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Au 1er septembre, la conduite autonome de niveau 3 sera légale en France

À compter du 1er septembre prochain, la conduite autonome de niveau 3 sera autorisée en France, sous certaines conditions. Légalisée en Europe depuis cet été, et même depuis 2017 en Allemagne, cette aide révolutionne la conduite.
Par le 16/08/2022

Après l’Allemagne en 2017, en avance sur ce domaine, la France va autoriser, à compter du 1er septembre prochain, la conduite autonome de niveau 3. Stade le plus avancé à ce jour, cette aide va bouleverser la conduite de demain. 

Si Mercedes semble le seul constructeur actuellement à être en mesure de proposer des modèles équipés de la conduite autonome de niveau 3, à savoir la Classe S et le EQS, d’autres devraient proposer cet équipement à partir de 2024, comme Stellantis notamment. Un sujet qui reste d'ailleurs délicat question assurance.

Du côté de Renault, il est possible de se projeter dans le futur grâce au concept Scénic Vision (l'actuel Scénic termine sa vie du côté de la Gendarmerie), qui préfigure l’habitacle des nouveautés pour l’horizon 2028. 

Plus besoin d’avoir les mains sur le volant 

Actuellement, les modèles récents tels que la Nouvelle Renault Mégane E-Tech, leader des ventes de véhicules électriques en France, ou le futur Austral qui sera commercialisé en septembre (en 2023 pour sa version 7 places), et que nous avons pu croiser à Nogaro, proposent la conduite autonome de niveau 2, avec régulateur de vitesse adaptatif et aide au maintien dans la voie (cette dernière est devenue obligatoire sur les nouveaux modèles en 2022). Toutefois, le conducteur doit conserver ses mains sur le volant, sous peine d’activer un voyant avec signal sonore. 

Ce 3e stade de la conduite autonome, composée de 5 niveaux, permet de totalement relâcher le volant. Une avancée importante qui vient révolutionner la conduite. Évidemment, le conducteur devra tout de même rester très vigilant pour reprendre le contrôle de son véhicule en cas de besoin. 

L’utilisation de cette aide est soumise à certaines conditions de circulation. Elle pourra s’appliquer sur des portions dotées d’un séparateur central, sans piétons ni cyclistes et sous les 60 km/h. Autrement dit, dans des cas de figure où les accidents sont limités. Petite précision, en cas d’accident lié à la conduite autonome, c’est le constructeur qui sera jugé responsable, et non le conducteur. 

Ainsi, à partir du 1er septembre, vous pourrez tranquillement terminer votre petit-déjeuner ou lire votre journal dans les bouchons sans même avoir besoin de garder les mains sur le volant. 

Les constructeurs s’y mettent tour après tour 

Après Mercedes, déjà bien lancée sur le sujet avec la Classe S et la version électrique EQS, c’est au tour d’autres constructeurs d’entrer dans la danse. Tesla devrait prochainement actualiser son système Autopilot, BMW présentera dans le courant de l’année sa série 7 tandis que le Groupe Stellantis et le Groupe Renault apporteront cette évolution sur leurs modèles à l’horizon 2024-2025

Viendront ensuite les niveaux 4 et 5. Le premier nécessitera tout de même la présence d’un conducteur, qui pourra toutefois se reposer sur un long trajet, le dernier stade ne demandera même plus de conducteur, le véhicule sera en capacité de tout gérer seul et d’emmener ses passagers d’un point A à un point B sans contraintes. 

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