[GP] Suzuka 2011 (Japon)

vivement que les droit de la F1 partent sur France 2

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... les commentaires assurés par le duo Lionel Chamouleau / Patrick Montel, aidés de Jean-Paul Olivier sur la moto suiveuse

et y faut se dire que ça sera jamais pire que TF1 et "les tournant" de la saison tout les quart d'heure

Renault a dit non à un projet d'équipe 100% française :
Ecrit le jeudi 06 octobre 2011 à 09:08, par Gregory Demoen

Lotus Renault GP a failli devenir Renault GP à compter de l’année prochaine autour d’un projet entièrement français, qui aurait vu le retour de Romain Grosjean et de la Marseillaise en Formule 1. Une information rapportée dans le dernier numéro du magazine français Auto Hebdo.

Le projet a finalement capoté en septembre dernier après la volte-face de dernière minute de Renault, qui a préféré jouer la sécurité en prolongeant et renforçant son partenariat avec Red Bull Racing pour une période de cinq ans.

L’objectif de ce projet était d’offrir une crédibilité et une visibilité à Renault en Formule 1 à partir de 2012, le Losange n’utilisant que très peu sa présence en F1 dans sa communication marketing. Renault devenait le sponsor titre de son ancienne équipe, en lieu et place du Group Lotus – qui prenait la porte de sortie – pour 15 millions d’euros annuels sur une période de cinq saisons. Total, déjà partenaire technique et financier de l’écurie, apportait une rallonge de cinq millions d’euros par an pour permettre la titularisation de Romain Grosjean. Le châssis devenait un Renault GP, avec le retour aux couleurs historiques du constructeur français et de la Marseille comme hymne officielle de l’équipe.

Un projet 100% français donc, qui aurait permis le retour d’un pilote tricolore en Formule 1 à partir de l’année prochaine. Ce projet ne verra toutefois jamais le jour. Le directeur marketing monde de Renault s’est rétracté en septembre dernier, certainement influencé par ceux qui ne voulaient plus entendre parler d’une écurie Renault F1, après le traumatisme laissé par Flavio Briatore et le scandale du crashgate de Singapour.

Au lieu de remettre la France en avant en Formule 1, Renault, constructeur automobile français, a préféré prolonger et renforcer sa coopération avec Red Bull Racing. Une coopération élargie qui lui permettra maintenant l’exploitation marketing et publicitaire des résultats et de l’image de l’équipe autrichienne, dont son pilote Sebastian Vettel devrait être sacré ce week-end à Suzuka.

L’échec de ce projet aura assurément des conséquences sur le futur de l’écurie d’Enstone. Le plan B d’Eric Boullier et Gérard Lopez est maintenant le Group Lotus de Dany Bahar, qui a une option pour racheter une partie de l’équipe d’ici la fin 2012. Il se murmure toutefois en Malaisie que les dépenses pharaoniques du Group Lotus commencent à faire grincer des dents, d’autant plus que les résultats se font attendre. Et on commence à parler d’une possible privatisation du constructeur automobile fondé par Colin Chapman, qui appartient actuellement à l’Etat malais par l’intermédiaire de Proton, voire même d’une vente à… Tony Fernandes. L’homme d’affaires malais n’a jamais caché son souhait de racheter le Group Lotus, et il a récemment renforcé ses liens avec le gouvernement par la prise de participation de près de 20% du capital de la compagnie aérienne nationale Malaysia Airlines, via sa société AirAsia.

Autre conséquence, quid du partenariat moteur entre Renault et Lotus Renault GP, dont le contrat expire fin 2012 ?