La réduction du soufre dans les carburants est effectivement une bonne nouvelle pour nos poumons et notre porte-monnaie...
Un rappel de l'intérêt du pot catalytique :
Son rôle est de convertir simultanément les molécules toxiques des gaz d'échappement, monoxyde de carbone (CO), hydrocarbure imbrûlés (HC) et oxydes d'azote (NOx) en molécules non-toxiques :
dioxyde de carbone (CO2)
eau (H2O)
azote (N2).
Les gaz passent dans un bloc céramique en alumine AL2O3 percé d'une multitude de canaux dans lesquels est déposée une fine couche de métaux précieux (platine-rhodium-palladium) dont la propriété est de favoriser la conversion chimique recherchée rien que par leur présence, et sans qu'ils en soient altérés après la réaction.
Deux corps chimiques sont ennemis à ce processus :
- Le plomb.
-
Le soufre.
Le plomb a des affinités avec les métaux catalyseurs et s'allient avec eux ; ceci détruit leur action de catalyse à brève échéance.
Le soufre présent dans le carburant :
1 - S'oxyde de SO2 en SO3 puis en contact de l'humidité H2O forme de l'acide sulfurique corrosif...
2 - Parallèlement au processus de catalyse, le soufre s'allie avec le baryum contenu dans la céramique et forme du sulfate de baryum qui se dépose dans les alvéoles et bouche le passage des gaz.
Une autre faiblesse du pot cata 3 voies actuel est son faible rendement en-dessous de 350°C ; faut que les tuyaux soient chauds pour que ça marche !
Une nouvelle génération est à l'étude : le pot à plasma, efficace dès 200 °C.
Il utilise un générateur de calories à partir d'un courant de 42V, nouvelle norme de la tension électrique des prochaines années sur les voitures.