Perquisition chez Renault hier
La commission vérifie actuellement 25 modèles Renault sur un total de 100 modèles. A date de fin décembre 2015, 4 véhicules Renault sont déjà passés au crible, avec un résultat vierge.
Hier, la DGCCRF a procédé à une investigation sur le site de Lardy et au Technocentre afin de valider les résultats d'analyse réalisés par la commission, provoquant une chute de 20% du titre en bourse !
Le syndicat CGT indique ces contrôles visaient des « homologations et mise au point des contrôles moteur » laissant penser que ces « perquisitions » étaient « liées aux conséquences de l’affaire des “moteurs truqués” de Volkswagen ».
De son côté, la ministre de l’écologie, Ségolène Royal a indiqué que « les tests n’établissent pas l’existence de logiciels de fraude sur les véhicules Renault. La coopération de Renault est tout à fait exemplaire » Malgré tout, la ministre a déploré « un dépassement des normes » de CO2 et d’oxyde d’azote (NOx) « chez plusieurs constructeurs étrangers », ainsi que chez Renault.
Sans surprise, ces résultats sont le fruit d’une norme NEDC utilisée pour faire les tests qui ne correspond en rien à la réalité, poussant les constructeurs à optimiser la cartographie moteur sur ce type de test, souvent au détriment de l’utilisation réelle des conducteurs, comme nous l'avons révélé sur Planète Renault: https://www.planeterenault.com/30-alliance/1597-actualite-automobile/4446-duh-met-cause-renault/
Cette situation, connue de tous les conducteurs depuis de nombreuses années est d’ailleurs reconnue par Renault qui l’a rappelé dans un communiqué de presse il y a quelques jours en indiquant qu’il existait « des marges importantes de progression concernant le rejet des NOx dans les conditions d’utilisation réelle ».
Le constructeur a d’ailleurs annoncé avoir lancé un plan d’investissement de 50 millions d’euros en décembre dernier.