La coopération Daimler-Renault-Nissan en forme
Afin de sceller ce partenariat, C.Ghosn avait tenu que chaque partenaire entre -dans de faibles proportions- dans le capital de l'autre (3%). Si certains observateurs voyaient ce partenariat d'un mauvais œil, ou ne voyait là qu'un échec assuré, le résultat est pourtant tout autre.
De nombreux échanges ont ainsi eu lieu entre les marques des deux groupes. On peut par exemple citer le Kangoo devenu Citan chez Mercedes, le moteur 1,5 dCi K9K équipant les Classe A et B, puis le 1,6 dCi, le conception et production de la Twingo et Smart gérées principalement par Renault,...
Le moteur 1.5 dCi K9K se retrouve sous le capot de certaines Mercedes
Au fil des années, le nombre de projets est passé de 3 à 13, répartis sur trois continents et dépasse désormais la simple fourniture de moteurs thermiques ou plate-formes techniques.
On retrouve ainsi la même boite automatique à double embrayage sur la Twingo et chez Smart, tandis que cette dernière sera prochainement équipée du moteur électrique de la Zoé, conçu et produit par Renault à Cléon alors que... la Twingo n'y a pas droit.
En Amérique du Sud et plus précisément au Mexique, une usine commune entre Nissan et Daimler a été construite et désormais, un projet de pick-up commun reprenant la base du Nissan NP3000 est également en cours. Ce pick-up sera d'ailleurs produit par Nissan... dans l'usine Renault de Cordoba...
La marque premium de Nissan, Infiniti, bénéficie également grandement de ce partenariat puisque cette usine produira ses futures productions compactes, notamment la Q30 qui est d'ailleurs tout juste commercialisée cette année en Europe.