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C’est quoi une ZFE ?

Différentes aides sont disponibles pour l’achat d’un véhicule électrique. Or, beaucoup n’en connaissent même pas l’existence et passent donc à côté de primes intéressantes. La surprime ZFE en fait partie, et elle s’étend sur d’autres villes en 2021.
C’est quoi une ZFE ?
Par le 15/03/2021

Les ZFE. Sans doute une abréviation qui ne vous dit rien. Pourtant, nous savons pratiquement tous à quoi cela correspond grâce à la petite vignette de couleur installée sur notre pare-brise. Ces Zones à Faibles Émissions sont des espaces en ville où la circulation n’est pas autorisée pour les véhicules les plus polluants. Les plus grandes villes sont donc concernées, Paris, Lyon mais aussi Grenoble. Cette année, 6 nouvelles agglomérations vont se joindre à ce programme.

L’objectif est simple, améliorer la qualité de l’air dans les espaces urbains et peuplés. Souvent contraignantes, comme le nouveau barème du bonus/malus, ces zones ZFE, accompagnées de leur vignette Crit’Air, peuvent toutefois vous permettre aussi d’économiser 1 000 euros supplémentaires pour l’achat d’un véhicule électrique. Cette surprime est cumulable avec le bonus écologique ou encore la prime à la conversion, ce qui peut donner à voir de belles réductions sur votre futur modèle électrique. C’est le cas notamment avec la première citadine 100 % électrique de chez Dacia, la Spring, qui elle, explose les records. On vous explique tout.

Les ZFE s’étendent sur le territoire

Cette année, 6 nouvelles Zones à Faibles Émissions devraient être mises en place, en plus des 4 déjà existantes que sont Paris, Le Grand Paris, Lyon et Grenoble. Ces ZFE constituent l’un des principaux apports de la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) datant de 2019. Ce dispositif vise à restreindre l’accès des villes aux véhicules les plus polluants. Aujourd’hui, plus de 240 villes en Europe ont adopté ce système.

En France, ce dispositif se caractérise via la vignette Crit’Air apposée à notre pare-brise du véhicule. Sans cette dernière, vous ne pouvez pas rouler dans une ZFE, au risque de prendre une amende de 68 euros. En 2021, les métropoles d’Aix-Marseille, de Nice, de Rouen, de Toulon, de Montpellier et de Toulouse vont rejoindre ce programme. En 2025, ce sera toutes les agglomérations de 150 000 habitants qui devront en faire partie.

Chaque métropole définit sa propre liste de véhicules interdits dans la ZFE. À Paris par exemple, tous les véhicules non classés Crit’Air, ainsi que les véhicules Crit’Air 4 et 5 ont interdictions de circuler du lundi au vendredi de 8 h à 20 h. Pour faire respecter cette règlementation, des contrôles automatiques vont être instaurés dès 2022. Ils reposeront sur la vidéo-verbalisation et sur les nouveaux radars capables de lire les plaques d’immatriculation.

Il va donc devenir de plus en plus compliqué de circuler en ville et le durcissement à prévoir de cette règlementation va pousser les automobilistes à changer leurs habitudes et se tourner vers une mobilité plus propre. Pour y parvenir, les métropoles proposent des aides, cumulables au bonus et primes.

Une surprime ZFE de 1 000 euros

Différentes aides financières sont en place pour soutenir l’achat d’un véhicule électrique, ou tout simplement propre. Il existe donc la prime à la conversion, le bonus écologique, mais aussi d’autres aides comme la surprime ZFE.

Pour soutenir les habitants ou les travailleurs en ZFE, souvent impactés par les restrictions et les stationnements délicats, le gouvernement leur accorde une aide spécifique pour l’achat d’un véhicule propre. Une prime, appelée surprime, de 1 000 euros est alors ajoutée au montant de la prime à la conversion. Pour rappel, le montant de la prime à la conversion se calcule suivant vos revenus. En effet, si votre RFR (Revenu Fiscal de Référence) est inférieur ou égal à 6 300 €, cette prime s’élève à 5 000 euros et peut donc grimper à 6 000 euros avec cette surprime ZFE. Pour les RFR supérieurs à 13 489 euros, le montant de la prime à la conversion s’élève à 2 500 euros.

Ainsi, avec le bonus écologique d’un montant de 7 000 euros maximum, ou de 27 % du prix à l’achat du véhicule, la prime à la conversion et la surprime ZFE de 1 000 euros, il est possible de faire descendre le prix de son véhicule électrique, ou « propre », de plus de 10 000 euros. De quoi faire passer le prix d’une Renault Zoé à moins de 20 000 euros ou alors de commander la prochaine Dacia Spring pour quelques 5 000 euros.


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