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24 Heures du Mans 2022 : Alpine pas épargné, Toyota pour le doublé

Sans surprise, Toyota a remporté la 90e édition des 24 Heures du Mans ce week-end, sa 5e victoire de suite. La marque nippone place ses deux voitures aux premières places, devant les Glickenhaus. Alpine termine loin, très loin.
Par le 13/06/2022

Malgré quelques petites frayeurs au lever du jour dimanche, Toyota a remporté la 90e édition des 24 Heures du Mans ce week-end. Bien plus performante que ses concurrentes dans la catégorie Hypercar, Toyota signe une 5e victoire consécutive dans la Sarthe et entre encore un peu plus dans l’histoire. La marque nippone signe un doublé puisque c’est la voiture n°8 de Buemi-Hartley et Hirakawa qui s’est imposée devant la n°7 de Conway-Kobayashi et Lopez, bien embêtée par un problème électrique en début de journée hier. La lutte pour la 3e place n’a pas vraiment eu lieu entre les deux autres écuries de la catégorie Hypercar. Enchaînant problèmes sur problèmes, Alpine termine cette édition au-delà du top 20, laissant ainsi exulter l’équipage de la Glickenhaus n°709, 3e. 

À la fin c’est Toyota qui gagne sur le tracé du Mans

Si l’on s’attendait à voir une nouvelle fois les Toyota rayonner sur le tracé des 24 Heures du Mans, on espérait tout de même une lutte un peu plus intéressante entre les cadors. Le changement de BoP annoncée la veille du départ n’aura pas aidé Alpine, qui a vu sa fenêtre de performance se réduire considérablement, au point d’être incapable de venir titiller l’équipe nippone. Pire encore, la marque française a enchaîné les problèmes, reléguant son équipage au-delà du top 20. 

Avant même le départ, et après les performances réalisées lors de l’Hyperpole, la lutte pour la victoire allait se jouer entre les deux Toyota. L’avantage a tourné en faveur de la n°8 qui a pu éviter les ennuis mécaniques et écoper « seulement » d’une crevaison lente en début de matinée. À l’inverse de la n°7 qui a connu un problème électrique aux alentours des 8 heures du matin le dimanche et qui a dû rester immobilisée plusieurs minutes aux stands, laissant ainsi échapper la victoire. 

Après 380 tours et 24 heures de course, c’est donc la Toyota n°8 de Sebastian Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa qui s’impose avec deux minutes d’avance sur leurs coéquipiers de la n°7 que sont Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez, vainqueurs l’an passé. C’est la 5e victoire consécutive pour Toyota, après les victoires de la n°8 de 2018 à 2020 et de la n°7 en 2021. 

La Glickenhaus n°709 clôture le podium avec sa 3e place et termine à 5 tours de la 1ère place. Incapable elle aussi de venir embêter les Toyota en termes de performances pures, le prototype américain a tout de même pu compter sur sa fiabilité pour rallier l’arrivée sur la dernière marche du podium. Fiable également, la deuxième Glickenhaus, n°708, a elle perdu de grosses minutes après le tête-à-queue d’Olivier Pla au début de la nuit. Le pilote français et son équipage terminent à 10 tours de la tête. 

Une course à oublier pour Alpine après un podium en 2021

Sur le podium l’an passé, Alpine a vécu une tout autre édition cette année au Mans, une édition clairement à oublier. Un problème d’embrayage survenu dès les quatre premières heures de course a anéanti les chances de la marque, pas aidé non plus par les modifications de la BoP la veille. Avec 7 tours de perdus après 4 heures, c’est une sortie de piste de Mathieu Vaxivière dans la matinée dimanche, en essayant de dépasser une GT, qui a éjecté l’équipage hors du top 30. À l’arrivée, Alpine termine à 18 tours de Toyota et se classe seulement 23e de cette 90e édition. L’écurie aura à cœur de se racheter dès le mois prochain pour les 6 Heures de Monza, qui conserve la tête du championnat grâce notamment à son succès à Sebring en début de saison et à son podium à Spa il y a un mois.

Dans le reste du plateau, c’est la JOTA n°38 de Roberto Gonzales, Antonio Da Costa et Will Stevens qui s’est imposée dans la catégorie LMP2, devant la Prema n°9 de Robert Kubica, Louis Delétraz et Lorenzo Colombo et la JOTA n°28. À noter la bonne performance de la voiture n°1 du Richard Mille Racing pilotée par Sébastien Ogier, Charles Milesi et Lilou Wadoux, qui termine à la 9e place. 

Dans la catégorie GTE Pro, la lutte a été belle entre Porsche et Ferrari. Le grand perdant se nomme Chevrolet qui n’a vu aucune de ses deux voitures rallier l’arrivée. Finalement, c’est la Porsche n°91 qui a devancé la Ferrari n°51 d’AF Corse ainsi que la Ferrari n°52. Enfin, en catégorie GTE Am, la victoire revient à l’Aston Martin n°33 de TF Sport, qui devance la Porsche n°79 de Weathertech Racing et l’Aston Martin n°98 de Northwest AMR. 

Un beau week-end de sport auto qui s’est achevée ce dimanche puisqu’en parallèle se déroulait la 8e manche de la saison de Formule 1, qui a vu une nouvelle fois les Red Bull dominer. Nouveau rendez-vous F1 dès ce vendredi avec le Grand Prix du Canada

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