Le marché auto baisse en mai, mais Renault s'en sort bien
Le marché automobile français a terminé le mois de mai en légère baisse (-2,9%). Pour autant, bien que le groupe Renault chute, la marque au losange est en très légère hausse.
Depuis le début de l’année, le marché automobile français VP fait le yoyo. Alors que février ainsi que le mois d'avril étaient les meilleurs mois enregistrés depuis 2021, en revanche, janvier, mars et mai ont tous été en baisse.
Avec 141 298 immatriculations en mai, le marché VP affiche donc une petite baisse de 2,9% tandis que le marché VP+VUL qui combine donc les immatriculations de voitures particulières et des utilitaires limite la baisse à 2%.
Dacia en forte baisse, Renault en légère hausse
Le groupe Renault dans son ensemble fait moins bien encore, avec une chute de 4,7% avec un total de 37 082 unités, principalement à cause de Dacia (10 597 unités) qui voit ses ventes chuter de 15,3%. En revanche, la marque Renault limite la casse avec une légère hausse (+0,4%) et 26 250 immatriculations.
Son rival Stellantis fait moins bien puisque le groupe franco-italien affiche un recul de 10,1% avec 38 319 unités principalement à cause de Peugeot (-11,8% et 19 695 unités), Fiat (-27,7%) et Citroën (-9,8%) qui continue sa descente aux enfers en attendant les ventes de la nouvelle ë-C3.
Le groupe Renault (Alpine, Renault et Dacia) obtient une part de marché de 26,2% tandis que Stellantis occupe de son côté 27,1% sur le seul mois de mai.
Un top 10 sans grand changement: la 208 devance toujours la Clio
Au cumul depuis le début de l’année, le classement ne change pas comparativement à avril. On retrouve toujours quatre citadines aux quatre premières places. La Peugeot 208 avec 44 519 unités (comprenant également celles de la version électrique) est toujours en tête, devant la Clio 5 (38 925) seule citadine encore proposée en diesel ainsi que la Dacia Sandero (34 955). Comme tous les mois, la Citroën C3 suit de loin le trio avec 25 607 immatriculations.
Le Captur vient tout juste d'être restylé
Suivent ensuite le couple Peugeot 2008 (23 837) et Renault Captur (20 648), dont le duel reste à l’avantage du Peugeot même si les écarts restent faibles.
- Peugeot 208 II (44 519, 6.1% PDM)
- Renault Clio IV (38 925, 5.3% PDM)
- Dacia Sandero III (34 955, 4.8% PDM)
- Citroën C3 III (25 607, 3.5% PDM)
- Peugeot 2008 II (23 837, 3.3%)
- Renault Captur II (20 648, 2,8)
- Peugeot 308 II (17 611, 2%)
- Toyota Yaris (14 443, 2%)
- Dacia Duster II (13 679, 1,9%)
- Toyota Yaris Cross (12 993, 1.8%)
Aux portes du top 10 on retrouve le Renault Austral (12 195) qui parvient à rester en tête de son segment face aux Peugeot 3008 II (9 582) et III (2 020). Grâce au Renault Arkana (9 184) et dans une certaine mesure au Dacia Duster (8ème, 13 679) Renault reste un solide leader sur le segment C des SUV.
Dans le duel qui oppose Renault et Peugeot sur le segment des gros SUV, le 5008 avec 5 775 unités fait à peine mieux que le Renault Espace (4 651). En revanche, grosse déception pour Peugeot avec sa 408 qui peine à convaincre (2 543) malgré un style réussi, preuve en est que les berlines ne se vendent plus, les clients préférant clairement les SUV jugés plus pratiques et plus adaptés aux conditions urbaines, notamment pour les ralentisseurs trop hauts.
Sur le segment des citadines, malgré son âge avancé, la Twingo (électrique et thermique) se maintient bien avec la 13ème place et 11 257 unités, juste derrière la Fiat 500 (11 417). Elle devra cependant encore attendre deux ans pour voir sa remplaçante, qui se fera sans Volkswagen, arriver.
Du côté des modèles 100% électriques, on peut relever le bon score de la Mégane, qui grâce à sa baisse de prix notable fait un score honorable avec 8 099 unités, de peu derrière le Tesla Model Y (9 360). En revanche, sans surprise, les immatriculations de la Dacia Spring, privée de bonus, dévissent totalement avec seulement 2 888 unités. A noter également les 1 580 immatriculations de la Zoé qui est remplacée par la nouvelle R5 dont les commandes sont ouvertes depuis le 31 mai.