En échange d’une libération, C.Ghosn doit avouer
Selon Europe 1, c’est en tout cas ce qu’affirme l’un des 4 fils de C.Ghosn :
« La seule condition de sa sortie est une confession […] Le paradoxe, c'est que la confession qu'on lui demande de signer est écrite exclusivement en japonais, mais il ne parle pas cette langue". Anthony Ghosn
Selon son fils, C.Ghosn est prêt à se défendre, raison pour laquelle il a demandé à ce qu’une audience publique soit menée, et ce, dès demain.
C.Ghosn conteste toujours les faits qui lui sont reprochés
Depuis son arrestation, la position de Ghosn n’a pas changé. Il conteste tous les faits qui lui sont reprochés, raison pour laquelle, aucune libération n’est prononcée depuis bientôt deux mois.
"Je n'ai pas de nouvelles directes de lui, j'en ai par ses avocats japonais. Il est en bonne forme. Il est prêt à se défendre de façon vigoureuse, et est très concentré sur l'objectif de répondre aux accusations lancées contre lui. Il est surtout très calme […] Pour la première fois, il pourra s'exprimer sur les faits qu'on lui reproche, donner sa vision. Je pense que tout le monde sera assez surpris en entendant sa version de l'histoire. Jusqu'à maintenant, on a seulement entendu l'accusation. Il aura dix minutes pour s'exprimer" Anthony Ghosn
Des conditions difficiles, mais communes à tous les prévenus japonais
Contrairement à la France, les conditions de détention au Japon son plutôt difficiles. Les repas se composent de trois bols de riz par jour, avec des journées coupées par deux ou trois interrogatoires d’une ou deux heures à n’importe quel moment de la journée (très tôt ou très tard) auxquels ses avocats ne peuvent assister.
Ces derniers n’ont d’ailleurs pas non plus accès au dossier ce qui complique grandement sa défense, mais peuvent venir le voir 2 heures par jours en semaine. Il passe le reste de son temps à lire des livres qu’on lui fait passer.
Lors de l'audience de demain, C.Ghosn, qui aurait perdu une dizaine de kilos, portera sa tenue de prisonnier et sera menotté.