suivre, il ouvre son équipe au monde qui l'entoure. À commencer par les constructeurs allemands. Ce qui ne coulait pas de source. Il emmène ses collaborateurs visiter les musées BMW, Mercedes et Porsche mais également les principaux salons de mobilier et de design pour s'imprégner des tendances à venir. L'heure avance.

Il ne parle plus qu'en anglais. Ses yeux clignotent. «Excuse-moi. Je suis rentré ce matin du Grand Prix du Canada et j'ai enchaîné une journée de travail.» Pour suivre ses amis de Renault Sport F1, il serait capable de faire le tour du monde. On comprend mieux que son passeport soit l'un des objets auxquels il est le plus attaché.


http://www.lefigaro.fr/automobile/2012/08/31/03001-20120831ARTFIG00495-laurens-van-den-acker-le-designer-qui-reinvente-renault.php
Dim 02 Sep, 2012 11:09
Après la Clio4 et les modèles restylés (Twingo, Mégane,Scénic et Koléos) Renault a commencé à « redynamiser » sa gamme et c’est bien.

Jeu 06 Sep, 2012 11:09
Le Pape roule en kangoo electrique !!

http://www.directmatin.fr/monde/2012-09-06/le-pape-benoit..r-lelectrique-103537

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Créé le 06 sep 2012 à 11:45 | Dernière mise à jour le 06 sep 2012 à 11:53

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Le pape Benoit XVI roule pour l'électrique
Le pape Benoit XVI roule pour l'électrique
Photo
ci-dessus
Benoît XVI découvre la nouvelle Papamobile électrique de Renault
OSSERVATORE ROMANO / HO / AFP

C’est un cadeau très écolo que Renault vient d’offrir au pape Benoît XVI. Ce matin, le constructeur automobile français a présenté au Vatican sa première papamobile électrique.

Cette Renault Kangoo blanche dont les clés ont été remises hier au souverain pontife est essentiellement destinée aux promenades dans les jardins de la résidence d’été de Castel Gandolfo. Cette voiture électrique qui arbore le sceau papal, n'est toutefois pas la papamobile officielle. Cette dernière fabriquée par Mercedes-Benz est équipée de vitres blindées et sert aux voyages du souverain pontife hors du Vatican. Le constructeur allemand planche d’ailleurs déjà sur un futur modèle hybride, plus économique.

C’est la seconde voiture électrique que Renault offre au Saint-Siège. Il y a quelques semaines déjà, la marque au losange avait donné une Kangoo bleue aux gendarmes qui assurent la sécurité de ce micro-Etat à Rome.

En Italie, Benoît XVI est surnommé le "Pape vert" en raison de son attachement à l'environnement.
Dim 09 Sep, 2012 08:09
http://youtu.be/5UlWG4DrQ7g

Qui a dit que Iceman ne souriait jamais
Dim 09 Sep, 2012 08:09
Bah pourquoi ils n'ont pas fait venir Grosjean pour rouler sur deux roues ? Ca lui aurait fait de l'entrainement pour le GP de Singapour
Dim 09 Sep, 2012 09:09
Bah, parce que deux roues c'est encore trop pour lui !! Il est plus aérien que ça !!

Dim 09 Sep, 2012 10:09
pffff ... moi qui croyais que le CTA était confidentiel ...
Dim 09 Sep, 2012 18:09
Si, si! Grosjean a lui aussi eu le droit de tester la Clio IV;
Ven 14 Sep, 2012 10:09
Je ne sais pas si je poste ceci au bon endroit; quoi qu'il en soit, voici l'article :
Citation:
Si l'on en croit les ingénieurs rencontrés hier à Boulogne-Billancourt, l'habitacle de certaines Renault pourrait recevoir un tiroir en guise de boîte à gants, ainsi que des sièges déhoussables facilement. Lancement prévu courant 2013 ou 2014.


Article de l'Expansion : les-astuces-signees-renault
Ven 14 Sep, 2012 10:09
Le tiroir coulissant, ça sent l'innovation architecturale sur le Scenic 4

Ven 14 Sep, 2012 10:09
En tout cas les ingénieurs de Boulogne... Je ne sais pas ou ils les ont trouvé il n'y en a plus la bas
Ven 14 Sep, 2012 12:09
Carlos a son diplôme...
Ven 14 Sep, 2012 15:09
larry.kubiak a écrit:
Le tiroir coulissant, ça sent l'innovation architecturale sur le Scenic 4

En même temps, un tiroir qui coulisse pas, ça sert pas a grand chose
Ven 14 Sep, 2012 16:09
Génial !! une BAG automatique ! tu accélères elle s'ouvre et tu freines elle se ferme !

rpm91
Modérateur PR
Mar 18 Sep, 2012 10:09
Un site B2B pour la vente des moteurs et boites de Renault

http://www.powertrain.renault.com/
Mar 18 Sep, 2012 16:09
Renault lève le voile sur sa gamme "Initiale Paris"



Le constructeur automobile Renault a mis en place une équipe dédiée à son futur label haut de gamme, "Initiale Paris", et avance aussi sur la renaissance de la marque Alpine, explique son numéro deux Carlos Tavares dans une interview à Latribune.fr.

"Il y a déjà des gens dédiés chez Renault à notre label 'Initiale Paris'", explique le directeur général délégué du groupe. "Le label sera appliqué à des versions huppées de quatre ou cinq modèles de la gamme. On va commencer par une Clio IV 'Initiale Paris', puis il y aura un Espace", détaille-t-il.

"On verra à quel moment on pourra créer une vraie marque", ajoute le bras droit de Carlos Ghosn, qui renvoie au succès de Citroën avec sa marque DS.

"Initiale Paris" existe de fait déjà, mais de manière confidentielle et sert à désigner les versions les mieux équipées de différents modèles de Renault.

Effacer les échecs de la VelSatis et de l'Avantime

Le créneau de la voiture haut de gamme, dominé par les constructeurs allemands, est en expansion dans les pays émergents. Mais il a de fait été déserté ces dernières années par le deuxième constructeur français, échaudé par les échecs cuisants de la VelSatis et l'Avantime.

Renault poursuit également son idée de sortir une marque sportive reprenant le nom mythique d'Alpine. "Nous avons dit que nous prendrions une décision avant la fin 2012", rappelle M. Tavares. "Mais je suis en avance par rapport au calendrier (...). Le véhicule ferait l'objet d'un partenariat pour réduire le ticket d'entrée, il sortirait en 2015-2016", prévoit-il.

(Avec AFP)
www.challenges.fr/revue-de-presse/20120918.CHA0886..-initiale-paris.html
Jeu 27 Sep, 2012 11:09
Renault Clio 4
Lancement de la production en série 

La production en série de la Renault Clio IV est lancée en fin juillet dernier à un rythme de 30 unités par jour pour atteindre les 500 d’ici à huit semaines.



Le nouveau fer de lance de la marque au losange sera produit à Paris dans l’usine de Flins à hauteur de 40% et à 60% dans l’usine Turque de Bursa. « Fin juillet, nous avons démarré la production en série de la Clio IV à Flins. Nous en fabriquons 30 par jour actuellement, avec un objectif d’atteindre les 500 unités d'ici à huit semaines », indique Eric Marchiol, Directeur des fabrications de l'usine Renault de Flins

.

En parallèle, Renault annonce que la Clio III sera toujours d’actualité avec une production de 30 à 50 unités par jours.

Il est indiqué par ailleurs que la production est aussi lancée en simultané pour un autre nouveau modèle à savoir l’électrique Zoé livrable dès fin de l’année et produite à hauteur de 30 à 50 unités jours. 


Sam 29 Sep, 2012 19:09
Crise : Renault peut-il disparaître ?

Le constructeur automobile Renault peut-il disparaître ? "Sous sa forme actuelle, oui !", estime son PDG, qui était ce vendredi l'invité de RTL. Après avoir sonné l'alarme hier dans la presse, parallèlement au patron de PSA Philippe Varin, Carlos Ghosn enfonce le clou : "Je ne connais aucune entreprise qui soit viable, qui puisse prospérer à partir d'une base qui ne soit pas compétitive... Toute entreprise a besoin d'une compétitivité sur sa base naturelle. La base naturelle de Renault, c'est la France", a-t-il expliqué.

Un danger réel
"Bien sûr, le danger est réel", a affirmé Carlos Ghosn. "Je ne vous parle pas d'un danger à trois mois ou à six mois (...), mais je suis obligé de réfléchir, car je suis responsable de la pérennité de Renault, sur des échéances de trois ans, de cinq ans et de dix ans". "Nous ne sommes pas insensibles au fait qu'il y a une perte de compétitivité en France, a-t-il ajouté, évoquant "un sujet vital".

Le modèle allemand
Repoussant l'utilité d'une étude complémentaire sur la filière automobile française, il a estimé qu'on a "besoin d'un plan d'action. On peut prendre comme référence ce que les Allemands ont fait au début des années 2000. (...) Ils se sont mis d'accord, il y a eu concertation avec le gouvernement, les entreprises et les partenaires sociaux... Ca a duré 5 ans, 6 ans, 7 ans, ils l'ont fait petit à petit et aujourd'hui l'Allemagne est beaucoup plus compétitive !".
www.boursier.com/actualites/economie/crise-renault..e-16807.html?sitemap
Je pense que cette new va faire carton dans les actu caradisiac

Dim 30 Sep, 2012 01:09
Com Com Com Com Com
rpm91
Modérateur PR
Dim 30 Sep, 2012 08:09
On appelle çà du chantage à l'emploi.....
Dim 30 Sep, 2012 09:09
En même temps si tu arrives a vendre un truc qui te coutes plus cher a produire, que les produits de la concurrence, tu m'expliques comment tu fais?
Mer 03 Oct, 2012 06:10
Une interview de Carlos Tavarès par le BlogAutomobile, avec des infos sur Clio4, Alpine, ... :
http://blogautomobile.fr/entretien-carlos-tavares-164119#axzz28B0nmZzm

Mer 10 Oct, 2012 16:10
Senkaku : effet papillon sur Renault ?

(Boursier.com) -- La poussée de nationalisme en Chine contre le Japon peut-elle atteindre Renault via Nissan ? Les constructeurs nippons, qui avaient dans un premier temps fermé leurs usines chinoises, les ont rouvertes mais à une cadence de production réduite de moitié, la faute à un boycott de leurs véhicules.

En septembre, Nissan a ainsi accusé une chute de près de 35% de ses ventes dans le pays, Toyota de près de 50% et Honda n'a jamais vendu aussi peu de véhicules dans l'ancien Empire du Milieu depuis près d'un an et demi ! Des spécialistes pensent que les constructeurs nippons pourraient même perdre leur première place sur le marché local, ce qui n'est plus arrivé depuis 7 ans... "Les gens ont peur d'acheter des voitures japonaises... Si la situation ne s'arrange pas et si les constructeurs japonais ne peuvent quantifier cet impact rapidement, cela pèsera sur leurs résultats", pronostique Satoshi Yukazi, un analyste de Takagi Securities interrogé par Bloomberg. Toyota a d'ores et déjà fait savoir que son objectif 2012, le cap des 1 million de véhicules vendus en Chine, sera compliqué à atteindre.

Or, Nissan réalise quasiment le quart de ses ventes mondiales en Chine, selon le recoupement de plusieurs sources. Le CM-CIC Securities pense pour sa part que le pays représente 35% de la profitabilité de la marque japonaise : "Si le conflit perdure jusqu'à la fin de l'année, l'impact en chiffre d'affaires pour Nissan pourrait être supérieur à 2 milliards d'euros", selon les calculs de l'analyste, soit 2,5% de ses revenus annuels, et donc de 200 millions d'euros au niveau de la marge opérationnelle (4% du résultat opérationnel courant annuel) et de 130 millions d'euros en terme de bénéfice net.

Quel impact pour Renault dans tout ça ? Pour le CM-CIC Securities, la marque au losange devrait dégager 1,9 milliard d'euros de bénéfice net, dont 1,4 milliard en provenance de Nissan... Sur la base de ses estimations précédentes, le bénéfice de Renault reculerait à 1,84 milliard d'euros, et le dividende versé par Nissan, environ 300 millions d'euros, "pourrait être amputé d'une dizaine de millions d'euros".

Au final, le bras de fer qui s'est engagé entre Tokyo et Pékin sur la propriété de l'archipel des Senkaku ne devrait avoir qu'un impact par ricochet assez modeste sur Renault, mais tout dépendra de la durée de la dispute, et évidemment de son issue...


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Lun 15 Oct, 2012 14:10
Citation:
Renault et Nissan doubleront leurs synergies d'ici 2016
Reuters, par Gilles Guillaume et Laurence Frost

PARIS (Reuters) - Renault et Nissan veulent doubler à quatre milliards d'euros d'ici 2016 les nouvelles synergies dégagées grâce à leur alliance pour faire face, notamment, au durcissement des conditions de marché en Europe, a-t-on appris de sources proches des deux groupes.

Ce chiffre a été annoncé en interne lors d'une convention des cadres de Renault et Nissan organisée fin septembre à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) à la veille du Mondial de l'automobile.

"L'objectif (de cette convention) était de voir comment, au bout de 13 ans, l'alliance pouvait accélérer ses synergies dans tous les domaines", a indiqué à Reuters une des sources, proche de Renault.

"(Le PDG de Renault et de Nissan) Carlos Ghosn a annoncé qu'il nous faudrait rechercher de nouvelle synergies représentant le double de ce que nous avons obtenu au jour d'aujourd'hui", a ajouté une autre source, proche cette fois de l'alliance. L'année 2016 correspond au terme de l'actuel plan stratégique de Renault, "Drive the change".

Vers 14h50, l'action Renault prenait 6,56% à 36,61 euros, après avoir gagné un temps près de 10% après la publication de ces informations par Reuters.

Pour atteindre ce nouvel objectif de synergies, les deux partenaires réfléchissent à un renforcement de leur holding Renault-Nissan BV, basée aux Pays-Bas, ont précisé plusieurs de ces sources. Cette structure, au siège de laquelle s'est tenue le dernier conseil d'administration de Renault, détient actuellement 100% des deux coentreprises chargées de piloter les synergies dans les achats et l'informatique.

Selon les sources, les coentreprises pourraient voir leurs compétences élargies ou d'autres coentreprises pourraient voir le jour, par exemple dans la logistique.

En parallèle, des responsables de Renault et Nissan examinent également la structure de l'alliance, selon les sources interrogées par Reuters. Celles-ci ont précisé que les discussions en étaient encore à un stade très préliminaire. Renault détient actuellement 43,4% de Nissan, et Nissan 15% de Renault, au coude-à-coude avec l'Etat français, principal actionnaire du groupe au losange.

Une porte-parole de Renault-Nissan a refusé de faire un commentaire sur l'objectif de synergies ou sur une éventuelle évolution de la structure de l'alliance.

UNE DISSYMÉTRIE HISTORIQUE

Depuis leur mariage en 1999, les deux partenaires mettent en commun un nombre croissant de moyens afin d'optimiser leurs coûts : achats, systèmes informatiques, mais aussi moteurs et plates-formes. En 2009, Renault-Nissan avait réalisé 1,5 milliard d'euros de nouvelles synergies. Cette année, Carlos Ghosn s'est fixé pour objectif 2,1 milliards d'euros.

Le PDG de Renault-Nissan a une nouvelle fois réaffirmé au Mondial de l'automobile que l'amélioration opérationnelle de Renault primait sur une éventuelle évolution de la structure de l'alliance. Les investisseurs attendent depuis longtemps en revanche une évolution qui permettrait de mieux refléter le poids respectif des deux partenaires et de simplifier le calcul de la valorisation du constructeur français.

La capitalisation boursière de Renault avoisinait à la clôture de vendredi dix milliards d'euros, soit moins que la valeur de ses participations. Nissan, dont les ventes en volume ont représenté l'an dernier 1,7 fois celles de son partenaire français, pèse de son côté près de 30 milliards d'euros en Bourse.

Le déséquilibre entre les participations des deux alliés - Nissan ne peut pas de surcroît exercer les droits de vote attachés à ses actions - remonte aux origines. Renault avait alors volé au secours de Nissan, en grande difficulté financière, en prenant une participation de 36,8% dans Nissan Motor, de 15,2% dans Nissan Diesel et en rachetant les cinq filiales financières de Nissan en Europe.

En 2002, année marquée par une poursuite de la sortie de l'Etat français du capital de Renault, le groupe au losange était monté à 44,4% dans Nissan, tandis que ce dernier avait fait en échange son entrée au capital de Renault.

Depuis, l'équilibre capitalistique entre les deux alliés a peu évolué, exception faite de l'année 2010, quand l'arrivée du partenaire Daimler a entraîné une légère réduction à 43,4% de la part de Renault dans Nissan.

Renault et Nissan ont toutefois rééquilibré cette année leurs poids respectifs au sein d'AvtoVAZ, le constructeur automobile russe dont le groupe français détenait tout seul 25% depuis 2008. A l'occasion de la prise de contrôle par l'alliance du fabricant des Lada, Renault montera d'ici à 2014 à 35% dans AvtoVAZ, tandis que Nissan y fera son entrée à hauteur de 15%.
Lun 15 Oct, 2012 20:10
Citation:
Mondial de l'auto: PSA et Renault contents malgré une fréquentation en légère baisse

...Chez Renault, "on a dépassé les 1.300 véhicules vendus en 2010", lors de la précédente édition. La marque au losange a profité de sa nouvelle citadine Clio IV et la voiture électrique Zoé, selon son directeur de la communication commerciale Hervé Gros. A cela s'ajoutent 20.000 prises de contact...
lexpansion.lexpress.fr/entreprise/mondial-de-l-aut..e-baisse_347788.html


Il se dit, qu'il y aurait plus de commandes de Zoè que de Clio, ce qui pourrait paraitre étonnant, mais en fait serait expliqué par le fait que beaucoup de préservant (il y en aurait plus de 2000) serait venu confirmer leur achat pour être sur d'être livré dans les premiers. Un nombre très limité de véhicules serait livré avant la fin de l'année on parle d'une 20ene, les livraisons ne commencerait véritablement qu'en Février, Mars.
Dernière édition par Ubuntu le Lun 15 Oct, 2012 20:10; édité 1 fois