Bonsoir,
C'est avec intérêt que j'ai lu les explications de #JAMA170, ayant une twingo 3 0.9 TCE 95 CV
et
procédant de la même méthodologie de conduite, ce qui me fait dire que je confirme les propos ici évoqués.
J'ai été un peu plus loin dans la démarche et de me poser la question quelle est la différence physique qui fait qu'une EFB résiste moins qu'une AGM ?
Si j'ai bien compris, le principe de l'AGM repose sur le transfert de la masse volumique de l'électrolyte que représente l'acide sulfurique (1.83 g/cm3) en eau (1 g/cm3).
Or la tension de récupération d'énergie délivrée par le ESM génère une tension telle que les batteries de type EFB ne sont pas capable d'absorbées dans le temps une telle quantité d'énergie sans mettre en péril leur pérennité (30 mois) qui par augmentation de la charge, de la pression liée à un excès de densité détériore les plaques d'échanges .
A contrario les batteries AGM elles sont conçues avec des plaques supplémentaire au ELP, destinées à absorber ces phases de surcharges en captant en partie l'acide sulfurique, le restituant sous forme d'eau.
Cette captation, augmente donc la ""résistance"" de l’électrolyte devenu moins dense, et moins conducteur.
Physiquement, la batterie AGM est devenue un condensateur variable chimique.
De plus, depuis le post de JAMA170 (mars 2018) un petit événement climatique ne vous a certainement pas échappé.
En effet durant l'été 2022, il n'a pas été rare d'avoir des températures excédant les 40 °.
Et là encore la batterie EFB a vieilli plus vite, puisque ses caractéristiques intrinsèques n’excède pas 40°.
Enfin pour être complet, pourquoi les constructeurs de batteries s'imposent-ils une réglementation technique propre au S&S ....et se font-il obligation de respecter les normes européennes EN 50342-1:2015 et EN 50342-6:2015 ?