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L’Etat revend ses actions dans Renault

C’était dans les tuyaux depuis quelques semaines, l’Etat -comme il s’y était engagé il y a plus de 2 ans- s’est séparé de 4,73% du capital du constructeur français (14 millions d’actions), pour montant total de 1.21 milliards d’euros.
Par le 06/11/2017

La part de l’Etat français dans le constructeur revient ainsi au même niveau qu’en avril 2015 (15.01%), quand la France avait décidé dans le cadre de la loi Florange d’augmenter sa participation afin de disposer de plus de poids dans le vote des résolutions ce qui avait mené à une importante crise avec Nissan via son PDG Carlos Ghosn, qui malgré une participation plus importante ne dispose d’aucun droit de vote.

Pour l’Etat, cette opération s’avère rentable puisqu’il réalise une petite plus-value de plus de 55 millions d’euros.

Renault rachète lui-même 1,4 millions de titres

Pour Renault, et surtout pour son allié Nissan, il s’agit là d’une bonne nouvelle, permettant de réduire le poids « public » dans l’entreprise privée.

Pour les salariés, seul l'avenir le dira. Mais à court terme, certains devraient être bénéficiaires de cette démarche puisque le constructeur a décidé de racheter en son nom 10% du total (soit 1,4 millions d’actions)  "en vue de la réalisation d’une offre réservée aux salariés et anciens salariés du Groupe Renault, afin de leur permettre de participer aux performances du Groupe Renault" selon le communiqué officiel du constructeur.
 

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