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[Renault] pourquoi il faut en finir avec l'ère Ghosn (martine orange)

çi joint une très bonne annalyse expliquant le conflit entre ghosn et l'état


Pourquoi il faut en finir avec l'ère Ghosn.

Le patron automobile ne supporte pas la moindre opposition. Ces dernières semaines, il en est arrivé à contester les droits simples de l’État, en tant qu’actionnaire. Manifestement, cette présence contrecarre ses projets pour parachever une alliance qu’il a menée au seul profit de Nissan. Il est plus que temps de conclure que Carlos Ghosn n’est pas irremplaçable chez Renault. Parti pris.

Pendant combien de temps encore les actionnaires de Renault, à commencer par l’État, vont-ils considérer que Carlos Ghosn est irremplaçable à la tête du constructeur automobile ? La question s’est déjà posée à plusieurs reprises, au vu des déboires, voire des scandales, qui ont émaillé sa présidence depuis dix ans. À chaque fois, le président de Renault a réussi à éviter toute remise en cause, mettant en scène, outre son génie qu’il se plaît à présenter comme incommensurable, son rôle incontournable dans l’alliance Nissan-Renault. En un mot, il est intouchable.

La polémique qui a resurgi ces dernières semaines autour de Renault, cependant, ne peut qu’amener à se reposer la question. En quelques jours, le dirigeant a orchestré un procès en sorcellerie contre son principal actionnaire, l’État, parce que ce dernier a osé s’opposer à ses vues. Carlos Ghosn n’a pas eu besoin de chercher beaucoup pour trouver le thème de l’attaque. Il était tout trouvé : par nature, l’État n’a aucune légitimité à intervenir, même en tant qu’actionnaire, selon les principes chers aux néolibéraux.

Surfant sur ce préambule, Carlos Ghosn a tenté d’organiser un coup de force, balayant au passage toutes les règles du capitalisme auquel il aime tant se référer par ailleurs. Ainsi, on a vu une filiale (Nissan) tenter de renverser la hiérarchie du contrôle et contester le pouvoir de sa maison mère (Renault), des administrateurs présentés indépendants, emmenés notamment par Cherie Blair, la femme de l’ancien premier ministre britannique, s’élever contre l’État français, un conseil d’administration remettre en cause une disposition adoptée à une majorité de 60 % par l’assemblée générale des actionnaires en juin dernier.

Les règles de la gouvernance d’entreprise s’appliqueraient donc partout, sauf quand il s’agit de l’État ? C’est ce qu’il faut croire à entendre certains « experts ». Selon eux, rien ne saurait justifier une parole ou encore moins une action de l’État dans le dossier Renault, d’émettre la moindre réserve face à la stratégie du président du constructeur automobile. L'État ne saurait avoir des intérêts. Il est juste là pour permettre aux puissants de se servir, à les entendre.

Officiellement, Carlos Ghosn n’est pour rien dans cette révolte. Ce seraient les dirigeants japonais de Nissan qui seraient outrés par l’attitude du gouvernement français. Ils estimeraient, selon des fuites savamment organisées il y a 15 jours dans la presse japonaise, que l’alliance entre Nissan et Renault n’est plus équilibrée. Sauvé de la faillite en 1999 par le constructeur français qui avait alors pris 43,4 % de son capital, Nissan trouverait injuste de n’avoir que 15 % des droits de vote dans Renault, alors qu’il est devenu le constructeur dominant de l’alliance. Les dirigeants de Nissan seraient d’autant plus irrités par la situation que l’État français a augmenté sa participation dans le constructeur de 15 % à près de 20 %, et qu’il va bénéficier de droits de vote double à partir d’avril prochain.

La présence de l’État français ne les avait pas choqués jusqu’à présent : lorsque Renault est entré au capital de Nissan, l’État était actionnaire à hauteur de 40 % dans le constructeur français. Mais brusquement, sa présence deviendrait insupportable. Pour rééquilibrer la situation, les dirigeants japonais de Nissan proposent donc de fusionner dans l’urgence Nissan et Renault et de dissoudre sans autre forme la présence de l’État.

Faut-il s’en étonner ? Cette proposition a le complet soutien de Carlos Ghosn, et d’une partie du conseil d’administration – où l’État n’a que deux représentants –, même si cela se fait au détriment des intérêts de Renault, de ses salariés, de ses actionnaires. Le projet semble, cependant, momentanément bloqué. Le premier ministre, Manuel Valls, a déclaré dimanche sur RTL qu’il s’opposait à toute fusion. Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a précisé mardi la ligne du gouvernement sur Europe 1 : « Je suis pour deux choses, la préservation de l'alliance Renault-Nissan dans ses équilibres tels que signés en 2002, deuxièmement l'intégration opérationnelle des deux groupes. »

Pour le président de Renault-Nissan, un tel veto constitue un sacré revers. On peut comprendre : depuis la privatisation de Renault en 1996, l’État est inexistant dans son rôle d’actionnaire. Depuis près de vingt ans, les représentants de l’État se sont contentés d’acquiescer à tout et de payer pour tout (prime à la casse, aides pour la R&D, aide au maintien de l’emploi, etc.). Les gouvernements successifs ont avalisé toutes les évolutions, toutes les transformations, toutes les dérives, y compris sur les rémunérations de ses dirigeants. À aucun moment, l'État n’a émis la moindre réserve sur les choix stratégiques arrêtés par les directions ou même sur les méthodes de management, qui ont conduit à une vague de suicides au technopôle de Renault à Guyancourt (Yvelines).

Cette soudaine opposition ne peut être perçue que comme un camouflet supplémentaire pour Carlos Ghosn. Cultivant l’image du patron mondial, vivant en avion dix mille pieds au-dessus des autres, le patron de Renault-Nissan ne tolère pas la moindre opposition. Sa vision du pouvoir est celle du pouvoir absolu, tenant presque du droit divin. Or depuis avril 2014, Carlos Ghosn ne décolère pas : l’État a osé monter au capital de Renault, sans lui demander la permission. Plus grave encore : malgré le combat farouche qu’a mené le président de Renault contre son principal actionnaire, l’État est parvenu à faire voter la disposition issue de la loi Florange qui lui permet d’obtenir des droits de vote double dans chaque entreprise où il est actionnaire.


Rémunération strastophérique

Tout ce dispositif contrecarre manifestement les projets de Carlos Ghosn. Au vu de sa réaction, l’État a certainement quelque raison de se méfier des manœuvres du président de Renault. Celui-ci n’a-t-il pas déjà essayé en mars 2010 de privatiser en douce Renault en organisant, par un jeu complexe de vente d’actions, la fusion des deux constructeurs et le transfert complet du groupe aux Pays-Bas ? Et il y serait parvenu si l’Élysée ne s’était réveillé en catastrophe pour contrer en partie le projet. Carlos Ghosn semble ne pas avoir changé de projet. Mais la précipitation avec laquelle il a mené l’attaque ces dernières semaines conduit à s’interroger sur la situation réelle de Nissan. N’y a-t-il pas quelques vices cachés que son président connaît et qui placeraient le constructeur japonais dans une position plus défavorable, si la fusion était repoussée de quelque temps ?

Ce ne serait pas la première fois que Carlos Ghosn travaille à avantager Nissan par rapport à Renault. En fait, depuis qu’il en a pris la direction en 1999, il n’a fait que cela : tous ses arbitrages ont été systématiquement en faveur du constructeur japonais, au détriment du développement du savoir-faire du constructeur français, pour mieux asseoir son pouvoir. Si l’on doit parler de rééquilibrage au sein de l’alliance entre Renault et Nissan, c’est au profit du constructeur automobile français qu’il devrait se faire. Sur les quatre grands postes de direction pour la conduite de cette alliance, un seul a été attribué à un Français, celui des ressources humaines. Les deux grandes directions opérationnelles, celle de la production industrielle et de la recherche et développement, sont tenues par deux Japonais.

Pour bien comprendre le rapport de force et où sont les intérêts de Carlos Ghosn, un seul exemple suffit : sa rémunération. Pendant longtemps, Carlos Ghosn a pratiqué une totale opacité sur le sujet. Il a fallu l’intervention des actionnaires pour l’obliger à rendre publique la rémunération versée par Nissan. Le simple fait d’avoir une double rémunération est déjà choquant en soi. « Les patrons de Ford, de BMW ou de GM touchent-ils un salaire pour chaque marque dont ils ont la responsabilité ? La réponse est non », relève le journaliste Benjamin Cuq dans le Livre noir sur Renault. Mais le montant de ses rémunérations est aussi stupéfiant. En 2011, date de la première publication de son salaire, Carlos Ghosn avouait toucher un salaire de 982 millions de yens pour l’exercice 2010, soit 8,4 millions d’euros. Carlos Ghosn s’affichait ainsi comme le dirigeant le mieux payé du Japon, mieux que celui de Sony, huit fois plus que celui du fondateur de Toyota, Akio Toyoda, premier constructeur automobile mondial. À côté, le salaire de PDG de Renault faisait pâle figure, à peine d'1,2 million d’euros. De quel côté penche la balance ?

Depuis, Renault a veillé à rééquilibrer la situation. Pour gratifier ce manager que le monde entier nous envie, le conseil d’administration a décidé de tripler son salaire. En 2014, sa rémunération s’est élevée à 7,2 millions d’euros grâce à l’attribution de 4 millions d’euros d’actions gratuites, tout en continuant de toucher 7,6 millions d’euros de Nissan. Cela lui permet de figurer parmi les patrons les mieux pays du monde. À titre de comparaison, son salaire équivaut à plus de 666 années de salaire d’un ouvrier payé 1 800 euros par mois sur treize mois.

Le choix délibéré d’avantager outrageusement Nissan au détriment de Renault se retrouve dans toutes les décisions stratégiques. Ainsi, pendant des années, la direction a laissé péricliter la gamme de véhicules de Renault, remplaçant les anciens modèles par des nouveaux banalisés, sans âme, à l’image de la Twingo. La sortie de ce premier modèle de l’ère Ghosn a été retardée d’un an pour se conformer aux désirs de son président. Ce fut un flop terrible.

Alors que Nissan et Renault avaient développé ensemble un nouveau modèle de SUV, très recherché dans les années 2000, le constructeur japonais a été le seul autorisé à l’exploiter pendant des années. Le Qashqai a fait la fortune de Nissan pendant des années en Europe. Croulant sous les commandes, la direction a préféré agrandir son usine en Angleterre plutôt que de transférer une partie de sa production dans l’usine Renault de Douai, qui criait famine après la fin de l’engouement pour les Scénic. Renault n’a lancé ses propres modèles que six ans plus tard.

De même, Renault s’est vu interdire pendant des années d’aller en Chine, pour laisser le champ libre à Nissan. Et quand il s’est agi de s’allier au constructeur russe Autovaz – le fabricant des Lada –, c’est Renault qui a payé l’essentiel de la facture (2 milliards d’euros) et qui a apporté, selon nos informations, l’essentiel des garanties, notamment sur les lignes de crédit et de refinancement. Il y a parfois du bon à avoir la signature de l’État derrière soi. Mais c’est Nissan qui devait être le premier bénéficiaire de cette nouvelle alliance, en important ses produits et ses moteurs. Depuis l’instauration des sanctions européennes contre la Russie, après la guerre d’Ukraine, Carlos Ghosn ne parle guère de son grand développement russe. Selon des connaisseurs du dossier, cela pourrait tourner à la bérézina pour le constructeur français.


Ni responsable ni coupable

Mais Carlo Ghosn n’est pas responsable. Comme il n’est pas comptable de l’effacement de la marque sur le marché automobile mondial, de la vampirisation de ses savoir-faire et de sa recherche et développement dans le cadre de l’alliance avec Nissan. Mais aussi dans celui de ses accords de partenariat avec Mercedes, où Renault est ravalé au rang de sous-traitant : il lui fournit des utilitaires et des moteurs diesels pour ses petites voitures, comme l’a rappelé Mercedes au moment du scandale Volkswagen.

Comme il n’est pas responsable du siphonnage des usines tricolores, le groupe préférant la Slovénie, le Maroc ou l'Espagne pour fabriquer ses modèles. Sous son règne, depuis 2005, la production de Renault en France s'est effondrée de 58 %. Soit une perte de 740 000 véhicules par an, six fois la production actuelle du site de Douai ! Cette dévitalisation constante du constructeur automobile ne se lit pas dans les comptes : le groupe affiche de bons résultats, essentiellement grâce aux modèles à bas coûts comme la Logan, vendus en Europe sous la marque Dacia. Une gamme à laquelle ce patron visionnaire ne croyait pas lors du rachat par Renault.

Carlos Ghosn n’est pas plus coupable dans l’affaire de l’espionnage industriel du groupe. À l’entendre, il est même l’une des victimes. Pourtant ! En janvier 2011, le PDG de Renault vient en personne sur TF1 pour dénoncer l’immense espionnage industriel dont son groupe est victime.« Faites-nous un peu confiance ! Nous ne sommes pas des amateurs. Nous n’avons pas monté cette affaire de toutes pièces », expliqua-t-il alors à des journalistes un peu interloqués. Deux mois plus tard, alors que le dossier est en train de totalement se dégonfler, le même Carlos Ghosn déclarera sur la même chaîne : « Nous avons été trompés. » Sa responsabilité dans cette affaire ? Aucune.

Entretemps, trois cadres supérieurs de Renault, qui travaillaient sur la batterie et le moteur électrique, ont été vilipendés en place publique et licenciés sans autre forme de procès, avant que le groupe ne leur offre de substantiels dédommagements. Tout le programme de recherche et développement sur la voiture électrique, auquel l’État a apporté des centaines de millions d’euros d’aide, s’est trouvé partiellement décapité.

Curieusement, comme l’a raconté Le Parisien plus tard, un autre nom aurait surgi dans le cadre de l’enquête des autorités de renseignement saisies du dossier d’espionnage industriel chez Renault. Celles-ci auraient découvert le nom de Toshiyuki Shiga, le directeur général de Nissan. « Il aurait touché d’importants pots-de-vin dans le cadre d’un complexe montage financier. Les montants évoqués atteignaient 12 millions de dollars (8,4 millions d’euros) », écrit alors le quotidien. Mais de ce nom il n’a jamais été question. Des responsables de Nissan ne peuvent être injustement calomniés. L’ensemble de l’affaire a été prestement enterré.

En dépit des réactions d’actionnaires de Renault demandant son départ, Carlos Ghosn a fait comme s’il ne s’était rien passé. Sa responsabilité dans cette affaire ? Aucune, à l’entendre. De toute façon, s’en séparer reviendrait à affaiblir durablement la relation avec les Japonais, ont expliqué ses défenseurs. Bref, Carlos Ghosn est intouchable, compte tenu de son rôle clé dans l’alliance.

Mais comme il fallait bien un coupable pour éteindre le scandale, Patrice Pelata fut désigné en victime expiatoire. Du jour au lendemain, le numéro deux de Renault a été contraint de démissionner, payant une faute qu’il n’avait pas commise, à la place de Carlos Ghosn. De la même manière, Carlos Tavares, nouveau numéro deux de Renault, organisera son départ avant qu’il ne soit trop tard pour prendre la présidence de PSA.

Carlos Ghosn semble décidément avoir des difficultés à supporter des numéros deux. De toute façon, il n’en a pas besoin : il a obtenu de faire changer les statuts afin de pouvoir prolonger son mandat jusqu’en 2022. Il aura alors 68 ans. Étonnant de vouloir obtenir ainsi de telles prolongations, alors qu’il ne cesse de présenter Renault et son actionnaire étatique comme des boulets qui lui pèsent.

Ce seul fait de neutraliser tous ses numéros deux, ou tous les responsables qui pourraient lui porter ombrage, d’empêcher tout talent nouveau d’émerger devrait être un signal d’alerte pour les actionnaires et le conseil. Aucune entreprise, aucune organisation industrielle ne peut reposer sur un seul homme, aussi génial soit-il. Il est de la responsabilité des actionnaires, de l’État, de veiller à la continuation de l’entreprise, de son intérêt social, ne serait-ce que pour défendre leurs intérêts patrimoniaux. Même en envisageant pour plus tard une fusion avec Nissan, il est plus que temps de préparer la succession de Carlos Ghosn à la tête de Renault, pour sauvegarder au moins les intérêts de ses salariés, de l’entreprise, de l’industrie automobile en France. Contrairement à ce qu’il pense, il est plus que temps de lui signifier qu’il n’est pas irremplaçable.

Martine Orange

Martine Orange est une écrivaine et journaliste d'investigation française. Spécialisée dans les affaires économiques, elle a été journaliste à Valeurs actuelles de 1984 à 1989, à L'Usine nouvelle de 1989 à 1995, au Monde de 1995 à 2005...

http://www.mediapart.fr/journal/economie/111115/renault-p..inir-avec-lere-ghosn

edit modérateur
ajout de la source et édition des intertitres
rpm91
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Dernière édition par rpm91 le Jeu 19 Nov, 2015 15:11; édité 1 fois
Bonne analyse? même si je n'ai pas d'avis tranché sur la question, j'y vois surtout une instruction à charges plutôt qu'une bonne analyse.
Faudrait reprendre point par point. Par exemple sur la Chine, Nissan y était déjà, Renault n'y était pas quand il à pris les commandes, Renault y sera quand il rendra les clés, et ce n'est pas un truc qui se fait en deux coups de cuillère à pot, c'est très compliqué et long, ca fait des années et des années qu'il y travail et les Chinois lui ont fait faux bon a plusieurs reprises.
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« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »
Winston Churchill
oui, l'article est clairement à charge. Mais les informations indiquent aussi clairement que gohsn travaille pour un groupe Nissan en position dominante alors que c'est quand même renault qui a racheté Nissan et non l'inverse.
je vois pas en quoi Nissan refuse que renault soit son actionnaire principale !! c'est la vie de toutes les entreprises qui achetent ou se font racheter.
Renault a végeté pendant une dizaine d'année alors que Nissan a foncé pour investir partout. Cela explique pourquoi Nissan fait 3 fois renault
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et oui c on vois bien que le renault a sauver nissan a une époque
a creer dacia et s est allier a d autre constructeur
et durant ce temp renault a stagner que ce soit en qualité comme en renouvellement
les alliances on permis au "groupe " d être plus fort en partageant son savoir et ses usines mais renault en devient minoritaire
le jeu des alliances n a pas l air équitable pour tout les membres du groupes
et c et la que l état intervient et semble gener carlos gohsn et ne veut admettre que renault et actionnaire de nissan et non l inverse
Il y a quand meme de bons signes : Kadjar dérivé étroit du Qashqai, idem Alaskan et futur Koleos. Pas sur que Renault ait pu développer ça seul (PSA doit être jaloux)
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'20 Tesla Model3 SR+ (Irlandaise)
'85 Super 5 TC (Française)
'86 Alliance DL Convertible (import US) -> En vente
au bout de 10 ans de collaboration il était bien temp de renouveler la gamme

et tous dériver des nouvelles bases des nissan
et d ailleurs pourquoi autant de renouveau d un coup ??
psa a fait un choix de garder un maximum son entiter française et ses emploi qu ils on payer chère face a une concurrence qui delocalise et construit dans des pays emmergeant et et de ce fait réduit les cout et augmente leur marge
psa a tout de meme créer sa marque premium DS a ne pas négliger
Bonsoir,
Il y a surement du vrai dans l'article, mais :
- Comparez la situation de psa et renault il y a 15 ans par rapport à aujourd'hui
- Aujourd'hui, Nissan - Chine - USA = Renault
- En 2005, Nissan a investit en chine, Renault en Russie. A ce moment, personne n'aurait parié sur le développement de la chine
- Le salaire de M Ghosn est équivalent à ceux de GM, VW, Ford, ...La comparaison avec Toyota et Sony est faussée car les PDG sont également propriétaire de l'entreprise.
renault man
Administrateur
Message Sam 21 Nov, 2015 17:11
J'ai décelé quelques erreurs dans l'article: Nissan a 0 droits de vote, même s'il dispose de 15% de Renault !
Ensuite citer Cuq... comment dire, no comment.

L'histoire de la russie... personne ne pouvait prévoir ce qui se passe actuellement.
Pour le reste, c'est à charge, c'est vrai mais c'est écrit... "parti pris". Normal donc.

Après, que Ghosn avantage Nissan ce n'est pas nouveau. Mais peut être aussi parce que Nissan a le plus de potentiel du fait de son implantation, notemment aux USA. Quand à la Chine, Renault a en effet été mis sur la touche sur ce sujet. Son lot de consolation: l'Inde. On connait la suite...
le lobbying de gohsn pour que Renault soit racheté par Nissan continue !!
j'espere que macron ne va pas se laisser faire par ce soit disant pdg de Renault mais qui n'a comme seul objectif que Nissan prend le contrôle de renault

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/renault-l..er-666519.html?fil94
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J'ai du mal à comprendre comment certains ici peuvent encore prendre la défense de CG ? :|

Qu'a-t-il fait pour Renault depuis près de 10 ans qu'il est à la tête de l’Alliance ? :roll:

Louis Schweitzer avait pourtant entrepris tous ce qu'il fallait pour préparer Renault à monter en gamme en pavant une voie royale avec l'Alliance avec Nissan et le rachat de Dacia et de Samsung Motor. :ouioui:

Pourquoi le "grand stratège" n'a-t-il pas suivi cette voie ? En toute logique, il n'y a que deux réponses possibles : soit il n'est pas aussi bon stratège qu'on l'a cru ; soit il favorise Nissan. Mais dans un cas comme dans l'autre, il n'a pas sa place à la tête de l'Alliance. :cool2:

Pourquoi Renault ne bénéficie-t-il pas de la technologie Hybride de Nissan ? :eh:

Pourquoi Renault, contrairement à Nissan (350Z, GT-R, Murano, etc...), n'a pas bénéficié de produit image qui favoriserai sa monté en gamme ? :eyes:

Pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour que Renault bénéficie des plate-formes 4X4 de Nissan ? :gni:

Le 100% électrique, il y croit encore ? :mdr:

Carlos Ghosn serait-il le Jean-Marie Messier de l'automobile ? :twisted:

Je crois vraiment qu'en août 2013, Renault-Nissan n'a pas gardé le bon Carlos ! :evil:
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"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." Benjamin Franklin
Dernière édition par Char Aznable le Mer 30 Dec, 2015 17:12; édité 1 fois
On connait ton animosité envers CG qui ne date pas d'hier, et tu as une vision un peu biaisé de l'histoire.
Tu oublies juste quelques détails.
Notamment que Renault était engagé dans une spirale négative quand il en a pris les rênes.
Image déplorable, fiabilité catastrophique, gamme minimaliste, présence quasi inexistante sur les marchés à l'international hors Europe, perte de parts de marché en Europe, compétitivité nul des usines Française.

"Louis Schweitzer avait pourtant entrepris tous ce qu'il fallait pour préparer Renault à monter en gamme en pavant une voie royale avec l'Alliance avec Nissan et le rachat de Dacia et de Samsung Motor. "

Je ne vois pas en quoi le rachat de Dacia et de Samsung Motor, et même Nisan (que CG a magistralement redressé), ouvrait une voie royal vers le haut de gamme.
Au contraire ça ouvrait une voie royal vers le low cost, Schweitzer l'a initié, Ghosn a transformé l'essai c'est une de ses grandes réussites reconnues par tout le monde.
Après pour Renault il a fallut tout reconstruire, la fiabilité, l'image, le positionnement, la rentabilité et enfin étoffer la gamme, ca ne se fait pas en deux temps trois mouvements, ca prend du temps. Puis traverser la crise de 2008, à noter que Renault est le groupe européen avec VW, qui s'en est le mieux sortie, on peut le mettre au crédit de CG.

Enfin sur l’électrique on peut sans doute lui reproché d'avoir eu raison trop tôt, aujourd'hui tout le monde si engage même ceux qui étaient les plus sceptiques.
Et puis bon an mal an, l'alliance a quand même écoulé 300 000 véhicules électrique, et plus de Leaf que Toyota n'avait vendu de Prius dans le même temps.

Bonne année à tous.
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Dernière édition par Ubuntu le Sam 02 Jan, 2016 07:01; édité 2 fois
pas d'accord avec tes remarques. Lorsque tu évoques les problèmes de fiabilité, il faut quand même rappeler que le chef de projet de la désastreuse laguna 2 fut carlos Gohsn !!! pour réduire les couts, il a limité les tests et a reclamé aux fournisseurs des remises impensables !!
qu'a t'il fait pour renault ? rien, il a vendu RVI, il a laissé végeté la gamme pendant des années en mélangeant les dacia (super pour l'image de marque) avec les renaults, il a dépensé des millards en russie, il passe son temps à créer des joints venture dirigé par on se sait qui, la R&D renault est completement à l'ouest maintenant sans Nissan...
Si sarko n'avait pas convoqué Carlos pour lui rappeler qu'il devrait être le PDG de son entreprise, il aurait détuit renault !! Macron a été parfait en lui rappelant sa mission.
je souhaite que Renault ai son propre PDG et que carlos soit le PDG de nissan
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je suis du même avis que RS01.
Les débuts des difficultés en fiabilité sont lié à l'arrivé de Carlos Goshn en tant que numéro 2 de Renault.
le style fade de la Laguna III est du en grande partie à la volonté de Carlos Goshn, on en a vu le resultat !!!!
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Quand la Lag 2 sort il est chez Nissan depuis deux ans, alors je veux bien qu'il ait le dos large, mais Schweitzer il faisait quoi pendant ce temps?
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COANUS a écrit:
je suis du même avis que RS01.
Les débuts des difficultés en fiabilité sont lié à l'arrivé de Carlos Goshn en tant que numéro 2 de Renault.
le style fade de la Laguna III est du en grande partie à la volonté de Carlos Goshn, on en a vu le resultat !!!!


La fin des difficultés en fiabilité et le renouveau spectaculaire du style Renault depuis 2012 se sont aussi fait sous la présidence de Carlos Ghosn, ainsi que le renouveau d'Alpine. Et là aussi, on en voit le résultat :wink:
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Le gras, c'est la vie
a Larry.kubiak, c'est en 1996 ou 1997 que Carlos Goshn est entré chez Renault, c'est à dire au moment du développement de la Laguna II.
C'est aussi Carlos Goshn qui a decidé de presser les fournisseurs, donc une moindre qualité de ceux ci.
Pour Alpine, je pense plus que c'est à Carlos Tavares que l'on doit sa renaissance.
Quand on voit comment C. Goshn c'est attelé a redresser son " bébé" qui est Nissan et le peu d’enthousiasme qu'il a mis pour relever Renault.
De plus, Carlos Goshn a perdu une génération en lançant des produits fade (Laguna III, Twingo II,.....) et par le non remplacement de l'Espace IV en temps et en heure. Et de ne pas avoir utilisé une plate forme Nissan ou Infiniti pour remplacer la Vel Satis.
Pour finir, C Goshn ne conduit pas une politique cohérente de la composition de la gamme (exit la Laguna coupé, plus de Megane coupé, ni Cab ). Faut il rappeler à Mr C Goshn, qu'il a fallu environ 30 ans à VW pour amener Audi au rang de marque prenium (continuité dans l'offre produit)
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COANUS a écrit:
a Larry.kubiak, c'est en 1996 ou 1997 que Carlos Goshn est entré chez Renault, c'est à dire au moment du développement de la Laguna II.
C'est aussi Carlos Goshn qui a decidé de presser les fournisseurs, donc une moindre qualité de ceux ci.


Ce n'est pas moi qui ai parlé de la Laguna 2 :wink:

Je notais juste que si on peut légitimement imputer la responsabilité de Ghosn dans les ratés des années 2000, il faut aussi avoir l'honnêteté intellectuelle de lui imputer le retour en forme de Renault de ces dernières années.
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justement ce retour en forme va permettre à Renault de rattraper le retard avec Nissan..
mais heureusement que Macron a empeché gohsn de fusionner le groupe car le grand gagnan aurait été Nissan qui a une capitalisation boursiere bien supérieure à Renault. En revanche dans 2 ou 3 ans, si renault rattrape son retard alors la capitalisation boursiere de Renault sera égale à Nissan..
bref, Nissan aurait pu se payer renault pour une bouchée de pain
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Dernière édition par rs01 le Jeu 07 Jan, 2016 10:01; édité 1 fois
à larry.kubiak, je veux bien reconnaître et je reconnais que depuis le lancement réussi de la Clio IV, Renault fait son grand retour.
Mais ce retour sera t il constant, car le niveau de finition des Renault de l’ère Goshn est inférieur à la concurrence (limite si une Dacia n'est pas mieux assemblé). Je lis beaucoup la presse et c'est bien le point noir de tous les modèles sorti depuis la Clio IV en 2012.
Il y a un peu de mieux sur Talisman, mais même la 508 à une meilleure finition et un meilleur assemblage.
C'est pas comme ça, que Renault va se maintenir en haut, ceci est moins point de vue
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COANUS a écrit:
a Larry.kubiak, c'est en 1996 ou 1997 que Carlos Goshn est entré chez Renault, c'est à dire au moment du développement de la Laguna II.
C'est aussi Carlos Goshn qui a decidé de presser les fournisseurs, donc une moindre qualité de ceux ci.
Pour Alpine, je pense plus que c'est à Carlos Tavares que l'on doit sa renaissance.
Quand on voit comment C. Goshn c'est attelé a redresser son " bébé" qui est Nissan et le peu d’enthousiasme qu'il a mis pour relever Renault.
De plus, Carlos Goshn a perdu une génération en lançant des produits fade (Laguna III, Twingo II,.....) et par le non remplacement de l'Espace IV en temps et en heure. Et de ne pas avoir utilisé une plate forme Nissan ou Infiniti pour remplacer la Vel Satis.
Pour finir, C Goshn ne conduit pas une politique cohérente de la composition de la gamme (exit la Laguna coupé, plus de Megane coupé, ni Cab ). Faut il rappeler à Mr C Goshn, qu'il a fallu environ 30 ans à VW pour amener Audi au rang de marque prenium (continuité dans l'offre produit)


C'est une vision de l'histoire, elle n'est pas totalement fausse, mais incomplète et simpliste, la réalité est beaucoup plus complexe et ne peut pas être resumée en quelques lignes, et je n'ai pas la prétention de le faire.
Je vais juste apporter quelques éléments pour éclairer l'histoire sous un autre jour, mais ça sera toujours partiel.

_ C'est Schweitzer qui embauche Ghosn et il ne le fait pas par hasard mais au regard des résultats exceptionnel qu'il a obtenu chez Michelin.

_ Quand Ghosn arrive chez Renault, le constructeur perd de l'argent sur chaque voiture vendue et ce depuis des années.
Renault ne survie que parce que l’État remet régulièrement au pot. Ca ne pourra pas durer, entre autres parce que la distorsion de concurrence que cela entraîne n'est plus admise par l'UE. La réduction des coûts n’était pas une option, mais une question de vie ou de mort.

_C'est Schweitzer qui décide du plan de réduction des coûts, et qui charge Ghosn de le mettre en place, (c'est même pour ça qu'il l'a embauché) Il faut dire qu'il y a de la gabegie a tous les étages, et on peut faire aussi bien et même mieux pour moins cher, c'est d'ailleurs globalement ce qui se passe. C'est un énorme raccourci que d’attribuer le manque de fiabilité à la réduction des coûts. Avant ce plan les Renault n’étaient exemptes de tous reproches, bien que plus rustiques.
Le plan d’économie c'est encore accentué dans les années suivantes ce qui n'a pas empêché la Laguna 3 de devenir quasiment une référence en matières de fiabilité. Enfin chez Nissan le plan de réductions des coûts mené par CG, a été encore plus brutal, sans que cela influe sur la fiabilité des modèles.
Citation:
. Ghosn joue un rôle clé dans le redressement économique du groupe, qui en 1993 avait essuyé un échec dans ses négociations de fusion avec Volvo, et qui perdait des parts de marché et avait un déficit de près de six milliards de francs français9,33,38. Il met en place un programme draconien de réduction de coûts, une augmentation de la gamme de voitures, et des mesures d’adaptation des effectifs, ce qui permet au constructeur français d'annoncer, début 1998, un bénéfice de 5,4 milliards de francs pour l'année 1997https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_Ghosn


_Après c'est vrai qu'il a privilégié Nissan, mais c’était son job puisqu'il en était exclusivement le PDG de 99 à 2005, et on peut difficilement lui reprocher d'avoir trop bien réussi.
Par contre on peut se demander ce qui se passait chez Renault pendant ces années. Pour moi le retard de Renault sur Nissan c'est essentiellement creusé dans ces années, c'est dans ces années que Renault est entré dans une spirale négative, après il y a de l'inertie et il faut du temps pour redresser la barre.

_Pour critiquer le remplacement de l'Espace IV en temps et en heure, il faudrait connaitre les tenants et aboutissant de cette décision.
Il est probable qu'il y ait eu d’excellentes raisons à cela (pas le bon moment, crise économique, effondrement du marché automobile en Europe) mais aussi, et là je spécule, je pense que CG, a tord ou à raison a dit stop, car il voulait que l'Espace soit en rupture avec la génération précédant. Il ne voulait pas que l'Espace 5 soit juste comme la Laguna 3 un excellent vehicule mais qui manque de peps, pour être clair il ne voulait pas d'un Espace 5 Le Quement.

_Pour finir un petit mot sur Carlos Tavares, rien contre lui, sans aucun doute un super manager, peut être même au niveau de CG, bien que si on compare les carrières et réalisations y a pas photo.
S'il a porté le projet Alpine c'est au minimum avec l'aval, l'approbation et l'entier soutient de CG. d'ailleurs rien ne permet de dire que ce n'est pas CG qui a initié ce projet.
Regardez ce qu'il fait chez PSA en matière de réduction des coûts.

Carlos Ghosn, l'intouchable.
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« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »
Winston Churchill
Dernière édition par Ubuntu le Sam 09 Jan, 2016 10:01; édité 1 fois
à Ubuntu, j'ai bien lu ton post, je suis bien d'accord avec toi que c'est Schweitzer qui a embauché CG, dans le but de remonter la marque au niveau des finances.
Cependant, depuis le temps que CG est au commande, Renault devrait être en meilleur forme depuis de nombreuse année.
C'est quand même CG qui a décidé d'une génération de Renault fade, car pour lui, faire fade c'est vendre (à l’époque) comme Toyota le faisait.
J'accorde à CG une bonne gestion pour passer la crise de 2008.
maintenant j'attends de voir où en sera Renault dans 5 ans ou 10 ans.
Si Renault augmente ses ventes et devient l'équivalent de Nissan, alors je dirais que CG aura été un bon PDG, pour l'instant il n'ouvre pas le marché de l’Amérique du Nord à Renault qui est le 2ieme marché automobile mondial.
CG a placé Renault sur les marchés automobile les plus instable (Russie, Brésil) qui sur le long terme peut s’avérer payant.
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Faut-il rappeler que le "grand stratège" ne croyait pas au succès de la Logan ? :twisted:

Quand à ce choix de renoncer à l'hybride n'a-t-il pas fait prendre à Renault un retard comparable à celui qu'il avait sur les motorisation Diesel à injection directe dans les années 90 et 2000 ? :euh:
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"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." Benjamin Franklin
Les bévues (grand-guignolesques) et la mauvaise fois du "grand homme" reste en travers de la gorge d'un journaliste d'Auto-Plus.

Après avoir vu des espions partout, Carlos Ghosn attendu à la barre

Sûrement une bonne publicité pour la marque au losange. :pense:
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"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." Benjamin Franklin
Dernière édition par Char Aznable le Lun 29 Fev, 2016 11:02; édité 1 fois
La fiabilité désastreuse de la famille Mégane II (berline et et scénic) sont le fait du chef de projet de l'époque, un certain Carlos Tavarès; qui s'est vanté d'avoir sortie 5 silhouettes en très peu de temps et à moindre coût. Résultat, c'est d'avoir eu une Mégane II aussi pourrie qui m'a fait quitté la marque, et non pas d'avoir eu aussi une laguna II 1,9 dci phase I, qui s'est paradoxalement montrée plus fiable que la Mégane.

Je pense sincèrement que, même s'il n'a pas toujours joué pour Renault, Carlos Ghosn a sauvé Renault pendant la crise. Carlos Tavares ne semblant qu'appliquer chez PSA ce qu'il a vu chez Renault, mais avec 10 ans de retard.
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Mieux vaut en Renault qu'en vélo
Dernière édition par oldcham le Jeu 12 Mai, 2016 11:05; édité 2 fois
Bonjour,

Voici un autre très bon article qui soulève pas mail de questions :

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aut..os-ghosn-671815.html
Si Renault pouvait en profiter pour avoir un vrai Pdg qui s occupe réellement des intérêts de Renault et qui fasse comprendre à Nissan que Renault est leur actionnaire presque majoritaire alors on peut presque se réjouir de se coup d'état de nissan.
En revanche, si nissan refuse catégorique d etre une filiale de renault, je pense que renault devrait revendre ses actions nissan tout en gardant ses accords industriels et avec cette argent, renault pourrait racheter un constructeur us et investir massivement dans l électrique.
Mais alirs il faudra interdir au entreprises japonnaise de racheter des entreprises françaises ! Y a pas de raison
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x-trailleur mais Renaultiste dans l'âme
(R4 - R5 - Super 5 - Clio - mégane II)
renault man
Administrateur
Message Ven 23 Nov, 2018 15:11
Démanteler l'Alliance serait contre productif pour tout le monde. Beaucoup de temps perdu et d'argent perdu...
Mais le risque c'est qu'en effet, Nissan veuille reprendre la main... Faudra pas se laisser faire. C'est Renault qui a sauvé Nissan, et qui dispose de 43% des parts, et non l'inverse. C'est là où on se rend compte que Ghosn avait raison. Tant qu'il a maintenu l'équilibre tout le monde fermait sa gueule. Depuis que la france veut une fusion pour être tranquille, Nissan se rebiffe.
Faut juste faire attention que Nissan ne tente pas une OPA sur Renault, surtout avec l'action qui baisse...

Maintenant, sur les faits, j'ai bien peur qu'ils soient vrais... Mais que ça sorte maintenant, ce n'est pas anodin...
Gohsn a compliqué ce rachat de nissan. Peugeot a fait plus simple avec opel.
De plus, gohsn a largement favorise nissan depuis des années en interdisant le usa et la chine a renault alors que nissan a pu s appuyer sur renault en europe.
Je parle même pas du manque d investissement pour les produits Renault. Franchement, renault aurait pu etre numero 1 en europe avec son jack pot reussi sur nissan mais gohsn a ete trop léger pour la marque qui devrait être sa priorité.
C est une bonne chose que Renault a enfin son propre pdg et non pas un 1/3 du pdg de nissan
_________________
x-trailleur mais Renaultiste dans l'âme
(R4 - R5 - Super 5 - Clio - mégane II)
Ce qui est marrant, c'est que Nissan se rebiffe parce qu'ils accusent l'Alliance de trop favoriser Renault quand les Renault accusent Ghosn d'avoir favorisé Nissan pendant toutes ces années :lol2:
_________________
Le gras, c'est la vie
J’espère que Nissan souhaite rester dans l’Alliance. Ils souhaitent certainement ré équilibrer les forces mais il faut que l’Alliance reste et poursuive tel quel car les vrais bénéfices des synergies vont seulement porter réellement leurs fruits sur toutes la prochaine gamme de véhicules des 2 marques. Car sans parler des plateformes, il y a également les moyens industriels qui ont commencé leur transformation sur un process commun.
renault man
Administrateur
Message Mar 27 Nov, 2018 14:11
rs01 a écrit:
Gohsn a compliqué ce rachat de nissan. Peugeot a fait plus simple avec opel.
De plus, gohsn a largement favorise nissan depuis des années en interdisant le usa et la chine a renault alors que nissan a pu s appuyer sur renault en europe.
Je parle même pas du manque d investissement pour les produits Renault. Franchement, renault aurait pu etre numero 1 en europe avec son jack pot reussi sur nissan mais gohsn a ete trop léger pour la marque qui devrait être sa priorité.
C est une bonne chose que Renault a enfin son propre pdg et non pas un 1/3 du pdg de nissan


Je ne pense pas que Ghosn a rendu compliqué l'Alliance. Un constructeur japonais et un constructeur français ont deux cultures très différentes... Les ego des uns et ceux des autres,...
Après, peut-être à l'époque aurait-il fallu plus imposer Renault à Nissan quand il en avait la possibilité... C'est dur à dire.. Si l'alliance a fonctionné, c'est peut être car il n' a pas fait cela, en créant des synergies en douceur... Mais avec des "si"...
renault man a écrit:

Faut juste faire attention que Nissan ne tente pas une OPA sur Renault, surtout avec l'action qui baisse...


Je ne vois pas bien comment une société peut lancer une OPA contre son actionnaire principal, qui dispose d'un droit de veto au conseil d'administration
renault man
Administrateur
Message Ven 30 Nov, 2018 09:11
En théorie oui, Nissan est bloqué.
Cependant de négo en négo, rien n’empêche Nissan de reprendre un peu de liberté pour ensuite retourner la situation...

Renault devrait être le seul maitre à bord étant donné leur actionnariat, pourtant, il n'en n'est rien
Depuis 2015 et l'affaire des droits de vote double, Renault a considérablement perdu en pouvoir ( D'ailleurs les jap ont toujours dit qu'ils étaient très satisfaits de cet accord) .Il suffit de voir comme Renault regarde en spectateur Nissan essayer de nommer un nouveau PDG et les fameuses preuves suite à l'enquête interne n'ont toujours pas été communiquées à Renault. La renégociation des règles est une catastrophe pour Renault et Ghosn lui même s'est fait piéger. Il pensait les jap fidèles et se méfiait des français, il a eu tout faux. Quoiqu'il en soit, s'il est coupable, il y a sans doute de nombreuses complicités chez Nissan et j'espère qu'il va balancer. Concernant une OPA, je ne pense pas qu'elle soit possible vu les propos de l'Etat français qui a mis en garde Nissan. Une tentative d'OPA serait vouée à l'échec, et pourrait même se retourner contre Nissan. Par contre, il me semble évident que Nissan va demander et finir par obtenir un nouveau rééquilibrage au sein de l'Alliance. 43% de Nissan devrait donner un pouvoir énorme à Renault et il n'en est rien. Le seule porte de sortie vu l'ambiance serait que Renault accepte de baisser sa participation dans Nissan afin de faire baisser et avec les fonds rachète un autre constructeur. Mais y'en a t-il de valablrs à racheter ? Je vois beaucoup commentaires ici ou là de personnes qui trouvent normal un rééquilibrage vu le poids de Nissan. Certes Nissan a été un bon investissement au moment où personne n'en voulait, et heureusement que toute entreprise qui fait un bon investissement ne retrouve pas dans la situation de Renault aujourd'hui.
Salut, ça fait bien longtemps je trouve qu'on a pas eu de nouvelles sur l'ancien patron de Renault.
clic pour agrandir
J'ai vu qu'après s'être fait arrêter au Japon en 2018, alors accusé de dissimulation de revenus et d'utilisations de fonds de ses entreprises à des fins personnelles.
Il a réussi à fuir le pays clandestinement, pour ce réfugier au Liban.
Ce mec pourrait limite avoir une série sur sa vie :lol:
rpm91
Modérateur PR
Message Jeu 03 Nov, 2022 13:11
J'ai rêvé de lui l'autre nuit.
J'étais son conseiller et confident.

......

Je vais me recoucher Si vous me cherchez...
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Volvo XC40 RechargeHyundai Kona EV
ex-Leaf SV 30 kWhex-Outback LTDex-Laguna II.2
Message Jeu 03 Nov, 2022 15:11
J'ai fait ça l'autre jour avec mon appli débile pour animer des visages connus sur des chansons :crazy:

https://youtu.be/j0Q-qBAMws8
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Le gras, c'est la vie


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