Bonjour et merci à tous.
Je viens de me dépanner après un an de galère pour comprendre mon problème de démarrage aléatoire sur un Espace 3 2L16s. Les pannes se sont multipliées et le diagnostic a évolué en se dégradant.
Première panne : pompe à essence poussive. Après un temps d'arrêt prolongé, plus moyen de démarrer sans forcer longuement sur le démarreur. J'ai eu le temps d'apprendre les joies des pompes immergées. Elles fonctionnent mieux avec le réservoir rempli. L'aspiration est laborieuse quand le niveau d'essence est plus bas. Et le pompon, c'est la position de la voiture, à plat ou en pente. Le réservoir étant placé en long, à un moment, il n'y a plus rien à siphonner. Revenons au sujet. Sitôt la pompe changée, je pensais en avoir fini. Et non, c'était juste l'été qui m'a donné un sursis avec ses températures favorables.
Deuxième panne : mon ralenti est devenu instable, trop fort après arrêt à un carrefour avant retour à une vitesse normale 20 secondes plus tard. Voilà qui me tient compagnie depuis 6 mois. De plus, les démarrages sont redevenus difficiles, étrangement à chaud et de manière aléatoire.
Troisième panne : la voiture a perdu de la puissance. Comme je roule sans trop appuyer sur l'accélérateur, je ne m'en suis pas rendu compte, surtout que cela est venu progressivement. Avec une base de 140CV, il y avait de la marge avant d'être pénalisé sur nos routes françaises.
Je tente alors une succession d'actions.
1) remplacement des bougies, plutôt noires et humides, pas bien bon ! Au passage, une des bobines d’allumage est sortie cassée en deux ; probablement fissurée depuis longtemps. Il a fallu être patient et bricoleur car 2 des vis des bobines étaient indémontables en raison d'une tête Torx trop fragile avec le temps (20 ans). Cela s'est terminé au burin fin en transpirant une heure et demi. Là on pense aux ingénieurs de Renault qui devraient faire un stage pratique ! Surtout que le bloc moteur est placé sous la carrosserie, en arrière du capot. Elles ont été remplacées par de vis 6 pans, bien plus robustes. On est pas obligé de serrer bien fort. Et là bingo, le moteur a retrouvé de la puissance. Mais désillusion au premier carrefour, le ralenti fort s'est rappelé à moi. Évidemment, les démarrages difficiles ont repris.
3) Juste après avoir lu vos expériences et conseils, je viens de faire l'essai du nettoyage du capteur PMH. Il y avait une sorte de suie sur sa surface. Un simple coup de chiffon a fait l'affaire, sans même démonter le câble. Ouf, je retrouve mon Espace d'avant, puissant et stabilité du régime moteur. Je n'ai pas encore compris pourquoi les démarrages à froid se faisaient au quart de tour et sans exception. L'inverse à chaud. Il suffisait que je roule quelques minutes, ou que le moteur soit encore chaud pour que les démarrages soient parfois difficiles, typiquement en allant faire des courses : aller sans problème et galère sur le parking pour rentrer.
En espérant que cette expérience partagée puisse vous être utile. Je vous devais bien cela pour vous remercier.