Tiré de Yahoo...
Hormis Jean Alesi, Alain Prost, lui-même, n'avait pas ressenti le besoin de donner sa chance à un Français au sein de l'équipe Prost Grand Prix à une époque où des jeunes comme Emmanuel Collard ou Stéphane Sarrazin frappaient à la porte.
Le cas Bourdais
Même Renault rechigne aujourd'hui à investir une «somme importante» pour tenter de trouver une place à Frank Montagny, pilote-essayeur de la marque au losange, préférant bénéficier des services du Français pour les tests de développement.
Paradoxalement, la meilleure chance de voir un pilote français arriver à terme en F1 paraît être Sébastien Bourdais, actuellement leader du Championnat américain (ChampCar).
Ford pourrait en effet décider de tout mettre en oeuvre pour jouer un rôle important dans la discipline phare du sport automobile, reprendre à son nom l'écurie Jaguar. Cette implication amènerait Ford Europe qui, jusqu'à maintenant finançait l'engagement de la marque au Championnat du monde des rallyes, à participer à l'effort de la F1.
Si le constructeur américain s'investissait à fond, il aurait avec Bourdais un pilote «européen» connu aux Etats-Unis pour ses brillants résultats en ChampCar. Une solution idéale.
Pour l'heure cependant, l'avenir de la F1 française paraît plus sombre que jamais...