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[Fluence] Fluence ZE (modèle de série)

Jeu 15 Avr, 2010 16:04
Renault présente les designs définitifs de Renault Fluence Z.E.


Fluence ZE
Dernière édition par larry.kubiak le Dim 02 Oct, 2011 09:10; édité 3 fois
Jeu 15 Avr, 2010 16:04
rpm91
Modérateur PR
Jeu 15 Avr, 2010 16:04
A mon avis, elle mérite son topic à elle, non?
Sam 01 Oct, 2011 18:10
Allez, quelques éléments concrets :
pedro78200
Administrateur
Sam 01 Oct, 2011 19:10
Tiens... hier j'ai vu une sur l' A13... a 70km/h et en warning....

Dim 02 Oct, 2011 13:10
Combien y aura-t-il (lors du lancement) de concessions Renault agréée pour la vente et le SAV des voitures électriques ?
Dim 02 Oct, 2011 15:10
A ma connaissance, tout le réseau france pourra vendre des Renault ZE et il y aura une partie du réseau agréé et équipé pour le SAV et l'entretien
Ven 07 Oct, 2011 06:10
http://www.autonews.fr/Essais/Contacts/essai-renault-flue..9/?sitemap_news=true

Citation:
Essai exclusif : Renault Fluence Z.E.

Par Léo MINGOT d'Autonews.fr | Jeudi 6 Octobre 2011


Après des années de promesses et d'annonces fracassantes, Renault sort enfin du bois et nous présente son premier véhicule entièrement électrique : Fluence Z.E. Nous sommes donc désormais en mesure de juger de la qualité et de la viabilité de l'offre "zéro émission" du constructeur au losange. Alors, l'électrique : révolution ou rêve insensé ? Autonews vous offre en exclusivité le tout premier essai de cette Renault électrique.

Depuis un certain nombre d'années, l'écologie et la réduction de la pollution des véhicules sont devenus des thèmes primordiaux dans le monde de l'automobile. Ainsi, de nombreux constructeurs ont alors planifié leur action vers un futur propre et ont tiré des plans sur la comète avec des technologies diverses, réalisables plus ou moins rapidement. Tandis que beaucoup se sont tournés pour le court terme vers l'hybride, Renault lui, a voulu tirer son épingle du jeu faisantle pari de l'électrique accessible à (presque) tous. Inutile de préciser que le scepticisme fut de mise pour beaucoup et nombreux ont alors dénoncé un énorme coup de bluff ou le camouflage d'un retard flagrant dans l'hybride. Le losange, de son côté, décrivait ce mode de propulsion comme étant un "gadget" et annonçait que l'avenir était au tout électrique, technologie dans laquelle il serait très vite le leader.

L'offensive électrique a débuté au début de l'année 2011 avec le trio franco/nippon Mitsubishi i-Miev, Peugeot Ion, Citroën C-Zéro puis avec la Leaf de Nissan, allié du losange. Ces véhicules, au regard des prestations offertes, sont proposés à des tarifs plutôt élitistes (+ de 30 000 €) et ne sont ainsi pas accessibles au commun des mortels. Renault compte remédier à ce surcoût et ainsi se démarquer de la meute, en vendant ses véhicules sans les batteries et en proposant des forfaits de location pour ces dernières. En plus de réduire le coût d'achat du véhicule, l'autre argument mis en avant par le Losange est le fait que le client n'a pas à se soucier de l'usure des batteries et de leur remplacement.

Ainsi la Fluence Z.E. sera commercialisée dès la fin du mois d'octobre à un tarif débutant à 20 900 € (bonus écologique de 5 000 € déduit) et s'affiche donc à peu de chose près au même prix que la version thermique diesel. Bien entendu, à cela s'ajoute l'abonnement pour la location des batteries qui démarre à 82 € par mois (pour une limite de 10 000 km par an et un engagement sur 36 mois). A noter que le forfait kilométrique peut être augmenté et la durée d'engagement diminuée, cela fait bien évidemment grimper la note (au maximum 148 € par mois pour un forfait de 25 000 km annuels et un engagement sur 12 mois). Au vu de ces données, l'achat de cette Fluence Z.E. ne semble pas excessif pour les clients habituels de ce segment, la location des batteries étant en partie compensée par l'avantage de coût de l'électricité par rapport aux carburants habituels à base de pétrole. Reste à savoir maintenant ce que vaut cet engin du futur sur la route, avec une utilisation "normale".



La Fluence Z.E., basée sur le modèle thermique du même nom, est visuellement presque identique à celui-ci, à quelques détails près. Notre modèle d'essai arbore une peinture "bleu Energy", spécifique à la gamme Z.E., qui lui va à ravir. Extérieurement, les différences avec son homologue diesel se limitent à une calandre spécifique plus ouverte, des feux arrière redessinés et un certain nombre d'éléments bleutés comme les phares, la grille de calandre et les logos. Ce package "électrifié", associé au silence de fonctionnement, nous vaudront d'ailleurs un certain nombre de doigts pointés ainsi que quelques pouces levés, agrémentant notre passage dans les rues de Lisbonne, lieu de l'essai de la "soucoupe roulante" de Renault. Si cela n'est pas vraiment visible au premier coup d'oeil, le gabarit de la voiture a été modifié avec 13 cm de plus en longueur, ajoutés au porte à faux arrière : il fallait bien loger les batteries au dos de la banquette arrière, sans perdre en habitabilité intérieure.

Ces batteries Lithium Ion, qui grèvent la capacité du coffre de 213 l (317 l au lieu de 530 l sur la Fluence diesel) malgré l'allongement du véhicule, ajoutent un poids de 280 kg sur le train arrière. Renault annonce donc une bonne répartition des masses avec 54% du poids sur l'arrière du véhicule. Le train arrière a donc été renforcé, mais le châssis reste celui de la Fluence thermique. Le moteur électrique fournit une puissance de 70 kW (95 ch) et surtout un couple maxi de 226 Nm disponible presque immédiatement. Mais ces valeurs ne doivent pas être comparées à celles d'un véhicule thermique, car le fonctionnement du moteur et la disponibilité de la puissance ne sont pas du tout les mêmes.

Une fois installé à bord de ce modèle de civisme automobile, pas de révolution. Le tableau de bord est pratiquement identique à celui de la Fluence "normale". Seuls le compteur de vitesse et la jauge d'autonomie sont cerclés de bleu, et une petite jauge indique la puissance instantanée utilisée. On est donc loin du côté futuriste d'une Toyota Prius ou d'une Opel Ampera mais au moins, on garde les qualités de la Fluence telles que la très bonne habitabilité. Pour le démarrage, là encore on reste dans le très classique avec une basique clé de contact. En revanche, et c'est là la magie de l'électrique, aucun bruit ne se fait entendre et la voiture avance en toute discrétion, à la manière d'un engin furtif venu d'un autre monde, mis en mouvement par une force obscure.

La Fluence Z.E. se conduit à la manière d'une automatique, avec deux pédales (accélérateur et frein) et un levier permettant de sélectionner la marche avant, marche arrière et frein de parking. Mais le plus étonnant reste son potentiel d'accélération dès l'arrêt, du fait du fonctionnement "on/off" de son moteur électrique. A tel point que l'on se prend vite au jeu du départ arrêté fulgurant en s'amusant régulièrement à "taper" les grosses berlines allemandes au feu rouge, le tout dans un grand silence.



Bien sûr, cette Z.E. n'est pas une sportive, mais l'association de la réponse instantanée de l'accélérateur au silence de fonctionnement, offrent au conducteur un réel agrément de conduite et un certain plaisir. De plus, même si la ville s'avère être le terrain de jeu privilégié des véhicules électriques, notre Fluence reste très à l'aise sur le réseau secondaire, et même sur autoroute, où les reprises demeurent suffisamment vigoureuses. Le confort demeure alors très bon, même si l'amortissement se montre plus sec que sur son équivalent thermique.

L'un des seuls reproches que l'on puisse lui faire concerne le train avant, régulièrement débordé par les évènements. Cela est à mettre sur le compte du couple disponible instantanément sur les seules roues avant, mais aussi sur le fait que ce train avant se trouve quelque peu délesté par rapport à la version thermique à cause du surplus de poids à l'arrière. Ainsi, notre Fluence ne sait plus vraiment où donner de la tête si on a le malheur d'avoir le pied trop lourd en plein virage. Mais là encore, il faut garder à l'esprit que même si elle se révèle amusante, la Fluence Z.E. n'a pas pour but de rivaliser avec une Mégane RS. Il n'empêche qu'elle a beau être totalement électrique, elle n'en est pas moins une vraie voiture. On est donc très loin du préjugé récurrent sur les véhicules électriques qui tend à les assimiler à des "voitures de golf".

Bon, parlons maintenant du sujet qui fâche. Renault annonce une autonomie de 185 km en cycle mixte, c'est à dire avec une conduite des plus souples et sans climatisation. Mais la marque admet aussi que cette autonomie peut chuter à... 80 km en "conditions extrêmes", par exemple si la température extérieure est très forte, que la climatisation est à fond et que l'on est en permanence "pied au plancher". Dans tous les cas, il faut bien intégrer qu'une voiture électrique ne peut remplacer son homologue thermique sur tous les terrains et qu'elle reste essentiellement destinée aux courts trajets quotidiens. Durant notre essai, nous sommes passés par un ensemble de conditions de circulation relativement varié (ville, bouchons, autoroute et nationale) et avons parcouru plus de 60 km en utilisant environ la moitié de la batterie. Ce qui nous ramène à une autonomie proche de 130 km pour quelqu'un qui n'adopterait pas forcément l'éco-conduite.



Enfin, le deuxième point négatif concerne le très faible développement actuel du réseau de bornes de recharge, l'électrique ne s'adresse pas vraiment à tout le monde. On pense notamment aux gens qui, habitant en plein centre-ville dans un logement collectif, auront de grosses difficultés (pour le moment), à recharger leur voiture pendant la nuit. Reste que les objectifs de Renault restent pour l'heure assez modestes (réalistes, en fait), avec 30% de la production pour les particuliers, le reste aux flottes.

Autant le dire franchement, nous partions pour cet essai avec de nombreux doutes, dans l'idée de découvrir un véhicule plutôt "exotique" et aux prétentions commerciales un peu trop ambitieuses. Nous en sommes repartis avec la sensation d'avoir essayé un véhicule abouti, offrant des sensations de conduite inédites et dont le succès commercial ne semble pas si incertain. Cette Fluence Z.E. est à même de répondre aux besoins d'une clientèle péri-urbaine avertie, c'est à dire consciente des limites de l'électrique. Et si on ne cherche pas absolument à la comparer à une voiture thermique, on se rend compte que cette auto est pleine de qualités. Ainsi, Renault souhaite devenir le leader de la voiture électrique et semble bien parti pour y arriver. Bien parti, pas encore arrivé.
Ven 07 Oct, 2011 08:10
Très bon article, et qui reflète bien la réalité .

Just1
Graphiste
Ven 07 Oct, 2011 10:10
Essai intéressant
j2c
Membre d'honneur
Ven 07 Oct, 2011 10:10
Le seul point négatif du ZE, c'est sa recharge.. qui risque de mettre en péril le système de production d’électricité à certaines périodes de l'année;

Essentiellement en été où on dépasse déjà la capacité max de nos centrales;. qui doivent utiliser des dérogations pour détruire la faune et la flore environnante en rejetant de l'eau chaude dans les rivières

J'avais souligné ce point le 8 octobre dernier (il y a un an);. lors de la conférence de presse, il était resté sans réponse.

Je retrouve dans l'article, ce que j'avais vu sur la voiture quand je l'ai essayée : bon article
Ven 07 Oct, 2011 10:10
Tant que le % des ventes de véhicules électriques restera anecdotique, ca ne devrait pas poser de gros soucis.
Quand il y aura 20% de véhicules électriques qui se rechargeront tous en même temps, ce sera une autre histoire
Ven 07 Oct, 2011 11:10
Et le problème reste à résoudre avec ou sans voiture électrique.
Mais au moins l'énergie électrique peut être produite avec des moyens renouvelables. Ceux qui possèdent par exemple de la surface et des moyens pourraient produire l’électricité nécessaire à leur véhicule chez eux. Je me verrais bien avec 1 abris voiture équipé de sa surface en capteur photoélectrique et/ou d'une éolienne domestique.

Ven 07 Oct, 2011 12:10
larry.kubiak a écrit:
Tant que le % des ventes de véhicules électriques restera anecdotique, ca ne devrait pas poser de gros soucis.
Quand il y aura 20% de véhicules électriques qui se rechargeront tous en même temps, ce sera une autre histoire

Il n'y a aucune fatalité à ce que tout le monde recharge en même temps.

De plus, si les possesseurs de VE ont le même kilométrage moyen par an que les possesseurs de voitures thermique, cela fait 13000km/an.

Soit en moyenne 35km/jour.

Donc ces VE ne "consommeront" chaque jour en moyenne que 20 à 25% de leur capacité.
j2c
Membre d'honneur
Ven 07 Oct, 2011 12:10
avec la technologie actuelle, c'est illusoire.

Il faut quand même bien voir qu'une éolienne, ne fonctionne que quand il y a du vent. qu'elle consomme de l'énergie quand on la fabrique (fonderie diverse pour le métal)

Le photovoltaïque fonctionne le jour, alors qu'on a besoin d'électricité la nuit.. la quantité de batteries nécessaire pour stocker le courant est colossale (1kw pendant plusieurs heures de charges).. c'est encore pire.. sans aides de l'état, le truc n'est tout bonnement pas énergétiquement rentable : le coût énergétique à la production est relativement élevé.

Juste histoire de voir d'avoir une idée;. ma consommation électrique en heure pleine et en heure creuse est strictement identique.. je vous laisse imaginer le pic de consommation supplémentaire en heure creuse si je rechargeait ma voiture;

La disponibilité de l'énergie électrique, sera un problème dans les prochaines années (notre consommation n'arrête pas d'augmenter alors que nos appareils consomment moins qu'il y a 10 ans;. mais on en a plus)

Ce que l'article ne dit pas, mais Renault ne vend pas la voiture avec la batterie. La batterie est louée. c'est sans doute l'élément le plus polluant du véhicule.
Ils s'assurent comme celà que le client a toujours une batterie opérationnelle (tout le long de la vie du véhicule). Ils s'assurent également que les batteries usagées ne se retrouveront pas au bord de la route (comme c'est le cas avec nos batterie au plomb )
Ils ont mis en place un système de remplacement rapide de la batterie sans opération humaine : la voiture passe sur une station, la batterie est décrochée et passe sous la voiture. pour être remplacée par une autre par la même opération, et ce en quelques minutes.

Ce genre de station ne sera pas disponible en France .. seuls les émirats arabe (si ma mémoire est bonne) seront équipés de telles stations.

Ce genre de système permet donc de charger des batteries quand l'énergie est disponible, et de l'utiliser à un autre moment, mais ça nécessite un stock plus important de batterie.
Ven 07 Oct, 2011 12:10
j2c a écrit:
avec la technologie actuelle, c'est illusoire.

Il faut quand même bien voir qu'une éolienne, ne fonctionne que quand il y a du vent. qu'elle consomme de l'énergie quand on la fabrique (fonderie diverse pour le métal)

Le photovoltaïque fonctionne le jour, alors qu'on a besoin d'électricité la nuit.. la quantité de batteries nécessaire pour stocker le courant est colossale (1kw pendant plusieurs heures de charges).. c'est encore pire.. sans aides de l'état, le truc n'est tout bonnement pas énergétiquement rentable : le coût énergétique à la production est relativement élevé.

Sauf que justement, contrairement à ton four électrique ou ta machine à laver, la voiture électrique permet de stocker de l'énergie.

Si les panneaux photovoltaïques ne fonctionnement pas la nuit, ce n'est pas grave, les VE peuvent se recharger le jour, sur le parking de ton entreprise, pendant que tu travailles. Et tu utilises cette énergie produite en journée pour rentrer le soir chez toi, quand il commence à faire nuit.

Si tu as des centrales nucléaires, qui fonctionnent pour rien la nuit, tu charges la nuit pendant que tu dors, pour utiliser cette énergie le lendemain en journée par exemple.

etc...

Les VE étant la plupart du temps à l'arrêt (largement plus de 90% du temps), ils peuvent servir à emmagasiner de l'électricité à un moment où la production dépasse la demande.

Avec un peu d'intelligence dans les compteurs électriques, et une politique tarifaire adaptée, les VE peuvent être un allié des producteurs d'électricité pour lisser la demande.
En effet, à l'heure actuelle, le photovoltaïque n'est d'aucune utilité pour pallier au pic de consommation l'hiver vers 19h quand il fait nuit.

Avec ton four électrique qui te sert à préparer le diner, tu n'as pas cette souplesse de délai entre la consommation d'énergie et sa restitution.

NB Il y a même des projets de SmartGrid -V2grid, pour permettre aux VE branchés sur le réseau de FOURNIR de l'électricité au réseau dans les périodes de pic de conso.

Mal utilisé, les VE en masse seraient mauvais.
Bien utilisé, les VE en masse seraient neutre pour le réseau.
Très intelligemment utilisé, les VE en masse seraient bons pour le réseau.
Dernière édition par navidad le Ven 07 Oct, 2011 13:10; édité 10 fois
j2c
Membre d'honneur
Ven 07 Oct, 2011 13:10
navidad a écrit:
Si tu as des centrales nucléaires, qui fonctionnent pour rien la nuit, tu charges la nuit pendant que tu dors, pour utiliser cette énergie le lendemain en journée par exemple.

euh.. elle fonctionnent pour quelque chose la nuit, c'est pour ça qu'on a des heures creuses...

navidad a écrit:
Si les panneaux photovoltaïques ne fonctionnement pas la nuit, ce n'est pas grave, les VE peuvent se recharger le jour, sur le parking de ton entreprise, pendant que tu travailles. Et tu utilises cette énergie produite en journée pour rentrer le soir chez toi, quand il commence à faire nuit.


j'avais pas pensé au cas où tu poses ta voiture au parking entreprise : bienvu

navidad a écrit:
NB Il y a même des projets de SmartGrid -V2grid,


je connaissais pas.. sur le même principe, il y a en France le lac blanc/lac noir qui se servent de l'eau pour stocker de l'énergie;. (on pompe l'eau quand on a de l'énergie en rabe, et on fait tourner des turbines quand on en a plus)

mais reste le rendement de ce système.. la meilleure méthode possible serait de ne pas produire l'énergie qu'on a pas besoin (ce qui est impossible avec le nucléaire)

Ven 07 Oct, 2011 13:10
j2c a écrit:
euh.. elle fonctionnent pour quelque chose la nuit, c'est pour ça qu'on a des heures creuses...

Oui et Non. Je vois plutôt de problème dans l'autre sens.
C'est parce qu'elles fonctionnaient dans le vide la nuit, qu'on a créé les heures creuses, pour limiter le gâchis.
Mais il y a encore de la marge.
j2c
Membre d'honneur
Ven 07 Oct, 2011 13:10
quand je vois que ma consommation EDF est identique en heure pleine qu'en heure creuse.. et qu'il y a que 8h sur 24 en heure creuse.. j'imagine pas ce qui se passerait si tout le monde consommait le double en heure pleine.. (surtout en hiver avec le chauffage électrique)
Ven 07 Oct, 2011 13:10
On peut voir les courbes de consommations sur ce site :
http://clients.rte-france.com/lang/fr/visiteurs/vie/tableau_de_bord.jsp

Il y a bien un creux la nuit entre 1h et 6h du matin.

Et 5 heures, c'est plus qu'il n'en faut pour recharger un batterie si on fait 35km/jour.

On trouve aussi les prévisions de production éolienne chaque jour.
Typiquement, ce matin entre 1h et 6h du matin, on a eu dans les 3GW de dispo.
De quoi brancher 815000 prises de 16A sur 230V.
Evidemment, c'est variable, d'autres jours on est dans les 2GW voire 1GW.
Dernière édition par navidad le Ven 07 Oct, 2011 13:10; édité 4 fois
Ven 07 Oct, 2011 14:10
j2c a écrit:
quand je vois que ma consommation EDF est identique en heure pleine qu'en heure creuse.. et qu'il y a que 8h sur 24 en heure creuse.. j'imagine pas ce qui se passerait si tout le monde consommait le double en heure pleine.. (surtout en hiver avec le chauffage électrique)


C'est parce que tu ne dois pas avoir de gros consommateur d'énergie qui tourne la nuit (chauffe-eau par exemple).

j2c
Membre d'honneur
Ven 07 Oct, 2011 15:10
bah si justement.. j'ai le sèche linge et le ballon d'eau chaude qui tourne en heure creuse.. ce qui fait que j'ai exactement la même conso en heure pleine qu'en heure creuse.. si tu décryptes bien.. ça veut dire que la puissance consommée pendant 8h est 3 fois supérieur à ce qui est fait le reste de la journée.

j'ai tout un tas d'automatismes qui tournent pendant les heures creuses (genre le backup de mon serveur.. qui nécessite l'allumage de 8 des 11 disques dur de la machine..)... bref.. je m'égare.. mais grossomodo;. l'abonnement EDF chez moi il est dimensionné pour la consommation en heure creuse.
j'imagine pas dans ce cas rajouter un consommateur de 16A.. il faudrait délester le chauffe eau.
rpm91
Modérateur PR
Ven 07 Oct, 2011 15:10
Conversation qui concerne l'électrique en général, pas la Fluence en particulier
j2c
Membre d'honneur
Ven 07 Oct, 2011 15:10
non.. ça concerne le véhicule électrique en général

on déplace le réservoir de carburant vers une autre source qui ne se stocke pas simplement et dont la disponibilité est critique en été depuis plusieurs années. (mais on ne le montre pas aux clients;. )

autre point.

ayant suivi la conférence de presse : étant donné le bon rendement général du véhicule électrique, ils est classé comme non polluant pour plusieurs raisons .. l'étude ZE ça va au delà de simplement, on roule et rien ne sort du pot d’échappement (normal, il n'y en a pas)..

Il faut comparer ce qui est comparable.. et Renault le présente très bien.

Le coût énergétique d'un KM est inférieur à un véhicule à carburant fossile. de manière globale (et non que par ce qu'on voit en tant qu'usager).

Le coût énergétique (j'en parlais toute à l'heure pour la fabrication des éoliennes..), c'est de bout en bout..
* pour l'électrique, ça va de la récupération du carburant (nucléaire ou autre).. jusqu'à la consommation dans le véhicule
* pour le fossile, c'est pareil.. en passant par toutes les étapes de transformation.



Une question s'est posée purement pratique .. nous savons que nos réserves énergétiques sont limités;. même si on tente de repousser les limites.. le coût de l'énergie au quotidien est de plus en plus élevé.

Nous ne savons pas si dans 10 ans.. l’électricité sera rentable économiquement parlant face à l'énergie fossile.. ou si c'est le contraire.. Cette question a été posée.. la réponse nous a paru très flottante;. et j'aurais été à la place de la personne qui nous a présenté le projet.. j'aurais bien été emmerdé pour savoir si c'est le cas;

cependant;. malgré ces considérations énergétiques. (qui ne sont pas liée qu'à la fluence ZE.. mais à tous les produits électriques roulants);.

La fluence est un véhicule éléctrique réussi.. qui se rapproche au niveau comportement à un véhicule à carburent; on est déboussolé par 2 trucs :
* pas de bruit.. est-ce que le moteur tourne ? le seul moyen de savoir si quand on va vouloir avancer;. ça va avancer, c'est de voir le compteur : il y a un voyant pour dire si l'énergie est dispo.
* pas de bruit.. quand on est au feu rouge.. on se demande si quand on va appuyer ça va pas caler ;. => queudale, ça envoie tout de suite..

c'est bluffant de voir comment on peut déplacer un machin si lourd.. avec une impression de légèreté..