Rétrofit : Renault va transformer des modèles thermiques en électrique
Nouveau partenariat pour le constructeur au losange qui ne cesse de s’associer à différentes entreprises pour mettre un coup de collier à son passage au tout électrique. Ce lundi 18 juillet, c’est avec Phoenix Mobility, une société grenobloise spécialisée dans la conversion de véhicules utilitaires thermiques vers l’électrique, que Renault tisse de nouveaux liens. L’objectif est donc de convertir des véhicules utilitaires thermiques en véhicules électriques.
Des kits rétrofits électriques pour les véhicules utilitaires
Qui dit rétrofit dit véhicule âgé d’un certain âge. Pour pouvoir réaliser cette conversion, des kits rétrofits seront installés sur des véhicules utilitaires de plus de 5 ans minimum. Le premier à recevoir cette installation sera le Renault Master, dès l’an prochain, en 2023.
Pas moins de 1 000 kits rétrofits seront installés et commercialisés afin de donner une seconde vie à ces utilitaires, qui abandonneront leur motorisation thermique, pour passer au 100% électrique.
Toutes ces opérations seront réalisées dans l’usine Renault de Flins, en région parisienne. Devenue une Re-factory, dédiée à l’économie circulaire, l’usine de Flins se concentre donc sur le reconditionnement de voitures d’occasion et bientôt sur le recyclage des pièces détachées et des batteries, un sujet au combien sensible pour la transition automobile. L'usine s'est également équipée d'un département pour l'impression 3D de pièces.
Une liste de partenariat importante pour le constructeur français
Dernièrement, le constructeur français a annoncé de nombreux partenariats, aussi bien pour le développement de véhicules électriques, que pour d’autres services. Dernièrement, on peut évoquer les partenariats avec Amazon Music (un peu à l'image de Renault et Sony il y a plus de dix ans avec la Twingo Walkman) sur la Nouvelle Mégane E-Tech ou encore pour le tournoi de Roland-Garros et avec la Fédération Française de Rugby.
Concernant la mobilité « propre », Renault est associée avec Hyvia, co-entreprise entre le Groupe Renault et Plug Power, pour le développement de la mobilité hydrogène et la production de piles à combustibles, toujours du côté de Flins. Toujours dans l’hydrogène, c’est également avec Faurecia que le constructeur fait équipe notamment sur les systèmes de stockage à hydrogène destinés aux véhicules utilitaires une nouvelle fois.
Afin de développer ses véhicules hybrides sur le marché asiatique (Chine, Corée du Sud principalement), Renault est tombée d’accord avec le groupe chinois Geely. Autre fondement en vue du développement de la mobilité électrique, un consortium avec Veolia et Solvay dans le but de récupérer des matériaux stratégiques contenus dans les batteries en fin de vie des véhicules électriques pour limiter l’impact sur l’environnement.
Sans compter l’association avec E.Leclerc pour proposer quelques centaines de Dacia Spring (2e modèle électrique le plus vendu en France au 1er semestre) et Renault Zoé à la location et, la semaine dernière, avec Vitesco Technologies, pour le co-développement et la production d’électronique de puissance dans un boitier « One Box » pour les moteurs électriques et hybrides.
Avec ces partenariats, on se rend mieux compte du travail fourni par la firme au losange pour parvenir à ses objectifs, devenir le constructeur le plus vert d’Europe d’ici 2030 et ne proposer uniquement que des véhicules électriques.