Quel est le plus rentable entre une thermique et une électrique ?
Face à la norme Euro 7 qui va entrer en vigueur en 2035 obligeant les constructeurs automobiles à vendre exclusivement des véhicules électriques neufs, peut-être même à 25 000 euros seulement, ceux-ci doivent accélérer leur transition vers le tout électrique, c’est une question de survie. À l’heure actuelle, même si la part de marché de ce type de motorisation continue de croitre mois après mois, elle ne représente pour le moment qu’une infime partie des ventes (15,4% depuis le début de l'année).
De manière générale, les marques ne produisent pas tant de modèles électriques que ça. Il faut aussi dire que l’électrique est largement décrié que ce soit à cause de son coût trop élevé ou du fait qu’il polluerait plus selon certains, une rumeur qui s’est finalement avérée fausse à la suite de nombreuses études. Mais alors, une question se pose finalement, quelle motorisation est la plus rentable sur le long terme pour un conducteur, la thermique ou l’électrique ?
La différence de prix à l’achat
C’est un des principaux défauts de la voiture électrique, si ce n’est le plus gros : son prix à l’achat. Il est souvent jugé trop élevé, en tout cas lorsqu’on le compare à des véhicules thermiques. Raison pour laquelle, afin de pallier à cela, le gouvernement a mis en place un bonus écologique, une aide financière plus exactement pour l’achat d’une voiture électrique. Celle-ci tourne autour de 5 000 euros. Ce n’est absolument pas négligeable, surtout lorsqu’un conducteur se procure une voiture à la motorisation électrique où les prix peuvent rapidement flamber. Grâce à cette variable, la balance penche plus du côté de l’électrique sur le long terme.
L’autonomie au centre de la discorde
Il est aussi important de rappeler que l’électricité coûte beaucoup moins chère que l’essence ou le diesel, enfin... si vous faites une recharge à domicile. Les voitures électrique nécessitent également beaucoup moins d’entretien mécanique même si intervenir sur un véhicule électrique coute plus cher, tout comme, le contrôle technique, alors que les points de vérification sont plus limités (pas de ligne d'échappement, pas de test pollution,...).
La question de l’autonomie est toutefois ennuyeuse. Pour les automobilistes qui n’effectuent que des trajets urbains, ce n’est absolument pas un problème, mais dès lors qu’il faut voyager plus de quelques centaines de kilomètres, c’est tout de suite beaucoup plus compliqué. Heureusement, certaines marques arrivent aujourd’hui avec des modèles électriques à environ 1 000 kilomètres d’autonomie, on peut donc imaginer que de telles prouesses se normalisent dans le futur, même si cela implique un véhicule très cher à l'achat.
L'autonomie fait défaut aux modèles électriques
Évidemment, l’autonomie des voitures thermiques est à l’heure actuelle largement supérieure à celle des véhicules électriques. Mais le progrès et l’innovation vont sans aucun doute changer la donne d’ici quelques années avec de nouvelles batteries. Il est aussi possible de consommer moins en roulant à 110 km/h au lieu de 130 km/h par exemple, il faut juste accepter d’arriver à destination un peu plus tard. De plus, les nombreuses pénuries d’essence, grèves dans les raffineries et tout autres problèmes arrivent de plus en plus fréquemment, couplé à l’augmentation continue des prix de l’essence et du diesel.
L’hybride, le compromis idéal sur le papier
Un autre type de véhicule est né, rassemblant les bons points des deux motorisations. Ainsi, l’hybride permet de consommer moins d’essence tout en pouvant permettre de longs trajets. Un compromis intéressant qui respecte l’environnement, pas autant que l’électrique évidemment mais c’est déjà mieux que les véhicules à essence et diesel. Seul le coût qui reste plus cher que celui des modèles thermiques continuent de coincer malheureusement tandis qu'à l'usage, les économies seront limitées. Et en multipliant les moteurs, le risque des pannes est également plus important.