Du rififi au sommet chez Renault
Ainsi, la presse française tel Reuters a évoqué en fin de semaine dernière quelques départs tels l’allemand Stefan Mueller, directeur délégué à la performance ainsi que Thierry Desmarest, administrateur indépendant du constructeur français, et ancien PDG de Total.
Ces départs apparaissent quelque peu étonnants puisque Stefan Mueller apparaissait comme l’un des favoris pour devenir le n°2 officiel de C.Ghosn.
La raison de leur départ n’a bien sur pas été donnée. Stefan Mueller aurait décidé de quitter Renault pour "raisons personnelles", alors que Thierry Desmarest avait parait-il prévu depuis quelques mois déjà de quitter le conseil d'administration malgré un mandat qui ne prend fin qu’en 2020.
Thierry Bolloré devient le grand favori
Avec ces départs, et devant l’insistance de l’État qui veut que le prochain n°1 soit français afin de faire peser Renault dans la gouvernance de l’Alliance, Thierry Bolloré prend ainsi la place de grand favori pour être nommé officiellement au poste de directeur général délégué (Chief Operating officer), c’est à dire, n°2 de Renault.