Ubuntu a écrit: L'inconvénient c'est que cette solution n'est applicable que sur des modéles assez imposant qui sont peu adapté au petit trajet urbain, et que sur ces petits trajets tu te trimbales avec un moteur thermique et tout ce qui va avec, qui te sert a rien.
Admet que c'est quand même mieux que du tout thermique, non ?
Tu vois, je vie à dans la cambrousse. Pour aller au boulot, je fait chaque jour moins de 10km. Par contre, le Week-End, je me déplace régulièrement à 80km de chez moi, car c'est là que ce trouve la "grosse ville" du coin.
En moyenne, je fait moins de 50km par jour. Mais dans les faits, une voiture électrique serait un peu juste pour mes déplacement du Week-End.
Mon cas n'est surement pas une généralité, mais je ne pense pas qu'il soit une exception non-plus.
Pour les gens comme moi, et je pense qu'il y en a quelques uns, le Range Extender et plus addapté que l'électrique.
D'autre part, tu semble penser que c'est l'un ou l'autre, mais pas les deux technologie. Pourtant, loin de s'opposer, elles sont complémentaires, non-seulement sur leur cible clientelle, mais aussi techniquement.
Ubuntu a écrit: Citation:Electrique : mesures et démesure
Véhicules électriques et hybrides plug-in occupent aujourd’hui le devant de la scène, comme on a pu le voir à Francfort. Toutes se vantent d’ores et déjà de consommations extrêmement réduites, mais les chiffres avancés restent pour le moment invérifiables ! Et pour cause : aucune procédure de mesure standard n’a été établie et aucune unité de mesure n’a été choisie. En l’absence de norme, chacun y va de son calcul personnel pour des résultats parfois totalement farfelus !
230 miles par gallon d’essence (mpg, la norme aux Etats-Unis) –soit 1,02 l/100 km- c’est le chiffre de consommation urbaine annoncé en grande pompe par General Motors pour sa Chevrolet Volt (toujours en phase d’expérimentation). Un chiffre étonnant pour une familiale, et qui résume à lui seul le flou le plus complet qui règne –aux Etats-Unis, comme en Europe- sur les données exactes de consommation des véhicules hybrides et électriques.
Cas particuliers
Pour l’heure, sur le marché, on ne rencontre que des hybrides « classiques », comme les Toyota Prius ou Honda Insight, dont le moteur électrique (qui se recharge en roulant) assiste le moteur thermique. Aussi, leurs consommations sont calculées selon les mêmes cycles que les véhicules à moteur thermique. Mais la donne va changer : la plupart des nouveaux modèles de véhicules propres qui seront commercialisés dans les années à venir seront, soit des hybrides plug-in (rechargeables sur secteur) soit des électriques pures. Problème : comment calculera-t-on alors ces données ?
General Motors annonce une consommation de 1,02 l/100 km pour sa Volt, considérée pourtant par le constructeur comme une électrique ! En réalité, il s’agit d’une hybride « à extension d’autonomie ». C’est donc l’inverse de l’hybride classique avec le moteur thermique qui vient assister le moteur électrique : lorsque les batteries sont vides, il alimente un générateur pour les recharger en roulant et donc étendre l’autonomie du véhicule. La Chevrolet Volt est donc plus proche d’une pure électrique puisque le moteur thermique n’entraîne jamais les roues. Le chiffre de consommation avancé par General Motors n’en paraît alors que plus absurde.
Une unité sinon rien
Logiquement pourtant pour un véhicule électrique, la solution devrait être simple. Ne consommant pas une goutte de carburant, c’est la consommation d’électricité que l’on devrait renseigner. C’est en tout cas l’avis de l’EPA (Environmental Protection Agency), l’agence américaine pour la protection de l’environnement. Après divers tests, elle a pour rôle d’établir pour chaque véhicule électrique commercialisé aux Etats-Unis, une étiquette énergétique avec la consommation du véhicule en… kWh par 100 miles.
General Motors assure cependant avoir aussi appliqué la méthodologie de l’EPA sur sa Volt : 25 kWh/ 100 miles. Jusqu’ici, tout va bien. Là où ça se corse, c’est quand le constructeur a voulu obtenir un chiffre de consommation classique en mpg (ou l/100 km) afin que le public fasse immédiatement la comparaison avec les véhicules à motorisation thermique ou hybride commercialisés actuellement. Une comparaison très avantageuse pour l’américain, évidemment, mais, on l’a dit, sans raison d’être.
Mais comment alors, avec des kWh, parvenir à une conso mpg (ou l/100 km) ? Une méthode de conversion aurait été établie aux Etats-Unis par le ministère de l'énergie. Mais GM ne s’est pas contenté de l’appliquer, selon Larry Nitz, en charge du programme hybride : « nous avons également basé nos calculs sur les habitudes de conduite des Américains ». Un mode de calcul en tout cas bien obscur, vu de l’extérieur.
En attendant, et en l’absence de véritable règle de calcul mètre-étalon, chacun y va donc de son chiffre, choisissant d’ailleurs en général la méthodologie et l’unité qui lui semblent la plus avantageuse. On trouve ainsi pêle-mêle : l/100 km, des kWh, des kWh/100 km (ou miles, selon le pays), certains allant même jusqu’à avancer des coûts de revient kilométriques (€/km) ! Une hérésie quand on sait en outre la variabilité des tarifs de l’électricité en vigueur dans chaque pays – sans parler des tarifs préférentiels selon l’heure de chargement choisie. Des résultats invérifiables en l’état. Pour la Volt, il faudra attendre la certification officielle de l’EPA… si la Chevrolet finit par être commercialisée ! Quoi qu’il en soit, selon la SAE (Society of Automotive Engineers) aux Etats-Unis, le chiffre de 230 mpg de la Volt a bien peu de chance d’être homologué.
« 0,65 l/100 km et pas besoin de carburant ! »
Exemple criant de cette surenchère, Nissan a voulu répondre à General Motors en avançant sur son Twitter : « Nissan Leaf = 367 mpg (0,65 l/100 km), pas d’échappement et pas besoin de carburant ! »… Un non-sens complet ! On peut d’ailleurs se demander comment Nissan est parvenu à convertir une consommation électrique en consommation de carburant puisque la Leaf est –rappelons-le- une voiture entièrement électrique, et qui ne consomme donc pas une goutte de carburant.
Avec la croissance du marché des hybrides et l’arrivée prochaine de nombreux modèles électriques, il faudra donc rester vigilant face aux chiffres avancés par les constructeurs.
www.autonews.fr/Ecologie/Technologie/Voitures-elec..tion-essence-138628/
Il me semble bien évidement que pour un véhicule électrique que c'est la consommation en kWh/100 km qui est intéressante mais surtout son autonomie.
Pour un véhicule électrique a prolongateur, pour y voir clair, il faudrait comme pour un véhicule 100% électrique indiquer sa consommation en kWh/100 km quand il marche sur la batterie, et sa consommation en L/100 km une fois la batterie épuisées.
D'un autre côté, quand on présente SYSTEMATIQUEMENT les voiture électriques comme ne consommant RIEN, et ne poluant PAS, ça ne dérange personne.
Il faut aussi avouer, que les voitures thermiques pause déjà le problèmes des mesures de consommation.
Mais c'est vrai, pour tous les véhicules à propulsion électrique, qu'il tire leur énergie uniquement de leur batterie, d'un groupe électrogène, ou d'une pile-à-combustible. Il est indéniable qu'il faudra revoir les règles de mesure de la consommation.