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Le retour du duo Williams-Renault ?

Pour pallier le vide McLaren, Renault, désormais baptisée Alpine F1, est à la recherche d’une nouvelle écurie partenaire. Un re-mariage avec Williams est envisagé par la marque au losange. Des discussions ont été entamées.
Le retour du duo Williams-Renault ?
Par le 04/02/2021

Il est rare de voir l’écurie française se concentrer uniquement sur son équipe en Formule 1. Très souvent partenaire dans son histoire (Benetton, Williams ou dernièrement Red Bull et McLaren), la marque au losange s’apprête à disputer sa saison 2021… seule.

Pourtant, Renault est tout de même à la recherche d’une nouvelle écurie avec qui collaborer et celle-ci pourrait être Williams. Du moins c’est ce que les pourparlers supposent. Après avoir tenté Alfa Romeo Sauber, qui va certainement prolonger son contrat avec Ferrari, le constructeur français se tourne du côté de Grove malgré le partenariat existant et renforcé entre Williams et Mercedes.

Nouer des liens avec une écurie

Vers un nouveau partenariat entre Williams et Renault ?

Délaissée par McLaren, qui s’est redirigée du côté de Mercedes, l’écurie française souhaite rentabiliser son bloc moteur conçu à Viry-Châtillon. Renault avait donc pensé à l’écurie Alfa Romeo Sauber, dirigée par le français Frédéric Vasseur, mais cette dernière est en passe de faire perdurer son lien avec le cheval cabré italien.

Avec cette porte qui se ferme, il ne reste plus vraiment de solution pour la marque au losange puisque dans ce milieu, tout ou presque est géré par Ferrari et Mercedes, en raison des partenariats entre écuries. Red Bull essaie de concrétiser la reprise du projet Honda et n’a certainement pas envie de revenir vers Renault après les dernières saisons sous tensions. Potentiellement, il ne reste donc que l’écurie Williams qui pourrait changer de motoriste après avoir changé de direction en cours de saison dernière.

La tâche s’annonce compliquée pour l’écurie française car le temps est compté et ce partenariat prendrait effet dès 2022. Or, les monoplaces pour la saison 2022 sont déjà à l’étape de conception et il est primordial pour les ingénieurs de connaître chaque éléments de la monoplace. Et puis, deuxième contrainte. Williams est toujours sous contrat avec Mercedes et ces relations permettent à l’écurie britannique de bénéficier d’éléments techniques tels que la boîte de vitesses de la meilleure écurie actuelle du plateau.

Des enjeux sportifs mais aussi politiques

L’enjeu de ce partenariat n’est pas seulement commercial pour Renault. Avoir dans ses rangs une écurie partenaire c’est aussi s’assurer une plus grande part de responsabilité dans la compétition. Cela permettrait à Renault de peser davantage lors des discussions au sein du paddock. Aujourd’hui, c’est surtout Mercedes et Ferrari qui détiennent le plus d’impact sur la F1 en représentant 7 écuries à eux deux, sur un total de 10.

Autre aspect important, ce partenariat offrirait un avenir en F1, autant à l’écurie tricolore, qu’à des jeunes pilotes qui pourrait assurer la relève d’un Fernando Alonso ou Esteban Ocon. Vous l’aurez compris, ces partenariats sont vitaux en F1 mais aussi fortement difficile à dénicher.

Le défi est de taille et il est à relever dans un laps de temps restreint. Luca de Meo met une pression supplémentaire à cela puisqu’il fixe ces nouveaux liens avec une écurie comme une priorité.


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