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Les garages doivent désormais proposer des pièces d'occasion

Conscient que le prix des pièces détachées est de plus en plus important dans l’automobile, un arrêté datant du 8 octobre 2018 qui est entrée en vigueur en avril cette année, oblige les professionnels à proposer des pièces d’occasion.
Par le 26/06/2019

Ainsi, depuis le 1er avril, les garages qu’ils soient indépendants, affiliés à des réseaux de réparation  automobile (type Feu Vert, Speedy, Delko,…) ou encore liés aux constructeurs automobiles, ont désormais l’obligation de proposer à leurs clients le choix entre des pièces neuves ou des pièces issues du marché de l'occasion, en établissant deux devis.

Quelques cas d’exclusion

Pour autant, fort logiquement, certaines pièces dites d’usure n’entrent pas dans le cadre de cette législation. On peut citer par exemple les disques de frein, les plaquettes, ou encore les pneumatiques parmi la liste des pièces qui y échappent. Les pièces dites de sécurité (Airbags,…) sont également exclues du champ d’application.

De même, les constructeurs n’ont bien sûr pas le droit d’utiliser ce type de pièces dans le cas d’un véhicule sous garantie, ou faisant l’objet d’une campagne de rappel.

Les VHU et les équipementiers en première ligne

Pour se fournir, les garages peuvent soit utiliser le réseau des équipementiers qui proposent déjà ce type de service. Par exemple, les injecteurs ou les turbos défectueux font déjà l’objet de réparation par les équipementiers. Les clients qui se fournissent déjà sur des enseignes de vente en ligne de pièces détachées auto tels que PiecesDiscount24.Fr savent que ces derniers proposent déjà d’acheter certaines pièces moins chères, à condition de renvoyer celles défectueuses.

Autre source, les VHU, des centres agréés pour récupérer et recycler des véhicules considérés comme hors d’usage. Ces centres récupèrent notamment les voitures faisant l’objet d’une prime à la conversion, ou rachètent des pièces auprès des casses automobiles.

Les avantages sont notables. D’une part, cela permet de recycler certaines pièces, mais aussi et surtout, cela permet de réduire les coûts des réparations automobiles. Généralement, la pièce coute entre 30 à 40% moins chère qu’une pièce neuve, avec en théorie, une longévité à peine moindre, voire identique. Mais surtout, la garantie appliquée à ces pièces est de 2 ans, comme une pièce neuve, ce qui permet de sécuriser et de rassurer le client.

Dans tous les cas, le consommateur reste libre d’accepter ou pas la réparation avec des pièces de réemploi. 

Des prix qui flambent

Selon le magazine AutoPlus, en moyenne le prix des pièces détachées a été en hausse l’année dernière de 2,66%. Chez certaines très rares marques, les prix sont tout de même en baisse, tels que Skoda (-3,3%) ou Hyundai (-2,7%). D’autres se situent dans la moyenne (Honda, Kia, Toyota, Seat et Volvo (moins de 2,1% de hausse), tandis que nombreux sont ceux à en avoir profité.

Le groupe Renault est cependant parmi ceux ayant le moins augmenté ses tarifs avec Dacia (+2,7%) et Renault (+4,1%), bien mieux que les +5,7% de Citroën/DS, ou pire encore, les +9,7% de Mini.

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