Le bonus écologique va augmenter pour les plus modestes
Les voitures électriques sont de plus en plus poussées vers l’avant. Le gouvernement souhaite en tout cas les mettre en lumière, afin de décarboner le plus possible la France et plus généralement l’Europe grâce aux véhicules zéro carbone. Raison pour laquelle un bonus écologique existe pour aider financièrement les conducteurs à acheter des modèles électriques qui arriveront peut-être un jour à 25 000 euros seulement, c'est déjà le cas d'ailleurs grâce à quelques petites astuces des constructeurs automobiles. Il y aura aussi un malus pour les voitures qui polluent le plus. Selon nos confrères des Échos, le montant de ce bonus écologique pourrait bel et bien augmenter davantage, tandis que qu'il est acté que le malus va frapper encore plus fort.
Pour obtenir cette aide financière, c’est très simple, il suffit tout simplement de se procurer une voiture 100 % électrique. Évidemment, ce n’est pas tout, il y a certains critères d’éligibilité précis, sachant qu’en fonction du véhicule choisi, le bonus n’est pas le même. Le gouvernement ne va pas donner la même aide financière pour un conducteur qui achète une low cost ou une sportive haut de gamme. À l’heure actuelle, le bonus écologique est de 7 000 euros, il pourrait monter à 8 000 euros dès le premier janvier.
Un coup de pouce pour les plus modestes
Les foyers les plus modestes auront le droit à un petit coup de pouce par rapport aux autres automobilistes. Pour les autres, l’aide de 5 000 euros devrait rester la même. Toutefois, l’idée de permettre aux plus modestes de profiter d’une plus grosse aide convient à beaucoup de gens de toute évidence mais ce n’est pas forcément la bonne solution. « Ce ne sont pas les familles modestes qui achètent des voitures électriques aujourd'hui. Attention à ne pas casser un marché encore fragile en réduisant le coup de pouce pour les plus aisés ! » explique l’un de ses acteurs majeurs.
Les critères d’éligibilité ont été renforcés
L’enveloppe allouée à ce projet n’a pas encore été donnée par le gouvernement. Il faudra s’armer de patience jusqu’au projet de loi de Finances pour 2024. À titre d’exemple, le gouvernement avait prévu une enveloppe de 1,3 milliard, dont 200 millions destinés à la prime à la conversion. Elle est soumise à des conditions de ressources et permet à un acheteur qui revend une voiture polluante de toucher une aide financière d’environ 6 000 euros.
Le bonus écologique va être beaucoup plus sélectif en parallèle. C’est en tout cas ce que confiait le gouvernement lors de son projet de décret fin juillet. Afin d’être éligible à cette aide financière, les modèles électriques devront avoir reçu un « score environnement ». Il se calcule en fonction des émissions générées par la fabrication de leurs matériaux, leur assemblage ou leur transport.
À l’heure actuelle, on ne sait rien sur la manière de calculer ce score. Normalement, si la voiture ne dépasse pas 60 sur 100, il pourra prétendre à un bonus écologique. Il y a quelques jours, la ministre de la Transition énergétique a annoncé un durcissement des critères d’éligibilité pour les subventions. L’idée est de privilégier les marques françaises et plus largement européennes au détriment des constructeurs automobiles chinois. Les voitures françaises qui se fournissent de batteries chinoises ne seront d’ailleurs pas éligibles.