Recharger sa voiture électrique sera désormais plus simple
Recharger sa voiture ne sera bientôt plus aussi compliqué que ça l’est à l’heure actuelle. Bien que les détracteurs des voitures électriques ne croient pas en cette technologie et que d’autres ont peur que l’autonomie des batteries ne tiennent pas suffisamment longtemps, la réalité est bien différente. En effet, le réseau de bornes de recharge continuent jours après jours, semaines après semaines et mois après mois à se développer davantage.
Une mesure considérée comme bénéfique
En France par exemple, on compte d’ores et déjà 100 000 bornes de recharge partout autour de l’hexagone et surtout accessibles au public, et ce sans compter l’aide de l’application Plug Inn développée par Renault qui permet de recharger sa voiture chez un inconnu. Le nombre de bornes de recharge est en constante hausse alors qu’en parallèle, la fiabilité s’améliore. L’autonomie n’est donc pas un problème loin de là, surtout qu’à côté de ça, certains constructeurs automobiles investissent dans la production de batteries aux autonomies supérieures à 1 000 kilomètres.
La situation tend en plus à s’améliorer puisque l’Union Européenne a décidé de s’en mêler. Le projet est évoqué depuis quelques mois maintenant. Celui même qui oblige les pays membres à proposer plus de bornes de recharge sur les autoroutes. Une mesure d’abord entérinée dans le cadre de la règlementation Afir puis finalement officiellement votée au Parlement européen la semaine dernière. Elle a aussi été adoptée par le Conseil Européen il y a quelques jours.
Une annonce qui a été délivrée à travers un habituel communiqué sur le site internet du Parlement Européen qui détaille les conditions et les obligations de ce projet. Les principales voies rapides d’Europe devront, dès 2025, être équipées de bornes de recharge délivrant au minimum 150 kW tous les 60 kilomètres. Une échéance qui parait courte et qui l’est en fait totalement. L’objectif est simple : préparer les 27 États membres à l’interdiction de la vente de voitures thermiques en 2035.
Ces mesures font partie d’un paquet, le « Fit for 55 ». Il vise à réduire de 55 % le niveau des émissions de gaz à effet de serre en Europe d’ici à 2030 par rapport à celui de 1990. À l’origine, Bruxelles avait opté pour l’année 2026 en ce qui concerne la mise en application des bornes obligatoires. Le projet a finalement été décalé un an en avance après examen du conseil européen.
L’hydrogène dans tout ça
Pour ce qui est de l’hydrogène, les stations devront être accessibles tous les 200 kilomètres au minimum, en ville et sur les autoroutes. Elles devront être adapté aux voitures particulières mais aussi aux camions, malgré le fait que ce marché soit encore très réduit. Il est aussi important de souligner que ce type de motorisation n’est pas entièrement respectueux de l’environnement. Certains constructeurs automobiles y croient malgré tout et continuent de miser sur cette solution, c’est le cas par exemple de Hyundai et de Toyota.
Bruxelles souhaite également obliger tous les opérateurs à installer des terminaux de paiement par carte bancaire sur leurs bornes. Tesla le fait déjà actuellement avec ses Superchargeurs V4. Les stations devront alors afficher diverses informations, comme le temps d’attente, la disponibilité ainsi que le prix de la recharge.