[Renault] News du Groupe

Le constructeur veut relancer ses ventes en Europe grâce aux lancements de la Zoé électrique, de la Clio IV, des nouvelles Logan et Sandero et d'un monospace de Dacia.

Renault met tout en œuvre pour réveiller ses ventes en Europe dès 2012. Le constructeur automobile dont l'image a été écornée par l'affaire de faux espionnage va lancer une «rafale» de nouveautés l'an prochain sur le vieux continent, affirme La Tribune.

A commencer par la rénovation des petits modèles. Le groupe de la marque au losange va ainsi relooker sa Twingo «avec une face avant nettement plus originale», confie le groupe au quotidien économique. Pas le temps de souffler, le groupe présentera ensuite son modèle de voiture électrique Zoé en mars 2012 au salon de Genève avant de le commercialiser au prix de 15000 euros à partir du mois d'août 2012. Son partenaire japonais Nissan, avec la collaboration de Renault, envisage lui de vendre 1,5 millions de voitures électriques d'ici six ans.

Ensuite, les Clio IV débarqueront sur le marché. L'objectif est de produire 450.000 Clio IV par an, affirme La Tribune. Le véhicule sera produit à Bursa en Turquie mais également à Flins, en région parisienne. Cette nouvelle Clio remplacera ainsi les précédentes.
Nouveautés chez Dacia

Concernant la marque Dacia, le groupe compte lancer un «monospace compact». Ensuite le constructeur présentera des modèles renouvelés des Logan et Sandero. Ces véhicules seront vendus sous la marque renault en dehors d'Europe et d'Afrique.

A plus long terme, en 2014, les nouvelles petites citadines produites conjointement avec Smart (Daimler) verront le jour. Une twingo troisième version et une smart à quatre places seront produites sur une même plateforme basée en Slovénie. L'année 2014 devrait également être celle du renouveau des véhicules plus haut de gamme.

Une Leaf sans batterie, c'est combien?

Je pense que Renault et Nissan ont une approche tarifaire cohérente, et que la différence entre une Zoe et une Leaf sera la même que l'écart entre deux modèles de segment différent (Clio / Megane) à équipement / moteur comparables.

Renault doublera ses capacités de production en Russie d’ici 2016

Pour profiter de la croissance du marché Russe, Renault pousse ses capacités de production dans le pays. Le constructeur bénéficiera à partir de 2013 de capacités de production dans l’usine de son partenaire Avtovaz à Togliatti qui complèteront celle de son usine de Moscou.

Dans le cadre de son plan actuel, Renault vise une part de marché de 8% en Russie en 2016 (les objectifs sont 25% pour Lada et 7% pour Nissan, ses deux partenaires).
A cette date, le marché russe est estimé à 4 millions d’unités, ce qui donne un volume de 320 000 véhicules pour Renault en 2016 (1 million pour Lada, 280 000 pour Nissan).
Cette estimation du marché russe (qui deviendrait le premier marché européen devant l’Allemagne) repose sur plusieurs facteurs plaidant pour la poursuite de sa croissance et notamment un parc ancien (13 ans d’âge moyen) et un taux de motorisation deux fois inférieur à la France (240 voitures/1 000 habitants).
Ainsi, après un violent recul en 2009 (-50% et 1,47 million d’unités), le marché est à nouveau en croissance grâce à des primes à la casse en 2010 (+30% et 1,91 million d’unités en 2010) et sur le début de 2011 (+47% et 1,24 million d’unités au premier semestre). En tout le gouvernement russe aura financé 600 000 primes à la casse (d’un montant unitaire de 1 200 euros) en plusieurs programmes dont le dernier s’est clos en juin dernier (les véhicules devant être livrés d’ici octobre).
Si Lada a été le principal bénéficiaire de ces aides (qui mettaient son modèle low-cost la Kalina à 2 800 euros), Renault en a également profité la Logan (vendue sous la marque Renault) devenant la première voiture de marque étrangère, 5e vente sur le marché (41 900 unités au premier semestre).
Renault estime que la croissance de l’économie (4,2% prévue cette année) permettra au marché automobile de poursuivre sur la même tendance. L’association des importateurs (AEB) estime le marché russe à 2,4 millions pour 2011, Renault pense qu’il sera supérieur. “Nous estimons que le marché sera plus proche de 2,7 millions cette année”, a dit Bruno Ancelin, directeur général de Renault Russie.
Compte tenu des droits de douanes (30% à 45% du prix du véhicule), le développement des volumes de ventes est directement connecté à l’augmentation des capacités de production dans le pays.
Actuellement, Renault possède un unique site de production à Moscou dont la capacité de production a été portée de 80 000 unités à 160 000. Depuis mai, le site a atteint la pleine capacité avec 31 véhicules/h et un fonctionnement en 3 équipes (conduisant à l’embauche de 1 000 personnes en 2010).
Renault a investi 400 millions d’euros pour la transformation du site avec notamment la mise en place d’un nouvel atelier de peinture et des outils spécifiques pour gérer la diversité de la ligne qui produira 5 modèles différents.
Le site fabrique actuellement 4 modèles : les Logan et Sandero (en CKD, l’emboutissage étant sous traité), les Mégane et Fluence (en SKD, la caisse étant fabriquée dans l’usine de Turquie, mais prochainement les pièces de carrosseries devraient également être faites en Russie). L’usine se prépare actuellement à la production du Duster qui débutera en fin d’année pour un lancement en 2012.
Les capacités additionnelles, Renault les trouvera chez son partenaire Avtovaz (dont il possède 25% du capital). Dans le cadre de leurs accords, Avtovaz dédiera à Renault 160 000 unités de la capacité de la ligne de la plateforme B0 (Logan) actuellement en cours d’installation à Togliatti.
Cette ligne aura une capacité totale de 300 000 à 400 000 unités et produira également deux Lada (un break Largus et une version utilitaire) et une Nissan (à partir de 2012). Les deux nouveaux modèles Renault issus de cette plateforme entreront en production à partir de 2013.
Cet accord permettra à Renault de fabriquer 320 000 unités en Russie. Le site de Togliatti constitue une réserve de capacité importante lui permettant de pouvoir suivre la croissance du marché si la demande est au rendez-vous. “L’usine de Togliatti a une capacité de 1 million de véhicules en deux équipes. Avec trois équipes, vous pouvez rajouter un demi million”, souligne Bruno Ancelin. Un accroissement possible avec “un peu d’investissement additionnel”, précise le dirigeant.

l'objectif de cette méthode est de réduire le coût complet d'une voiture tout en optimisant la qualité. La méthode consiste à travailler sur l'ensemble de la chaîne de création de valeur, depuis la conception de la voiture jusqu'à la livraison au client final en passant par le dessin de détail de chaque pièce, la coopération avec les fournisseurs, le conditionnement des composants, leur transport, leur approvisionnement au bord de la chaîne d'assemblage jusqu' à leur montage sur la voiture.

Contrairement à PSA, Renault demeure mal implanté sur le marché chinois. La situation devrait changer bientôt, puisque Carlos Tavares annonce une ligne de production sur place à l'horizon 2016.[...]Le partenaire chinois de Renault pourrait être Dongfeng, déjà associé à Nissan pour la production des modèles destinés au marché local.

Le marque au losange va bientôt dévoiler une version provisoire de la Pulse. Une voiture compacte destinée dès janvier 2012 à l'Inde et peut-être ensuite à d'autres pays.

Les ventes de Renault en Inde vont-elles enfin se mettre à « pulser » ? Le constructeur au losange va profiter fin octobre de la première édition du Grand Prix d'Inde de Formule 1, dont il motorise certaines écuries vedette, pour dévoiler le concept car de la Pulse. Une nouveauté dont il espère qu'elle deviendra à terme rien de moins que le véhicule le plus vendu de sa gamme dans le sous-continent.
Sa version définitive sera présentée en janvier prochain au Salon de New Delhi, pour des premières prises de commandes, puis commercialisée dans la foulée. Face à la domination locale de la Maruti Suzuki Swift, la marque française a bien besoin, comme ses concurrentes, d'un petit modèle rudimentaire nettement inférieur à 4 mètres de long. En Inde, où le pouvoir d'achat des nouveaux automobilistes est limité, quatre voitures sur cinq mises en circulation sont des petites compactes.
Dans le cas de la Pulse, il s'agit en fait d'un dérivé de la nouvelle Nissan Micra, dont il partage l'architecture technique (plate-forme V). Le modèle sera assemblé comme elle dans l'usine toute récente de Chennai. « Renault va bâtir une voiture sur la plate-forme V », indiquait jeudi dernier Carlos Ghosn, le patron de Renault et de Nissan.
Du coup, de même que la marque japonaise exporte déjà sa Micra de l'Inde vers d'autres marchés mondiaux, la prochaine Renault pourrait également être destinée à d'autres pays. Peut-être pas l'Europe de l'Ouest pour ne pas marcher sur les pieds de la Twingo, mais pourquoi pas ailleurs.
Les regards se tournent déjà vers le Brésil, un autre paradis des « carro popular » animées par des moteurs d'un litre de cylindrée. Renault a promis l'arrivée de treize nouveaux modèles d'ici à 2016 et n'a pour le moment rien à proposer de plus petit que sa Clio d'ancienne génération, assemblée en Argentine, et la Sandero brésilienne, qui se vend bien mais qui est déjà chère par rapport à la moyenne du marché. A entendre les responsables de l'usine de Curitiba (Etat du Parana), qui vont accroître les capacités de 100.000 autos par an d'ici à la mi-2013, l'arrivée d'une petite voiture « de base » n'est pas imminente. En outre, deux options techniques seraient encore possibles : prendre la plate-forme V de la Micra ou bien raccourcir celle de la Sandero.
Sur le marché indien, les ventes de Renault sont en dessous des estimations d'il y a quelques années, car le partenariat imaginé avec Mahindra & Mahindra a capoté, et le modèle Logan, supérieur à 4 mètres de long, s'est trouvé fortement taxé. Contrairement au Brésil ou à la Russie, l'Inde ne figure pas dans les dix premiers marchés du groupe.

En outre, deux options techniques seraient encore possibles : prendre la plate-forme V de la Micra ou bien raccourcir celle de la Sandero.