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Nissan, un pilier incontournable pour la rentabilité de Renault

Le constructeur automobile Nissan représente un atout pour les performances financières du groupe Renault. Liés par une alliance stratégique, les deux géants de l'automobile entretiennent des participations qui se répercutent sur leurs résultats.
Par le 13/05/2024

Au premier trimestre 2024, les chiffres publiés par Nissan ont eu un impact positif de 225 millions d'euros sur le bénéfice net de Renault. Cette contribution favorable découle directement de l'application des normes comptables relatives aux participations croisées entre les deux partenaires.

Cependant, cette situation financière avantageuse pour le groupe au losange est appelée à évoluer. En effet, suite aux cessions d'actions Nissan annoncées fin 2023 et début 2024, la part détenue par Renault dans le capital du constructeur nippon a été ramenée à 38,92%.

Un rééquilibrage des participations croisées

Cette réduction de la participation de Renault dans Nissan fait suite à une volonté de rééquilibrer les liens capitalistiques entre les deux alliés. En décembre 2023, Renault a cédé 211 millions d'actions Nissan, suivie en mars 2024 par une cession supplémentaire de 99,1 millions de titres.

Parallèlement, Nissan a procédé au rachat et à l'annulation d'une partie de ses propres actions détenues par Renault. Au 3 avril 2024, la participation résiduelle de 38,92% se décompose en 16,19% d'actions Nissan détenues directement par Renault, et 22,73% d'actions logées dans une fiducie française dont Renault est le bénéficiaire.

Un impact financier toujours conséquent

Malgré ce rééquilibrage des participations croisées, le poids de Nissan dans les comptes de Renault reste prépondérant. Les performances trimestrielles du partenaire japonais continuent d'influer de manière significative sur la rentabilité globale du groupe français.

A titre d'exemple, lors du troisième trimestre 2023, la contribution de Nissan aux résultats de Renault s'était révélée négative à hauteur de 440 millions d'euros, en raison d'une baisse de rentabilité ponctuelle chez le constructeur nippon.

Renault peut ainsi toujours compter sur le soutien financier apporté par son allié stratégique de longue date. Une situation qui démontre la solidité et la pérennité des liens unissant les deux mastodontes mondiaux de l'automobile, malgré les ajustements capitalistiques récents.

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