Kadjar, Talisman, Espace à la sauce chinoise
Les perspectives offertes par le marché chinois permettent ainsi à Renault d’investir plus massivement sur des modèles plus « premium » dont les ventes prévisionnelles restent limitées en Europe du fait de son positionnement généraliste et de son image inexistante sur le segment supérieur.
Le premier véhicule qui sortira de l’usine au premier trimestre 2016 sera le crossover Kadjar qui a été commercialisé en juin dernier en France. Un second modèle plus gros, le remplaçant du Koleos suivra 6 mois plus tard, fin 2016. Ces deux véhicules devraient représenter plus de 150 000 unités, c'est-à-dire le volume de production validé par les autorités chinoises à ce jour. Mais bien sur, l’objectif de Renault est d’aller beaucoup plus loin, et d’atteindre d’ici 5 ans, près de 750 000 véhicules.
Même notre Espace très Français va arriver en Chine
Le projet Wuhan arrive tout juste à son terme que le constructeur doit déjà penser à de nouveaux sites de production afin d’anticiper la demande. A titre de comparaison, PSA présent en Chine depuis de nombreuses années écoule déjà plus de 730 000 véhicules.
Pour augmenter sa production, de nouveaux modèles sont ainsi prévus. Dès 2017, Renault commercialisera la Fluence ZE, sur un marché friand de véhicules électriques, notamment grâce à une politique particulièrement propice à ce type de modèles.
Le nouvel Espace qui sera importé dans un premier temps, et donc lourdement taxé suivra également, et si le succès est là, il pourrait être produit localement. Enfin, la nouvelle Talisman, devrait suivre aux alentours de 2018.
Le plan produit de Renault en Chine dans les années qui viennent est donc particulièrement agressif, avec pas moins d’un nouveau modèle par an