Extrait revue de presse CCFA :
France:
RENAULT A ETE LE PREMIER ANNONCEUR PUBLICITAIRE EN 2008
2 février
Le bilan annuel du marché publicitaire français, publié le 30 janvier par TNS Media Intelligence, révèle que Renault a été le premier annonceur publicitaire l’an dernier, avec un budget de 414 millions d’euros, en hausse de 25,7 %, devant SFR (352 millions), Orange (308 millions) et Carrefour (292 millions).
Le budget de Peugeot s’est élevé à 218 millions d’euros (7ème annonceur français en 2008 ; + 1,8 %) et celui de Citroën à 189 millions (10ème annonceur ; - 1,8 %).
Les annonces gouvernementales relatives à la prime à la casse ont été largement relayées par les constructeurs en 2008 ; du coup, le secteur a concentré ses dépenses en fin d’année. De plus, 44 % des campagnes publicitaires réalisées l’an dernier par les marques d’automobiles se faisaient l’écho de promotions commerciales, soit une proportion historique. (FIGARO 31/1/09, ECHOS 2/2/09)
M. GHOSN CROIT TOUJOURS AU POTENTIEL DE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE
2 février
Dans un entretien accordé le 30 janvier à la chaîne de télévision France 24 en marge du Forum de Davos, Carlos Ghosn, président de Renault et de Nissan, a réaffirmé que 2009 serait « une année difficile » pour l’automobile, mais a assuré qu’il n’était « pas inquiet » pour l’avenir de cette industrie, qui a « beaucoup de potentiel ».
M. Ghosn a indiqué qu’il espérait que les plans de relance et les mesures gouvernementales prises en faveur de l’automobile allaient « atténuer un petit peu le déclin », ajoutant toutefois que la tendance des dernières semaines laissait prévoir des ventes mondiales de 55 millions de véhicules cette année, contre 63 millions en 2008 et 69 millions en 2007.
M. Ghosn a également souligné qu’il n’existait pas de substitut à la voiture et que la demande dans les pays émergents allait « repartir et très fortement ». L’automobile est une industrie « très technique », avec « de nombreuses innovations à venir », dont le véhicule électrique sur lequel l’Alliance Renault-Nissan « investit beaucoup », a-t-il ajouté.
M. Ghosn a par ailleurs déclaré que, dans la période de crise actuelle, « où les marchés sont en recul significatif », il gérait « davantage en termes de parts de marché qu’en termes de montant absolu de ventes ».
En ce qui concerne les contreparties demandées par le gouvernement français pour les aides au secteur automobile, M. Ghosn a indiqué qu’il les examinait « attentivement ». « Nous remplirons ce que nous pourrons », a-t-il déclaré.
Enfin, interrogé au sujet de Nissan, M. Ghosn a observé que les entreprises japonaises étaient confrontées « à une forte réévaluation du yen », de plus de 20 % sur un an, outre la récession et la crise du crédit. « Sur le court terme, de nombreuses entreprises, particulièrement les exportateurs, vont présenter des résultats très médiocres », a-t-il estimé. (FRANCE 24, LCI, AFP 30/1/09, LIBERATION 31/1/09)
M. DETOURBET EVOQUE LE PROGRAMME ENTRY DE RENAULT
3 février
Dans un entretien accordé à L’ARGUS (29/1/09), Gérard Détourbet, directeur du programme Entry chez Renault, indique que les Logan Van et Pick-Up, vendus en France depuis le 16 décembre dernier, devraient représenter 5 % à 6 % des ventes. Il ajoute qu’un 4x4 est en développement, sans donner de plus amples détails. « Au Brésil, nous avons le Stepway, une version un peu S.U.V. de la Sandero, mais nous n’avons pas encore pris la décision de lui faire traverser l’Atlantique », précise-t-il.
M. Détourbet indique par ailleurs que le programme Ultra Low Cost (ULC) lancé en partenariat avec l’Indien Bajaj dispose désormais d’une organisation spécifique coiffée par un patron en Inde. « Mais il existe des passerelles entre les programmes Entry et ULC. Ce projet représente une rupture supplémentaire dans la conception automobile : les produits qui en sortiront seront vendus à 50 % du prix d’une Logan. Ils seront d’abord dédiés à l’Inde, même s’ils pourraient ensuite être commercialisés dans d’autres contrées. Mais nous ne produirons pas de voiture ultra low cost mondiale comme la Logan », explique-t-il.
M. Détourbet souligne par ailleurs que Renault a vendu à AvtoVAZ le droit d’utiliser la plateforme Dacia pour fabriquer le break MCV, le Van et éventuellement une autre caisse, mais pas la berline Logan. « Ces MCV Lada, assemblés à Togliatti par AvtoVAZ, seront distribués dans le réseau Lada en Russie, mais ils ne pourront pas être exportés hors du pays. De notre côté, nous fabriquons à Moscou des Logan (et bientôt des Sandero) siglées du losange et distribuées dans le réseau Renault », détaille-t-il.
Enfin, M. Détourbet indique que Dacia dépasse désormais en France « les 60 points de vente exclusifs sur 350 concessionnaires ». « Le back office reste Renault. C’est le réseau lui-même qui a pris l’initiative de créer des points de vente spécifiques. Cela permet de mieux animer les ventes car un vendeur Dacia ne vend que du Dacia. Nous avons maintenant adopté cette même approche dans la plupart des pays d’Europe occidentale », ajoute-t-il.
RENAULT DEVRA GERER DES PERIODES DE SOUS-ACTIVITE JUSQU’A 2010
3 février
Dans un entretien accordé au PARISIEN, Michel Gornet, directeur général adjoint de Renault responsable des fabrications et de la logistique, explique que le constructeur devra « gérer au moins jusqu’en 2010 » des « périodes de sous-activité », et ce « dans des proportions que l’on n’a jamais connues ». « Au moins pendant le temps de la crise, il faut réfléchir à une autre manière d’indemniser cette sous-activité qui touche non seulement nos usines mais aussi l’ingénierie et les services administratifs », souligne-t-il.
M. Gornet propose d’instaurer un « temps partiel compensé » (TPC) qui permettrait aux salariés « de conserver leur contrat de travail dans l’entreprise ». « Le financement pour limiter le plus possible les pertes de salaire serait obtenu grâce à une contribution collective de l’entreprise, de l’Etat, mais aussi des salariés », suggère-t-il. Ce TPC « permettrait notamment de retenir un personnel qualifié et son savoir-faire », souligne-t-il.
M. Gornet assure par ailleurs que l’objectif de Renault est d’assurer la pérennité de ses sites en France, mais que cela ne pourra se faire que si le constructeur parvient à améliorer la compétitivité de ses usines, notamment « par un allègement des charges qui pèsent sur la fabrication française ». « A cause des problèmes de compétitivité en France, nous sommes obligés d’opérer une répartition des productions en Europe entre l’Est et l’Ouest », ce qui pourrait changer si des mesures étaient prises, insiste-t-il. (AFP, DOW JONES, LA CORRESPONDANCE ECONOMIQUE 2/2/09)