Les pouvoirs publics se retirent du projet Renault de batteries à Flins
Le FSI (Fonds stratégique d'investissement) de l'Etat se retire du projet. Le prêt de 100 millions d'euros promis par le gouvernement ne sera pas accordé.
Coup de théâtre ce jeudi en fin d'après-midi et nouveau coup dur pour Renault. Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) de l'Etat se retire du projet de fabrication d'une usine de batteries pour voitures électriques à Flins. Il avait prévu d'injecter 125 millions d'euros, sur un investissement global de 600 millions. De plus, un prêt de 100 millions d'euros promis par le gouvernement n'a finalement pas été accordé.
La fabrication de batteries et de la future petite voiture électrique Zoé à Flins, en région parisienne, été au coeur d'un entretien jeudi entre le ministre de l'Industrie, Eric Besson, et le PDG du constructeur automobile français, Carlos Ghosn, selon une source proche du dossier.
Le projet n'est pas abandonné pour autant. Mais il aura pris un sacré retard. Cest "au début de l'année 2014" seulement que le groupe français doit commencer à produire des batteries électriques lithium ion sur son site des Yvelines, avec un an et demi de retard sur son calendrier initial. Le financement du projet incombera désormais en totalité à Renault , a précisé une porte-parole.
Selon des documents consultés par l'AFP, c'est la maturité de la technologie utilisée par Renault et son partenaire japonais Nissan qui est en cause. Une information diffusée jeudi matin par le quotidien Libération. Le problème est que ces technologies évoluent très vite et qu'"il y a des évolutions permanentes" à prendre en compte, avait fait valoir la direction du site de Flins lors d'un comité d'établissement du 25 mai.
Les deux premiers modèles "zéro émission", les versions électriques de la Fluence (produite à Bursa, en Turquie) et de l'utilitaire Kangoo (assemblé à Maubeuge), doivent être lancés à la rentrée. Le quadricycle Twizy (produit en Espagne) arrivera en fin d'année et la Zoe, assemblée à Flins, à la mi-2012.
il ont céder a quel lobbying cet fois ? si Renault préfère installer son usine de batteries en Turquie âpres il faudra pas venir pleurer