Sur Metro d'hier matin
Hier, les rues de Paris ont résonné au bruit du V8 de la Toro Rosso STR3 de Sébastien Bourdais, le seul pilote français à participer cette année au Championnat du monde de F1. Escorté par des gendarmes à moto, il s’est élancé à 11 h 50 du Trocadéro, direction la place de la Concorde en passant par la tour Eiffel et les Invalides.
Difficile de rouler doucement
Sept kilomètres d’un parcours urbain qu’il a reconnu la veille et sur lequel le Français n’a pas pu dépasser les 166 km/h : “La voiture les atteint en 3e, en un seul coup d’accélérateur. Pourtant, il a fallu rouler à 40 km/h. Et à une vitesse si basse, on ne tient pas la route, la voiture chauffe, les pneus ne montent pas en température et donc perdent l’adhérence. On ne se rend pas compte à quel point c’est compliqué de rouler doucement avec ce genre d’engin”, rappelle celui qui pointe aujourd’hui à la 18e place du Championnat du monde, et qui est venu lancer l’ouverture de la billetterie du Grand Prix de France 2009.
Magny-Cours est le seul rendez-vous de F1 dans l’Hexagone, et sa pérennité est aujourd’hui remise en question, au point qu’il pourrait s’agir du dernier GP disputé sur le circuit de la Nièvre