Papo06 a écrit: A noter que automoto sur tf1 ainsi que turbo sur m6 ont été pour une fois sans parti pris, ce qui est une bonne chose.
Pascal
Tf1 sans parti pris regarde ce q'ils ont posté sur leur site internet (il faut lire le commentaire de fin.)
Vel Satis : Renault se tourne vers la justice
Mis sur la sellette suite aux dysfonctionnements supposés de ses limiteurs de vitesse, le constructeur a engagé lundi une procédure en référé. Il souhaite obtenir une expertise judiciaire sur la Vel Satis qui se serait mise à rouler à 200 km/h pendant une heure sans que son conducteur ne puisse l'arrêter.
Mis en ligne le 11 octobre 2004
Renault veut faire taire les "rumeurs". Après la multiplication des témoignages sur les dysfonctionnements supposés des limiteurs de vitesse, le groupe a décidé de faire appel à la justice.
La marque au losange a introduit lundi un référé devant le Tribunal de grande instance de Bourges afin d'obtenir en urgence la saisine d'un expert automobile agréé auprès des tribunaux. Le but : examiner la Vel Satis V6 Diesel d'un conducteur de 29 ans qui affirme avoir été bloqué durant une heure à 200 km/h sur l'autoroute A71, entre Bourges et Clermont-Ferrand, le dimanche 3 octobre. Le tribunal a décidé de mettre l'affaire en délibéré à une date ultérieure.
Le témoignage de l'automobiliste, à la télévision comme dans les journaux, a été du plus mauvais effet pour Renault, en plein Mondial de l'automobile. Et qu'importe si un premier expert, mandaté par le constructeur, n'a relevé "aucun dysfonctionnement, tant sur les organes électroniques, mécaniques ou hydrauliques". "Nous avons besoin de la justice pour qu'elle fasse toute la lumière sur cette affaire", explique-t-on chez Renault où certains verraient d'un bon œil la nomination, à terme, d'un juge d'instruction susceptible "d'examiner toutes les circonstances de l'événement, à savoir le véhicule, les circonstances de l'événement et… le conducteur".
Une Mégane dans le Doubs, une autre en Seine-et-Marne, une Vel Satis en Gironde…Comme un terrible engrenage, l'événement de l'A71 a fait ressurgir dans les médias des cas plus anciens mettant également en scène, selon les plaignants, un limiteur de vitesse récalcitrant provenant de véhicules Renault. Mais du côté du constructeur, on refuse l' "amalgame". "On a reçu entre 8 et 10 plaintes de clients auprès de nos concessionnaires. Tous affirmaient avoir eu un accident ou une mésaventure à cause d'un dysfonctionnement du régulateur. Au final, nos analyses n'ont rien montré d'anormal. Nous nous sommes rendu compte que le facteur humain, c'est-à-dire une mauvaise utilisation du véhicule,, expliquait leur problème".
"On essaie d'être le plus transparent possible"
Une affaire douloureuse est actuellement à l'instruction à Orléans où un homme de 39 ans est poursuivi pour "homicide involontaire" après que son Espace est entré en collision avec un autre véhicule situé devant lui, provoquant la mort de son conducteur, âgé de 22 ans. "L'expertise du véhicule est en cours, nous nous prononcerons le moment venu", commente-t-on chez Renault.
Au cœur de cette tempête médiatique, le groupe automobile refuse les accusations d'étouffement de l'affaire lancées ici ou là. "Sur un aspect aussi sensible, on essaie d'être le plus transparent possible, jure-t-on. Les campagnes de rappel, ce n'est pas quelque chose qui nous est inconnu. Dès que l'on identifie un problème sur un modèle ou une motorisation précise, on envoie des courriers en recommandé avec accusé de réception pour que les clients se rendent immédiatement dans nos ateliers. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas".
Parmi tant d'autres, une incertitude demeure. Comment se fait-il que seul Renault soit aujourd'hui concerné par ces incidents supposés ? Une situation d'autant plus étonnante que le constructeur français fait appel à des prestataires pour la fabrication de ses limiteurs de vitesse. Comme l'ensemble de ses concurrents. Qui, a priori, n'ont pas rencontré d'avarie.
Salutations