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F1 : Début de saison à rebondissement pour la catégorie reine

Avant même que la saison 2022 ne débute, la Formule 1 fait parler d’elle sous différents angles cette semaine avec notamment les tests de pré-saison à Barcelone, la potentielle arrivée d’une 11e écurie et l’impact colossal du conflit en Ukraine.
F1 : Début de saison à rebondissement pour la catégorie reine
Par le 28/02/2022

Un mois après le début des présentations des nouvelles monoplaces de chaque écurie, les 10 équipes de Formule 1 se sont retrouvées pour la première fois de l'année sur le circuit de Barcelone, en Espagne, pour les premiers essais de cette nouvelle saison 2022. Détail important, cette année montre d’importants changements techniques sur les monoplaces avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation. 

L’actualité F1 ne s’est pas arrêtée au simple test sur ces trois journées et a malheureusement été marquée par des faits graves, en lien direct avec le conflit entre Russes et Ukrainiens. Annulé, le Grand Prix de Russie est le premier impact de cette crise, et sans doute pas le dernier. Pour tenter de revenir à l’aspect sportif, toujours compliqué dans ce genre de période, on note également la possible arrivée d’une 11e écurie d’ici 2024, encore sous réserve mais qui est tout proche d’aboutir. Le nom de cette potentielle future écurie ne vous sera pas inconnu... Voici l’actualité de F1 de cette semaine. 

Hamilton tourne la page 2021 et affiche clairement ses ambitions pour 2022 

Hamilton signe le meilleur chrono des essais de Barcelone

Défait d’un 8e titre de champion du monde sur le fil lors du dernier tour du dernier Grand Prix de la saison 2021, l’avenir de Lewis Hamilton en F1 était encore compromis il y a quelques semaines. Le Britannique sera bien présent pour cette nouvelle saison et s’est montré le plus rapide sur ces trois jours de roulage à Barcelone. 

Le septuple champion du Monde affiche un "1.19.138" lors de la dernière session du vendredi et devance son nouveau coéquipier George Russell, très en jambe également. Un quatuor semble déjà se former et se compose de Red Bull, Mercedes, Ferrari et McLaren. 

Plus assidue de ces essais, la Scuderia est l’écurie qui a bouclé le plus de tours. Si elle « impressionne » la concurrence, il faudra tout de même attendre la première course de la saison pour la situer face à ses rivales. Encore une fois, les tests de Barcelone ne sont pas vraiment une indication fiable du niveau des équipes. 

Certaines écuries ont rencontré quelques problèmes de fiabilité et n’ont pas pu exploiter convenablement leurs nouvelles machines. C’est le cas pour Alpine, Alpha Tauri, Aston Martin, Alfa Romeo et Haas. À noter un phénomène de « marsouinage » chez toutes les écuries. Grande préoccupation au début des années 80, ce phénomène fait rebondir les voitures sur les suspensions à la fin des longues lignes droites notamment. Le problème est en train d’être corrigé par l’ensemble des écuries mais ce sont bien les pilotes qui en souffrent directement avec un mal de dos à la fin des séances, comme a pu l’expliquer Esteban Ocon sur Canal +. 

Fernando Alonso et sa A522 en fumée

En raison d’un problème d’étanchéité, provoquant un incendie à l’arrière de la voiture, l'Alpine et sa livrée rose et bleue a dû écourter sa dernière séance de roulage. L’écurie à bouclé 266 tours au total avec un meilleur chrono de 1.21.242 réalisé jeudi par Fernando Alonso. Chez Alpha Tauri, c’est une sortie de piste de Pierre Gasly qui a contraint l’équipe à annuler sa participation à la séance de l’après-midi. Enfin l’une des deux écuries les plus impactées, Alfa Romeo, qui a dévoilé la livrée de sa monoplace ce 27 février, n’a pu réaliser que 9 petits tours mercredi à cause de divers problèmes. Finalement, l’écurie italo-suisse quitte Barcelone avec seulement 175 tours bouclés. 

L'équipe Haas impactée par la crise géopolitique entre la Russie et l’Ukraine 

Nikita Mazepin au volant de sa Haas sans les couleurs de son pays

Dans le dur depuis plusieurs années maintenant et après une saison catastrophique l’an passé, Haas pensait se relever avec cette nouvelle réglementation en 2022. L’équipe américaine se voit pourtant fortement impactée et perturbée par une crise qu’elle ne peut pas gérer et qui a éclaté la semaine dernière, la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Accablée également par des problèmes techniques lors des essais, l’écurie dirigée par Günther Steiner a décidé de retirer les couleurs du drapeau russe ainsi que son sponsor principal sur la monoplace, en soutien à l’Ukraine. Vendredi, les pilotes ont donc roulé avec une livrée blanche, peut-être même bien plus attirante que la livrée présentée début février. Évidemment cela n'a aucun rapport avec le conflit...

Autre problème à l’étude, le possible retrait de Nikita Mazepin par l’écurie. Certes très critiqué, le jeune pilote Russe pourrait faire les frais des actes de son pays… Si aucune décision n’a encore été prise, le nom de Pietro Fittipaldi revient très souvent dans le cas d’un éventuel changement de pilote. Les avancées du conflit en Russie pourraient bien déterminer l’issue de la carrière de Nikita Mazepin en F1. 

De leur côté, les organisateurs de la F1 ont d’ores et déjà annulé le Grand Prix de Russie, prévu initialement le week-end du 23 au 25 septembre prochain. Selon les organisateurs, si la situation n’évolue pas dans le bon sens, il n’y aucune chance de voir la F1 courir cette année et les saisons suivantes à Sotchi et la F1 n'aurait “aucun problème à remplacer le GP de Russie”.

Une 11e écurie en Formule 1 en 2024 avec le team Andretti Global ? 

L'écurie Andretti comme 11e équipe à partir de 2024 ?

Le clan Andretti souhaite faire partie du monde de la F1 dès la saison 2024. Baptisée Andretti Global, l’écurie se dit prête à payer le ticket d’entrée de 200 millions de dollars pour participer. Seul problème, l’approbation de la FIA. Michael Andretti souhaiterait obtenir une réponse avant le mois prochain sans quoi, il sera trop tard pour que son projet soit prêt pour 2024. 

Futur directeur de son écurie si le projet abouti, Michael Andretti semble préparé à cette arrivée et pense pouvoir apporter beaucoup à la F1. En amenant avec lui le pilote Américain d’Indican Colton Herta, Andretti explique pouvoir faire grimper la côte de popularité de la F1 aux États-Unis, qui sera présente à deux reprises cette saison à Austin et Miami, et peut-être même à trois reprises dans les années à venir avec la potentielle arrivée au calendrier de Las Vegas. 

Fils du champion du monde de Formule 1 1978, Mario Andretti, Michael se rapprocherait d’Alpine et plus précisément Renault pour la motorisation, sans fermer les portes à d’autres, et notamment Ferrari. La future écurie veut privilégier une usine aux États-Unis mais avec le souhait également d’avoir une forte présence au Royaume-Uni. Pour autant, la voiture sera construite sur le sol américain, pour être en accord avec la volonté d’augmenter la popularité de ce sport dans ce pays, plutôt attiré par l’Indycar. 

Prochain rendez-vous F1 dans deux semaines maintenant avec une seconde session de test, du 10 au 12 mars prochain, sur le circuit de Sakhir à Bahreïn. 


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