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Aucun traitement de faveur au sein de l'Alliance

Aucun traitement de faveur au sein de l'Alliance
Suite à sa nomination à la tête de Mitsubishi il y a quelques jours, le nouveau PDG C.Ghosn s'est exprimé sur la place dont disposera le nouvel entrant au sein de l'alliance Renault-Nissan.
Par le 22/12/2016

Ainsi, le nouveau PDG s'est engagé à ce que ce nouveau partenaire soit à égalité avec les autres : "L’Alliance est une organisation particulière, un système d’alliances dans lequel on déconnecte la participation financière du statut dans le cadre du travail en commun, c’est très rare. Nous fonctionnons comme cela depuis 1999, depuis 17 ans et cela marche très bien. Nous sommes deux partenaires, il n’y a pas d’avantage de l’un sur l’autre et Mitsubishi va entrer dans cette même logique" a t-il indiqué.

Une fois encore l'équilibre entre les trois entités sera géré par le PDG. "Il y aura beaucoup de collaborations entre Renault et Mitsubishi basées sur le win-win, c’est-à-dire si Renault a intérêt à faire un projet avec Mitsubishi et si Mitsubishi a intérêt à faire un projet avec Renault, on le fera", a t-il ajouté.

10 millions de véhicules vendus par an

En intégrant la marque japonaise, suite à une forte dépréciation de son cours de bourse après l'affaire de la manipulation des chiffres de consommation, l'Alliance peut ainsi se vanter d'écouler désormais près de 10 millions de véhicules par an dans le monde.

Avec Nissan (5,7 millions d'unités) dont Renault (3,2 millions) possède 40% des parts, et Mitsubishi (1 million), l'Alliance atteint dès cette année son objectif de devenir le troisième constructeur mondial. Et encore, le russe Avtovaz via sa marque Lada n'est pas pris en compte dans ce calcul.

Selon Carlos Ghosn, "ce n’est pas tellement le classement qui est important, c’est le fait que, quand vous êtes à ce niveau-là, vous n’avez aucun désavantage en matière d’échelle vis-à-vis de qui que ce soit".


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