C.Ghosn prêt à fusionner Renault-Nissan-Mitsubishi
Ainsi, interrogé en marge du salon de Genève sur BFM Business, C.Ghosn n’a pas hésité a lancer un « Pourquoi pas ! » qui est plus qu’étonnant, connaissant sa position jusque là.
“Ceci n’est pas un objectif en tant que tel mais quelque chose qui devrait arriver dans un cheminement naturel”, C.Ghosn au sujet d’une fusion de l’Alliance
Cette information intervient alors que l’actuel PDG doit préparer la feuille de route de l’Alliance pour les prochaines années, et anticiper son départ. Pour le moment, les modalités du plan ne sont pas connues, mais les actionnaires de Renault, l’État en tête, veut que Renault reste maître à bord étant donné sa position d’actionnaire majoritaire dans Nissan, malgré une envergure moindre dans le monde automobile.
Mais tout n’est pas aussi simple. Si l’Alliance fonctionne bien dans son mode actuel, c’est aussi grâce à la préservation d’une certaine autonomie entre les différentes entités, chacune attachée à sa propre culture, notamment Renault et Nissan. Mais au fil des ans, l’Alliance a dégagé de plus en plus de synergies afin de réaliser d’importantes économies d’échelle, l’amenant ainsi vers un groupe avec des marques de plus en plus intégrées.
Certes, cela peut paraître long. Mais en procédant de la sorte, l’Alliance a su s’éviter un échec comme on a pu le voir chez d’autres groupes automobiles.