Accueil >  Thématiques  >  Taxes, bonus-malus, normes  > 

Le bonus écologique de nouveau raboté

Vous hésitez depuis longtemps à acheter une voiture électrique ? Un conseil, vous devriez vous dépêcher de vous décider, sans quoi vous risquez bien de la payer plus cher dès 2025. La raison ? Le bonus écologique va encore baisser.
Par le 29/11/2024

Les caisses sont vides. Avec 3 228 milliards d’euros de dette, en hausse de 69 milliards sur un seul trimestre et de quasiment 1 000 milliards sous la présidence Macron, la France doit réduire son déficit chronique pour rassurer les marchés.

Pour cela, il n’y a pas tente six solutions. En l’absence d’une forte croissance, il faut augmenter les rentrées d’argents (impôts, taxes) et réduire les dépenses. Pour ce qui concerne les rentrées d'agent, les gouvernements sont toujours très imaginatifs. Outre l'arrivée des radars de ville qui vont rapporter un gros pactole aux municipalités, le gouvernement a dans ses tiroirs une taxe rétroactive sur le malus écologique des voitures d'occasion.

Quant au volet des dépenses, le plus simple est bien sûr de réduire les différentes aides, même si beaucoup préféreraient la baisse du train de vie de l’État via une réforme de grande ampleur de ce dernier.

Des aides accordées pour les voitures électriques depuis de nombreuses années

D'ici 2035, les voitures neuves devront être toutes électriques tandis que les camions devront se passer de Diesel en 2040 ce qui explique que Renault Trucks développe également sa gamme électrique. Pour accélérer la transition écologique, la France propose depuis de nombreuses années le bonus écologique, financé par le malus écologique. Ce dernier a d’ailleurs rapporté 737 millions d’euros à la France au 1er semestre 2024, en hausse de 94,% soit près de 1,5 milliard d’euros estimés sur un an.

Dans le même temps, le budget alloué au bonus était de 1,5 milliard en 2024, équilibrant ainsi en théorie le dispositif, même si un dépassement de 300 millions serait prévu cette année.

Après avoir serré la vis ces dernières années, passant le bonus de 7 000 à 5 000 puis à 4 000 euros en 2024, un nouveau coup de rabot va être appliqué. Le budget va ainsi passer à 1 milliard d’euros en 2025, bien que les rentrées du malus devraient encore augmenter. Mais sur les 1 milliard d’euros, 300 millions serviront à financer le dépassement budgétaire de 2024 selon le Figaro.


Avec la baisse du bonus écologique, la Spring devrait reprendre du poids de la bête face à la Citroën ëC3

Le journal Les Echos affirme ainsi que le bonus passera de 2 000 à 4 000 € selon les revenus (contre 4 000 à 7 000 € actuellement), tandis que le gouvernement pourra stopper à tout moment le dispositif si l’enveloppe financière est dépassée. Une gestion en bon père de famille en somme. À noter également que la mise en place de la nouvelle grille devrait être immédiate.

Disparition de la prime à la conversion

Dans le même temps, le dispositif de la prime à la conversion sera supprimé. Fini donc les 1 500 € pour ceux disposant de revenus annuels compris entre 15 400 et 24 900 € par part. Une mesure qui était déjà actée depuis de longs mois.

En revanche, le dispositif de leasing social sera bien maintenu. Mais il sera financé par les certificats d’économie d’énergie (CEE), tout en augmentant le restant à charge des familles. Une R5 pour le moment affichée à 150 € / mois devrait ainsi passer sous les 100 €.

Le prix des voitures électriques en baisse ?

Lorsqu’un secteur est subventionné, les prix ont tendance à augmenter. C’est notamment le cas pour l’isolation subventionnée par le gouvernement, ou celui des pompes à chaleur qui a vu les prix exploser au fil des années. Peut-on dès lors penser que le secteur de l’automobile électrique va voir ses prix baisser ? Difficile à dire, même si on sait que l’arrivée des batteries de type LFP devrait permettre de faire baisser un peu les tarifs. Des batteries que l’on retrouvera particulièrement sur la future Twingo, mais aussi la Renault 5 (qui vise le titre de voiture de l'année 2025) ou la future Renault 4. Ce ne sera cependant pas avant 2026.

Par ailleurs, en 2025, les constructeurs vont devoir encore baisser le taux moyen d’émissions de CO2 (norme CAFE). Et pour cela, il n’y a pas de mystères, les constructeurs doivent absolument vendre des voitures électriques.

En tout état de cause, une partie de la population doit se satisfaire de savoir que le gouvernement va réduire la voiture et en arrêtant de placer un secteur sous perfusion d’argent public alors que les véhicules électriques tardent à convaincre les clients puisque les ventes stagnent depuis de nombreux mois.

Sauf que 2035, c’est déjà demain…

Actualité


Voici les 10 premiers constructeurs automobile en Europe en 2024, Renault aux pieds du podium



Renault Trucks dévoile un camion électrique disposant de 600 km d'autonomie



Les 6 futures Renault les plus attendues d'ici 2026



Que penser du Velobecane aux couleurs de la Renault 4 E-Tech ?



Grand Prix F1 de Las Vegas: d'une qualification incroyable à une course où rien ne va plus pour Alpine



La future Nissan Micra ne se distinguera pas de sa cousine, la Renault 5



Faut-il craquer pour la nouvelle Renault 5 électrique à 150 € / mois en LLD ?



Clap de fin pour l'excellent moteur 1.3 TCe 160 sur le Renault Captur



Voici les 7 finalistes pour la voiture de l'année avec 3 modèles du groupe Renault



En direct du forum...

[Captur] Sifflement moteur à froid - renault captur 1.5dci
[Austral] Renault austral hybrid 200 de totov
[Modus I] probleme essui glace arriere Renault mods 2005
[Scénic III] Renault scenic 3 dcI 95 - perte de puissance turbo à chaud [Réglé]
[Espace V] Manuel de reparation renault


Voir la version complète (non AMP)