Romain Grosjean : "Avec un peu de chance, un très beau résultat était possible"
Romain nous livre ses réflexions sur ses débuts à l’Albert Park. Un week-end commencé comme un conte de fée mais qui s’achève sans le happy end qu’il méritait.
Romain, c’est vraiment une déception pour vous. Racontez-nous ce qui s’est passé…
D’abord, mon départ n’a pas été fameux et nous devrons comprendre pourquoi Ensuite, je crois que Pastor (Maldonado) a heurté ma voiture et c’était déjà fini, ma course était terminée. C’est frustrant parce que je voulais vraiment rallier l’arrivée et même monter sur le podium. Mais il y aura d’autres courses.
Le contact s’est bien produit avec Maldonado. Donnez-nous votre version de l’incident…
D’après moi, il a freiné bien trop tard et il m’est arrivé dessus pour toucher ma roue avant droite, ce qui a brisé la direction. J’ai fait en sorte de rester prudent pendant les premiers tours, mais je ne peux pas contrôler les autres pilotes et je ne pouvais rien faire pour l’éviter. Tant pis, c’est la course et je suis certain que le week-end prochain sera bien meilleur.
En regardant les images, vous lui laissez suffisamment de place. A la réflexion, auriez-vous agi différemment ?
Nous avons tous ralenti au virage 12 pour respecter les drapeaux jaunes et je pense qu’il en a profité. Je ne pouvais pas aller virer dans les graviers, juste pour laisser le passage. Je ne conduis pas un 4x4 ! Lorsque vous dépassez quelqu’un, vous devez au moins lui laisser assez d’espace pour que sa voiture reste sur la piste. Et ce n’était pas le cas.
Que s’est-il produit au départ ? Etait-ce difficile ?
Le départ était bon, mais j’ai eu tout de suite un ennui pour passer la seconde. Il faudra vérifier pourquoi sur les datas. La course suivante est dimanche prochain. Aussi nous allons tout reconstituer pour voir où nous pouvons nous améliorer afin de revenir plus forts.
La bonne nouvelle, c’est que la voiture se montre performante. Cela renforce-t-il votre confiance avant la Malaisie ?
La voiture est en effet très performante. Je suivais le rythme de ceux qui me précédaient et j’attaquais. Aussi, avec un peu de chance, un très beau résultat était possible aujourd’hui. Je suis déçu pour l’équipe parce qu’elle a fourni tellement d’efforts pour nous donner une bonne voiture !
La déception est grande, mais pouvez-vous tirer un trait rapidement et penser à dimanche prochain ?
J’aimerais bien que nous soyons en train de discuter après la cérémonie du podium ! Mais c’est comme cela et demain matin, ce ne sera plus qu’un souvenir. Nous partons en Malaisie maintenant. C’est un de mes circuits préférés et je vais donner le maximum pour y obtenir un bon résultat.
La deuxième manche du championnat du monde nous conduit à Kuala Lumpur, du 23 au 25 mars, où l’équipe cherchera à construire sur le potentiel affiché en Australie ce week-end.
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« En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis. »
Winston Churchill