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Après Dacia, voici le futur Renault Duster

Voici le tout nouveau Renault Duster, un clone quasiment parfait du Dacia Duster qui sera commercialisé sur des marchés comme l'Amérique du Sud ou en Asie notamment. Hormis le lettrage sur la calandre, les différences sont minimes.
Par le 14/12/2023

Présenté officiellement à la fin du mois de novembre dernier, le Dacia Duster a fait forte impression avec son design imposant et une montée en gamme remarquée tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Mais celui qui est vendu sous le logo Dacia le sera aussi chez Renault dans quelques mois.

Certes, il ne viendra pas en Europe ni sur les marchés où la marque Dacia est présente. Mais en revanche, sur les marchés où Dacia est totalement inconnue, c’est bien sous la marque Renault qu’il sera proposé. Une stratégie industrielle logique que Renault avait déjà appliqué par le passé avec les générations précédentes du SUV.

Ce nouveau Duster badgé Renault sera ainsi commercialisé notamment en Amérique du Sud aux côtés du nouveau petit Kardian, en Inde, potentiellement aussi en Corée du Sud et de façon plus globale sur le marché asiatique ainsi sur quelques autres marchés encore. Si par le passé le Duster était produit et vendu en Russie, suite à la cessation des activités du constructeur après l’envahissement de l’Ukraine par Vladimir Poutine, Renault a été contraint de changer son fusil d’épaule et a donc décidé de le produire à Bursa en Turquie, dans l’usine qui produit notamment la Clio 5.

La version Renault du Duster quasiment identique au Dacia

C’est lors de cette annonce que le Duster à la sauce Renault a été dévoilé. Comme attendu, les différences sont très limitées, le Duster conservant son design général jusqu’au plus petit détails comme les protections en Starkle composées de 20% de matières recyclées ou les attaches “You Clip” à l’intérieur. Les vraies nouveautés se situent en fait à l’avant, sur la calandre où le logo Renault n’est pas mis en avant au profit des lettres de la marque éclairées grâce à des LEDs. Une signature qui rappelle les pick-up Ford Ranger ou Raptor et qui renforce ainsi son côté “gros 4x4” qu’il n’est pas vraiment en réalité puisqu’il est à mi chemin entre le segment B et le segment C.

Les designers ont probablement estimé que la fine calandre ne permettait pas de disposer correctement le logo, et que placer la marque sous forme de lettres bénéficiait à son style.

En revanche, à l’arrière, au centre de la malle, c’est bien le logo Renault que l’on retrouve, sans mention du modèle.

Des moteurs plus rustiques et du E85

C’est sous le capot que se situeront les réelles différences même si nous avons peu d’informations pour le moment. En tout état de cause, le bloc hybride 1.6 ne devrait pas être proposé, pas plus que son remplaçant 1.8 prévu pour plus tard sur la version Dacia. Le petit 1.2 issu de l’Austral ne devrait pas non plus être de la partie.

A la place, Renault devrait proposer des mécaniques moins vertueuses certes, mais surtout moins chères et plus éprouvées. En revanche, le 2.0 de 150 ch. qui équipait notamment la Sandero RS au Brésil ne devrait pas être de la partie: il a été supprimé de la gamme car il ne passait plus les normes locales

Les versions produites en Amérique du Sud devraient également pouvoir tourner au E85, une carburant très prisé sur ces marchés, mais que Renault s’est toujours refusé à proposer en Europe ces dernières années.

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