Résultats Financiers de 2008 à 2014
Résultats financiers 2008
Malgré un contexte difficile, Renault annonce un résultat net de 599 millions d’euros. Le chiffre d’affaires s’établit à 37 791 millions d’euros, en baisse de 7 % sur l’année, et de 28,7 % au dernier trimestre.
Contrairement à son concurrent français PSA, la première marque Française a donc sauvé les meubles en 2008, avec, même s'il est inférieur aux prévisions des spécialistes, un résultat positif sur l'année 2008.
Ainsi, ce sont presque 600 millions d'euros que Renault annonce comme résultat net, pour une marge opérationnelle s'élevant à 212 millions d'euros.
Même si ces résultats peuvent paraître "énormes" pour un entreprise qui annonce des milliers de suppressions de postes (plans de départ volontaires) et de chômage technique, dont son domaine d'activité traverse actuellement une très importante crise, il ne faut pas se voiler la face.
En effet, Renault doit ces résultats à un bon début 2008, le chiffre d'affaire qui n'est qu'en baisse de 7% sur l'année, et en fait, en baisse de 28,7% sur la fin de l'année, alors qu'il était en hausse de 2,3% au premier trimestre, et en baisse de 2,2% au troisième trimestre.
La contribution de la branche auto au chiffre d'affaire a baissé de 7,4% à 35 757 millions d'euros. De son côté la branche de financement RCI Banque, apporte une contribution de 2 milliards d'euros, en hausse de 1.1%.
Le résultat d'exploitation représente une charge de 117 millions d'euros, contre un produit de 1,238 milliards d'euros en 2007.
Il est à noter qu'un profit de 437 millions d'euros a été enregistré grâce à l'apport des résultats des entreprises associées, dont 345 millions d'euros pour Nissan, et 92 millions d'euros pour les autres entreprises, principalement Volvo AB et Avtovaz. En 2007, Renault avait enregistré un apport de 1 675 millions d'euros.
Le résultat net s'établit à 599 millions d'euros contre 2,734 milliards en 2007.
Du côté de l'endettement, celle de la branche automobile s'est accentué de 5 856 millions d'euros pour s'élever à 7 900 millions d'euros, soit plus du double, sous l'effet de l'appréciation Yen, dont Renault est très dépendant avec Nissan.
Cette très forte augmentation s'explique aussi par le besoin d'une capacité d'autofinancement de 3 milliards d'euros, de l'augmentation du besoin en fond de roulement, et de l'investissement en titre de 662 millions pour l'acquisition de 25% +1 action du groupe Avtovaz.
Au final, le free cash flow de la branche auto est négatif de 3 milliards d'euros
Les stocks à fin 2008 sont en baisse de 666 millions d'euros par rapport à 2007, avec pour objectif d'atteindre 800 à 1 milliard d'euros en 2009.
A cela s'ajoute les 3 milliards d'Euros prêtés par l'Etat Français, pour faire face aux refus des banques de financer les constructeurs auto dont Renault. De même, un doublement des possibilités de tirages a été ouvert pour la branche de financement de Renault RCI Banque, à la SFEF (Société de Financement de l'Economie Française) pour 1 milliard d'euros.
Les capitaux propres de Renault s'élèvent à un peu plus de 19 416 millions d'euros au 31 décembre 2008.
Résultats financiers 2009
Dans un environnement 2009 difficile, Renault a atteint un triste record, en annonçant un déficit net de 3,1 milliards d'euros, alors que PSA avait annoncé quelques jours auparavant, une perte également record de 1,1 milliard.
Ces mauvais résultats font suite à la baisse de 7% du chiffre d'affaire l'année dernière en 2008. Pour autant, malgré ces résultats très décevant, mais quelques peu attendus, tout n'est pas si noir.
En effet, au contraire de PSA, Renault est encore plus fortement touché par la crise, à cause de ses partenaires, puisque la moitié de ses pertes provient de ses participations dans Nissan, Volvo AB (Volvo Truck, Renault Truck, Mack), ainsi que Avtovaz (LADA). Les pertes de Renault s'établissent donc à "seulement" 1,5 milliard.
Pour expliquer ces résultats, Renault, comme ses concurrents, a vu une forte chute des ventes de ses modèles des segments supérieurs (Espace, Laguna et la désormais vieillissante Vel Satis) plutôt rentables (et fabriqués en France) au profit des petits véhicules (Twingo, Clio, et Mégane), moins rémunérateurs. Et à cela il faut ajouter les nombreuses ristournes offertes aux clients en plus des aides de l'état.
Autre satisfaction, Renault a réussi à dégager un flux de trésorerie positif de 2,1 milliards d'euros, permettant ainsi de réduire sa dette à 6 milliards d'euros. L'objectif n°1 d'améliorer sa capacité d'autofinancement (Free Cash Flow), devant la sauvegarde de la rentabilité, est donc rempli.
Le chiffre d’affaires du Groupe est en baisse de 10,8% avec 33 712 millions d’euros, mais en hausse de 25 % au dernier trimestre, ce qui permet de compenser un fort mauvais premier trimestre. La part de marché mondiale (VP+VU) est en très légère progression (0,1 point) avec une amélioration au second semestre (0,2 point dans le monde et 1,4 point en Europe).
La marge opérationnelle du Groupe est de -396 millions d’euros, soit -1,2 % du chiffre d’affaires. Une fois encore, le second trimestre a été bien plus porteur avec +224 millions d’euros soit +1,3 % du chiffre d’affaires.
Au final, le résultat d’exploitation est de -955 millions d’euros (dont -9 millions d’euros au second semestre).
PERSPECTIVES ET ACTIONS PRIORITAIRES
Pour 2010, Renault s’attend à un environnement qui restera difficile avec un marché européen qui pourrait baisser de 10 % par rapport au marché toutes marques (MTM) 2009. Dans ce contexte, l’entreprise s’est fixé, comme en 2009, l’objectif de générer un free cash flow positif et de poursuivre ainsi la réduction de sa dette.
Pour réaliser cet objectif, Renault pourra compter, en 2010, sur quatre leviers principaux :
- l’attractivité de sa gamme dont l’extension et le renouvellement (six nouveaux produits en 2010) se poursuivront et devront permettre de prolonger la dynamique de gain de parts de marché du second semestre 2009
- l’approfondissement des synergies de l’Alliance avec Nissan
- la poursuite de sa politique de réduction des coûts ainsi que le maintien d’un ratio d’investissements nets et de frais de recherche & développement sur le chiffre d’affaires à moins de 10 %
- l’amplification des actions concourant à la maîtrise de son besoin en fonds de roulement.
Résultats financiers 2011
Alors que le début de l'année 2011 a été marqué par l'affaire d'espionnage, Renault a annoncé de bons résultats.
Ainsi, le free cash flow opérationnel * de l’Automobile est de 1 084 millions d’euros en 2011, en ligne avec la trajectoire fixée dans son plan stratégique Renault 2016 - Drive the Change.
Le chiffre d’affaires du Groupe s'élève à 42 628 millions d’euros, en hausse de 9,4 % par rapport à 2010. La marge opérationnelle du Groupe est de 1 091 millions d’euros, soit 2,6 % du chiffre d’affaires, contre 1 099 millions d’euros et 2,8 % en 2010.
La marge opérationnelle de l’Automobile s’élève à 330 millions d’euros (0,8 % de son chiffre d’affaires) contre 396 millions d’euros (1,1 % de son chiffre d’affaires) en 2010. L’impact favorable des volumes (+455 millions d’euros) et l’amélioration des coûts dans le cadre du plan monozukuri (+500 millions d’euros) n’ont pas entièrement compensé les facteurs négatifs, principalement extérieurs, comme la hausse des matières premières de 509 millions d’euros, un effet parité défavorable de 199 millions d’euros et un impact mix/prix négatif de 245 millions d’euros.
Enfin, le résultat d’exploitation du Groupe est de 1 244 millions d’euros, contre 635 millions d’euros l'année précédente. La contribution des entreprises associées (surtout avec Nissan) se monte à 1 524 millions d’euros contre 1 289 millions d’euros en 2010.
Au final, le résultat net est ainsi de 2 139 millions d’euros, contre 3 490 millions d’euros en 2010 qui, pour rappel, incluait une plus-value artificielle de 2 milliards d’euros suite à la cession d'une partie de Volvo Trucks et plus précisément à la vente des actions B détenues dans AB Volvo.
L'endettement financier net de l’Automobile est de nouveau en très forte baisse, avec 299 millions d’euros, en baisse de 1 136 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2010. Pour rappel, elle était passé en fin 2008 à 7,9 milliards d’euros contre 5,9 auparavant, ce qui en faisait un constructeur très, et trop endetté.
Le Groupe a conduit en 2011 une politique de réduction de la dette brute de l’Automobile en remboursant par anticipation les 2 milliards d’euros restant dus sur le prêt de l’Etat français, tout en maintenant la réserve de liquidité de l’Automobile à un niveau élevé, à 11,4 milliards d’euros, contre 12,8 milliards d’euros en 2010. Le ratio d’endettement net sur fonds propres s’établit à 1,2 % à fin 2011 (contre 6,3 % à fin 2010).
La contribution du Financement des ventes à la marge opérationnelle du Groupe atteint un nouveau record à 761 millions d’euros, une hausse de 58 millions d’euros, sous l’effet de la croissance des encours et d’un coût du risque historiquement bas.
En millions d’euros | 2011 | 2010 |
Chiffre d’affaires | 42 628 | 38 971 |
Marge opérationnelle | 1 091 | 1 099 |
En % du chiffre d’affaires | 2,60% | 2,80% |
dont Automobile | 330 | 396 |
En % du chiffre d’affaires du secteur | 0,80% | 1,10% |
dont Financement des ventes (RCI Banque) | 761 | 703 |
Résultat d’exploitation | 1 244 | 635 |
Résultat financier | -121 | -376 |
Plus-value de cession des titres B d’AB Volvo | - | 2 000 |
Part dans le résultat des SME | 1 524 | 1 289 |
dont Nissan | 1 332 | 1 084 |
dont Volvo | 136 | 214 |
dont AvtoVAZ | 49 | -21 |
Impôts courants et différés | -508 | -58 |
Résultat net | 2 139 | 3 490 |
Résultat net part du Groupe | 2 092 | 3 420 |
PERSPECTIVES 2012
En 2012, le marché mondial (VP+VU) devrait progresser de 4 % par rapport à 2011. L’évolution contrastée des marchés par Région persistera en 2012. Hors Europe, les marchés poursuivront leur croissance, notamment au Brésil (+5 %) et en Russie (+8 %). Dans un contexte économique encore très incertain, le marché européen devrait baisser de 3 à 4 %, avec un marché français en baisse de 7 à 8 %. Fort de son dynamisme à l’international, de lancements majeurs (Lodgy, Clio IV, ZOE,…), d’une nouvelle gamme de moteurs Energy et de la mise en œuvre de la nouvelle identité design, Renault devrait poursuivre la croissance de ses ventes, en ligne avec les objectifs fixés par le plan Renault 2016 - Drive the Change.
Le Groupe vise en 2012 un free cash flow opérationnel de l’Automobile positif, avec des frais de R&D et d’investissements inférieurs à 9 % du chiffre d’affaires du Groupe.
* Free cash flow opérationnel: capacité d’autofinancement (hors dividendes reçus des sociétés cotées) diminuée des investissements corporels et incorporels nets des cessions + /- variation du besoin en fonds de roulement.
Résultats Financiers 2012
"En dépit de l’environnement difficile en Europe, le groupe Renault conforte une situation financière saine qui lui permet de poursuivre sa stratégie de croissance au niveau mondial et d’obtenir un résultat net positif de 1 735 millions d’euros" annonce le constructeur dans son communiqué. Ce chiffre est cependant à relativiser.
Le chiffre d'affaire du groupe baisse de 3,2% (41 270 millions d'euros) comparé à l'année dernière tandis que la marge opérationnelle baisse elle aussi à 729 millions d'euros, soit 1,8% du CA contre 1091 millions d'euros et 2,6% en 2011.
Ainsi, le résultat d’exploitation du Groupe n'est "que" de 122 millions d’euros, contre 1 244 millions d’euros en 2011.
Renault bénéficie cependant de contribution de la part des entreprises associées, à hauteur de 1 504 millions d’euros contre 1 524 millions d’euros en 2011.
Le résultat net s'établit donc à 1 735 millions d’euros grâce à la plus value sur la vente des actions de Volvo à hauteur de 924 millions d’euros !
Le Free cash flow opérationnel positif de la branche automobile est de 597 millions d’euros.
Fortement endetté il y a encore 5 ans, le Groupe a continué sa stratégie de désendettement.
Ainsi, le Groupe annonce une position nette de liquidité de 1 492 millions d’euros, contre un endettement net de 299 millions d’euros au 31 décembre 2011, et de plus de 6 milliards il y moins de 5 ans. Merci à la vente des titres A d'AB Volvo, responsable d'une rentrée de 1 476 millions d’euros.
Comme Carlos Ghosn l'a indiqué, "Renault a été géré en bon père de famille".
Perspectives 2013
En 2013, le marché européen restera toujours incertain et devrait baisser d’au moins 3 % avec un marché français en baisse de 3 à 5 %. Toutefois, le marché automobile mondial (VP+VU) devrait progresser de 3 % par rapport à 2012. Cette hausse resterait alimentée par le dynamisme de la demande attendue en Chine, en Amérique du Nord, en Inde (+11 %) en Russie (+5 %) où la Thalia/Symbol notamment est commercialisée et au Brésil (+1,5 %).
Le groupe Renault a pour objectif en 2013 d’augmenter ses volumes de ventes, de dégager une marge opérationnelle de l’Automobile positive, et de générer un free cash flow opérationnel de l’Automobile positif.
Pour l'avenir, Renault mise sur un marché européen toujours en baisse, malgré un marché automobile mondial en progression. La firme au losange compte néanmoins sur sa nouvelle Clio quatrième génération ainsi que sur ses nouveautés comme le crossover Captur pour tenter de limiter la casse.
En millions d’euros | 2012 | 2011 |
Chiffre d’affaires | 41 270 | 42 628 |
Marge opérationnelle | 729 | 1 091 |
En % du chiffre d’affaires | 1,8% | 2,6% |
dont Automobile | -25 | 330 |
En % du chiffre d’affaires du secteur | -0,1% | 0,8% |
dont Financement des ventes (RCI Banque) | 754 | 761 |
Résultat d’exploitation | 122 | 1 244 |
Résultat financier | -266 | -121 |
Plus-value de cession des titres A d’AB Volvo | 924 | - |
Part dans le résultat des SME | 1 504 | 1 524 |
dont Nissan | 1 234 | 1 332 |
dont Volvo | 80 | 136 |
dont AvtoVAZ | 186 | 49 |
Impôts courants et différés | -549 | -508 |
Résultat net | 1 735 | 2 139 |
Résultat net part du Groupe | 1 772 | 2 092 |
Résultats Financiers 2013: une année contrastée pour Renault
L’année 2013 a été plutôt contrastée pour Renault, puisque malgré un résultat d’exploitation de sa branche automobile solide, le groupe a du faire faire au retrait forcé de ses activités en Iran, et à la mise en place de son plan de restructuration.
Ces deux éléments ont ainsi lourdement pesés dans la balance au moment de clôturer les comptes. Le bénéfice net a ainsi été divisé par trois (586 millions d’euros), par rapport à 2012 (1.75 milliard d’euros).
Dans le détail, Renault a du provisionner 514 millions d’euros suite au gel de ses activités en Iran il y 6 mois, ainsi que des dépréciations d'actifs (488 millions) « pour divers programmes véhicules » ainsi que des charges de restructuration (423 millions) suite à l’accord de compétitivité signé au printemps dernier.
Avec presque 1,5 milliards en moins, le groupe a cependant pu compter, une fois de plus, sur la contribution de son allié japonais Nissan qui lui a rapporté la bagatelle de 1,4 milliard. Depuis la vente de Volvo AB, il ne peut plus compter, au contraire des années passées, sur l’apport de ce dernier.
Le groupe a ainsi essuyé une petite perte d'exploitation à hauteur de 34 millions d'euros (contre un bénéfice de 183 millions d’euros en 2012).
La branche automobile du groupe, qui est tout de même l’activité principale, affiche des résultats fidèles aux prévisions avec une marge opérationnelle de près de 500 millions d’euros et une trésorerie de 827 millions pour un chiffre d’affaire stable à 40,0 milliards.
A noter que les dividendes seront stables, à hauteur de 1,72 euro par action.
Objectifs 2014-2017
A l’issue du plan « Drive the Change » qui se termine en 2017, le groupe ambitionne de réaliser un chiffre d’affaire de 50 milliards d’euros, avec une marge opérationnelle supérieure à 5% de ce dernier, pour un free cash-flow positif chaque année.
Résultats financiers de 2014: Renault se refait une santé
Renault a publié ce matin ses résultats financiers de l’année 2014, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’après une année 2013 plutôt compliquée du fait notamment de son retrait d’Iran, l’année 2014 a été très bonne et conforme aux objectifs.
Sans surprise, après des résultats commerciaux positifs (2,7 millions de véhicules), les résultats financiers le sont également. Le chiffre d’affaire du groupe Renault (hors Nissan) est en légère hausse de 0,3% (+3,1% hors effet de change) en atteignant 41 055 millions d’euros, dont 38 874 millions d’euros pour la seule branche automobile (+0,3%).
La marge opérationnel du groupe atteint 1,6 milliards d’euros, contre 1,24 milliards d’euros, soit 3,9% du CA, contre 3% l’année précédente. La marge opérationnelle de la branche automobile seule est quand à elle en très forte hausse puisqu’elle atteint 858 millions d’euros contre 495 millions en 2013 (2,2% du CA). Ainsi, même si la CA évolue malgré tout assez peu, la réduction des coûts mise en place confère une forte hausse en termes de marge. Le reste provient principalement de l’activité banque et financement.
Ainsi, le résultat d’exploitation du groupe explose cette année puisqu’il atteint 1.1 milliard d’euros contre une perte de 34 millions d’euros en 2013, du fait notamment de l’augmentation des marges, mais aussi de la diminution des charges, à hauteur de 772 millions d’euros !
Au final, en ajoutant l’apport de Nissan en légère baisse (1,36 milliards contre 1.44 milliards en 2013 du fait des pertes d’Avtovaz en Russie), le résultat net atteint près de 2 milliards d’euros contre 695 millions précédemment.
Quand au Free cash-flow opérationnel de l'Automobile il atteint un peu plus d’un milliard d'euros.
«Nous avons atteint tous les objectifs annoncés pour 2014. Cette nouvelle étape nous place sur la bonne trajectoire pour la réalisation de notre plan stratégique Renault Drive the Change. L'année 2015 doit nous permettre de franchir un nouveau palier grâce à une offensive produits sans précédent dans l'histoire de Renault » indique Carlos Ghosn, PDG de Renault.