Cadillac et Andretti pourraient récupérer l’ex-futur moteur Renault 2026
Le retrait officiel de Renault de la F1 dès 2026 a sonné comme un coup de tonnerre sur le petit monde de la F1, même si pour être honnête, cette annonce était malheureusement attendue quelques jours après le Grand Prix de Singapour. Bien que les représentants des salariés se soient mobilisés pour sauver le fruit de leur travail depuis quelques années en vue de l’année 2026, la direction de Renault a voté contre la poursuite de ses activités de motoristes, et devrait faire appel dès 2026 à la concurrence. De leur côté, les syndicats ont bien sûr rejeté cette décision.
Un moteur Renault pourtant prometteur selon les ingénieurs
Pourtant, à l’issue du premier démarrage du moteur en juin dernier, les ingénieurs de Renault semblaient fiers de leur bébé, avec des objectifs atteints bien plus tôt que prévu selon eux, notamment du côté des performances en avance de quelques mois et de la fiabilité. Avec l’annonce de ce retrait, le futur RE26, c’était son nom, paraissait devoir partir à la poubelle, sans savoir, au final, ce qu’il avait réellement dans le ventre.
Cependant, selon Pierre Van Vliet, journaliste belge ayant particulièrement officié en France sur TF1 dans les années 90, le développement de ce moteur devrait continuer. Une décision étonnante alors que Renault veut se retirer dès 2026.
Deux hypothèses sont donc avancées : soit la poursuite du développement se fait dans le cadre de la cellule de veille annoncée par Luca de Meo, pour laquelle les salariés estiment d’ailleurs que le budget alloué est trop faible, soit Renault a un autre plan, celui de revendre la propriété industrielle à un concurrent.
Une solution qui permettrait aux ingénieurs de voir le fruit de leur dur travail de ces dernières années avoir une issue heureuse, mais aussi à Renault de rentrer dans ses frais, ou tout au moins, d’en récupérer une partie.
L’équipe Andretti serait déjà sur le coup
Selon Joe Saward, journaliste britannique spécialisé sur la Formule 1, Cadillac, serait intéressé pour récupérer ce moteur en vue de l’arrivée potentielle (mais Oh combien compliquée) de l’équipe américaine Andretti en Formule 1.
Rappelons que Andretti et Renault étaient en pourparlers ces dernières années pour que le constructeur français devienne fournisseur de moteur à l’équipe américaine. Le départ de Renault laisse Andretti en quête d’un moteur s’il veut arriver un jour en Formule 1.
En récupérant ainsi le futur bloc Renault, l’équipe aurait également un nouvel atout dans sa manche, celui de pouvoir proposer “son” moteur à d’autres équipes, permettant d’agrandir la liste de motoristes en Formule 1 qui sera, pour le moment, au nombre de 5 en 2026 avec Mercedes, Ferrari, Honda, Audi et Red Bull-Ford.
On n’en est cependant pas encore là étant donné le refus des autres équipes de partager le gâteau en onze au lieu de dix. Car pour rappel, dans le cas des nouveaux accords concorde, tout nouvel entrant, en plus de devoir payer une somme astronomique (près de 600 millions de dollars), les fameux droits d’entrée, doit aussi obtenir l’aval des autres équipes.
En attendant, l'équipe Alpine, toujours propulsée par un moteur Renault jusqu'à la fin de l'année prochaine, se prépare pour le Grand Prix des États-Unis qui a lieu ce week-end.