Provenance Autoactu.com du 06/07/07
Renault rassuré par l’accueil clients de la Twingo
Définie autour des attentes clients, la Twingo se devait de ne pas les décevoir. Ce serait le cas selon les premiers retours de commandes analysées par le constructeur.
Avec à peine 3 semaines de commercialisation, le constructeur veut rester prudent, mais l’analyse des premières remontées clients serait rassurante. "Nous sommes très au dessus de nos prévisions", assure Hugues Desmarchelier, directeur du segment I (Twingo et Clio). "Cela se passe deux à trois fois mieux que prévu " ajoute Patrick Blain, directeur commercial.
En France, mais également en Italie les commandes des premières semaines représenteraient déjà le tiers de l’objectif annuel (chiffre que le constructeur refuse d’annoncer).
En réalité, la capacité de production de l’usine (210 000 unités) permet au constructeur d’arbitrer entre les deux modèles qui y sont fabriqués : la Clio II et la nouvelle Twingo. Sachant que la Clio II a été immatriculée à 104 000 unités au premier semestre, le constructeur pouvait se permettre un objectif de ventes prudent pour le démarrage de la Twingo. Sa montée en production ayant pour effet de baisser le potentiel de la Clio II dont l’arrêt de fabrication n’est pas, pour l’heure, envisagé. En revanche, dans la composition de la gamme, la Twingo n’étant disponible qu’en 3 portes, la Clio II devrait être recentré sur la version 5 portes.
Après la France, l’Italie et la Slovénie, la Twingo sera lancée ce week-end en Belgique puis en septembre et octobre en Allemagne et en Grande-Bretagne. Sur ce dernier pays qui na pas connu la précédente, il s’agit de faire de la conquête.
Les propriétaires de Twingo I se retrouvent dans Twingo II
"Nous avons eu un accueil très simple des clients qui ont bien compris le design. Les anciens propriétaires de Twingo ont également retrouvé les qualités d’habitabilité et de praticité qui étaient leurs principaux critères de choix", assure Hugues Desmarchelier. Un constat qui ballaie les critiques des journalistes français et conforte le constructeur dans le bien-fondé de sa stratégie.
Ainsi, alors que Fiat a joué sur le caractère "vintage" de la 500 qu’il lance ces jours ci (le 14 juillet en France), le directeur de gamme rappelle que le projet de Renault était totalement différent. "Nous avons voulu donner à Twingo un aspect de vraie voiture, un châssis amélioré, un sentiment de sécurité et une tonalité dynamique". Une réponse à l’analyse des raisons des clients "qui auraient pu l’acheter et qui ne l’achetaient pas".
Les premières commandes montrent également une montée en gamme avec une demande plutôt sur les versions dynamiques (dont la face avant est légèrement différente) et notamment la version GT (14 000 euros). Les versions sport représenteraient la moitié du mix. Enfin, les jeunes, cible affichée par le constructeur, représenteraient 20% des premiers clients soit légèrement plus que ce qu’il escomptait.