GP du Brésil à São Paulo
4.309 km
71 tours
305.909 km
Vendredi 5 novembre
Essais L1 : 13h à 14h30
Essais L2 : 17h00 à 18h30
Samedi 6 novembre
Essais L3 : 14h à 15h
Qualification : 17h
Dimanche 7 novembre
Course : départ à 17h
L'œil du pilote avec Robert Kubica :
Il règne toujours une bonne atmosphère à Interlagos grâce aux fans brésiliens, toujours passionnés. C’est une de ces courses qui est généralement enthousiasmante, souvent à cause de la météo, qui est imprévisible. Globalement, le circuit présente un réel défi que j’aime relever, c’est un tracé que j’apprécie.
C’est un circuit assez traditionnel qui présente des sections intéressantes. Il y a des virages en montée, puis en descente au milieu du tour, et quelques zones de freinages en aveugle. Ensuite, une longue section toute en montée s’étend du dernier virage jusqu’à la ligne droite d’arrivée. On ne se rend pas bien compte de la montée à la télévision mais il est important d’y avoir une bonne traction et de la puissance car la route est longue jusqu’au premier virage.
La mise au point doit répondre à une gamme importante de virages, rapides et lents. De plus, la surface de la piste est bosselée. Il faut que la voiture reste fine et facile à piloter. Comme toujours, il faut trouver le bon compromis entre les appuis et la vitesse de pointe car il est nécessaire d’être compétitif sur les longues lignes droites sans être pénalisé dans les portions sinueuses.
Interlagos est un circuit qui présente de bonnes opportunités de dépassements, la meilleure étant au premier virage. Si on se trouve dans le bon sillage dans la ligne droite, on peut freiner tard et passer à plonger l’intérieur. L’an passé, certaines voitures avaient une mise au point piste sèche et d’autres pour piste mouillée. On a pu constater une grande différence de vitesse entre certaines d’entre elles.
Le circuit devient très difficile lorsqu’il pleut, surtout parce que la pluie y est habituellement très abondante et bon nombre de rigoles se forment. De plus, l’eau stagne sur la piste à certains endroits. Les organisateurs on fait du bon travail récemment en créant des zones de drainage et cela a beaucoup aidé.
2009 :
Qualif:
1 Rubens Barrichello Brawn-Mercedes 1:19.576
Course:
Mark Webber RBR-Renault
Jenson Button fini cinquième et s'adjuge le titre de champion du monde.
Fernando Alonso mis hors course dès le premier tour du Grand-Prix du Brésil, Renault a assisté, impuissante, à la résurrection de BMW Sauber et à son premier podium de l’année par l'intermédiaire de Robert Kubica. L’écurie Alémanique en a profita pour marquer 8 points précieux et Renault chuta à la 8è place du championnat constructeurs.
Bon grand prix a tous.