La notion de vice caché trouve son origine dans le Code civil, notamment les chapitres qui concernent les relations entre le vendeur et l'acheteur (Chapitre IV des obligations du vendeur)
D'abord,
- Article 1625 : La garantie que le vendeur doit à l'acquéreur, a deux objets : le premier est la possession paisible de la chose vendue ; le second, les défauts cachés de cette chose ou les vices rédhibitoires.
La prise en charge du vice caché est une deux parties de l'obligation du vendeur en matière de garantie.
Pour être plus clair, je reprends l'excellente définition donnée sur le site
www.321auto.com :
"Un vice caché est un problème ou défaut affectant la voiture et non visible à l'œil."
Pour pouvoir faire jouer la garantie légale, il faut que le vice réponde à certaines conditions:
Le vice doit être caché. Un vendeur n'est pas tenu de garantir les défauts apparents d'une voiture (ceux qu'un acheteur aurait pu déceler par un examen visuel attentif). Par exemple : pneus usés, corrosion importante, certaines pièces visibles sans démontage, peinture rayée...
Le vice doit rester inconnu à l'acheteur. Ceci n'est plus le cas lorsqu'un problème, même non apparent, a été porté à la connaissance du nouvel acquéreur.
Le vice doit être d'une particulière gravité. La gravité du vice caché doit être telle que la voiture soit "impropre à l'usage auquel elle est destinée" (compte tenu de son âge, kilométrage, prix payé…) ou que l'usage qu'on puisse en faire soit considérablement réduit. Les litiges portent souvent sur l'interprétation de ce point.
Le vice doit déjà exister, ou être à l'état de germe au moment de la vente ou à la livraison de la voiture"
En gros,
l'alternateur qui tombe en rade, c'est une panne.
Si les renaults de modèle x voyaient leurs injecteurs tomber en panne tous les x kms, à cause par exemple d'un défaut de conception, c'est un vica caché.
Voilou.