Une Renault-Nissan à moins de 2 000 $
Carlos Ghosn, PDG du groupe, a précisé aujourd'hui même qu'un accord avait été signé l'entreprise indienne pour la production une voiture à coût très modique, au nom de code ULC.
Ce projet, présent depuis longtemps dans les bureaux de Renault, consistera à laisser à Bajaj la conception, la fabrication et l'approvisionnement en pièce détachées. Renault et Nissan quand à eux, s'occuperont de la commercialisation en Inde et à l'étranger. Ainsi, cette ULC ne serait pas une Renault ou Nissan, mais une Bajaj.
"Je peux vous dire qu'elle coûtera moins que n'importe quelle autre voiture produite aujourd'hui en Inde", a-t-il déclaré.
L'Inde serait bien sur le premier et principal marché pour ce véhicule, même s'il devrait être exporté, mais pas en Europe bien sur.
Concurrente directe de la Nano vendue à partir de 1 333 euros, l'Alliance devra également faire face aux autres constructeurs mondiaux, qui vont eux aussi se lancer sur ce marché de la voiture la moins chère du monde. En effet, General Motors commercialisera en Inde un petit modèle fin d'ici la fin de l'année prochaine, et le premier constructeur mondial, le japonnais Toyota souhaite lui aussi commercialiser son modèle à partir de fin 2011.
Alors que d'autres constructeurs ont choisi la Chine pour investir massivement, Renault, de son côté a jeté son dévolu sur l'Inde. Au cours de l'exercice 2008-2009, l'Inde a vendu 1,5 million de voitures particulières, et les ventes devraient atteindre deux millions cette année.
Selon les termes d'un accord conclu en 2008, Bajaj sera propriétaire de 50% du projet tandis que Nissan et Renault en disposeront à hauteur de 25% chacun.