Bon :
- Airbus : consortium européen qui, bien que basé en grande partie à Toulouse dans les anciens locaux de Sud-Aviation, ne saurait se réduire à la France seule.
- Dassault : a toujours sorti des avions magnifiques mais qu'il n'a pu vendre essentiellement qu'aux pays du Moyen-Orient. Le Mirage 4000 était sublime, mais la France n'en a pas voulu et il n'a donc pas eu le droit de le vendre à l'étranger... Quant au Rafale, il est extraordinaire, mais ne se vend pas dans le monde... Dassault n'a jamais voulu rejoindre le consortium européen de l'époque qui a réalisé l'affreux Eurofighter, mais au final, c'est lui qui se vend le mieux... En fait, Dassault a toujours tellement voulu faire cavalier seul qu'ils se sont retrouvés engloutis dans le groupe Aerospatiale/Airbus...
- Snecma : là encore je voudrais bien savoir quelle proportion représentent les réacteurs Snecma dans le monde aujourd'hui face à la suprématie de Pratt & Whitney, General Electric et Rolls-Royce...
Aux Etats-Unis, on a réussi à vendre deux modèles aux militaires en 50 ans : l'hélicoptère Dauphin, mais c'était pour les garde-côtes, donc pas tout à fait militaire quand même... et le Falcon 20 comme avion de liaison et de détection sous-marine... Et quand Airbus arrive enfin à remporter un marché important, celui des futurs tankers de l'US Air Force, les concurrents américains invoquent un vice de forme et le renvoient à la case départ...
C'est bien d'être patriote, mais notre aviation, quoique de qualité, n'a pas su se hisser à une stature mondiale. Faire de très bons produits si l'on est les seuls à les acheter, ça ne présente pas beaucoup d'intérêt...