Assurance scooter en voyage: ce qu'il faut savoir
Tout simplement parce que le scooter est également le parfait allié des campings-caristes permettant de parcourir les derniers kilomètres et d'accéder à des lieux où le van n’aurait pas sa place. Et dans ce cas, une assurance scooter internationale prend tout son sens.
1. Assurez-vous de connaître les limitations géographiques de votre assurance scooter actuelle
Comme pour les voitures, les assurances moto ou scooter disposent d’une limitation géographique. Si pour une voiture ou une moto, elle est souvent assez étendue et notamment en Europe, en revanche, pour un scooter, elle peut être plus locale et/ou limitée au pays dans lequel vous résidez voire aux pays limitrophes. Pour ne pas se retrouver sans assurance à l’étranger, il vaut donc mieux vérifier au préalable la zone où celle-ci s’applique. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de consulter les documents fournis par votre assurance, et notamment la carte verte (même si cette dernière n’est désormais plus obligatoire). En effet, les différents pays dans lesquels les garanties s’appliquent y sont indiqués. Et dans le doute, il reste préférable de demander directement à votre assureur ce qu’il en est.
Si le pays dans lequel vous rendez n’est pas couvert, vous devrez probablement souscrire une assurance scooter temporaire, ou souscrire à une assurance locale. Mais généralement, votre assurance vous couvre dans les pays les plus visités par les touristes français.
2. Les options d'extension de couverture pour voyager à l'étranger
Comme pour les assurances auto, l’assurance d’un scooter peut aller plus ou moins loin au niveau des garanties. Dans tous les cas, le socle de base comprend bien sûr la Responsabilité Civile, qui vous assure pour tout acte que vous pourriez commettre envers autrui ou envers les biens d’autrui, comme par exemple, les infrastructures routières ou les véhicules des autres usagers. Seul ce socle de base est d’ailleurs obligatoire.
Au-delà de cette base, on retrouve les garanties classiques comme l’assistance en cas d’accident (généralement dès 0 km) et l’assistance en cas de panne, avec une franchise kilométrique (entre 0 et 50 km).
Parmi les autres garanties, on peut notamment citer le bris des optiques de phare, le bris du pare-brise du scooter, l’incendie, les attentats ou actes de terrorisme, les risques de grêle, de tempête ou d’évènement climatique tout comme les catastrophes naturelles ou technologiques. Le tout sans oublier l’indispensable garantie en cas de vol ou de dommage accidentel qui est probablement, après la Responsabilité Civile (RC), la garantie la plus importante, notamment si votre scooter est récent.
Certaines compagnies peuvent également assurer en option les accessoires, les équipements du motard qui sont souvent coûteux (veste, chaussures, gants, dorsale, casque, etc.), ainsi que le contenu du scooter (préférable si vous disposez d’un Top Case) ou proposer un scooter de prêt.
A noter tout de même, que contrairement aux contrats auto ou moto, le dispositif du bonus / malus ne s’applique pas aux deux roues dont la cylindrée est inférieure à 125 cm3, c'est-à-dire, tous les scooters (au-delà, on parle alors de maxi scooter).
3. Gérer les urgences à l'étranger : l'importance de l'assistance voyage
Pour les voyages à l’étranger, il est toujours important de vérifier ses garanties et les assistances dont on dispose. Le plus souvent, la carte bancaire, à condition que l’on ait payé le voyage avec elle, vous couvre déjà, vous, votre conjoint ou compagne ainsi que vos enfants. Cependant, attention à bien vérifier les franchises appliquées ainsi que les plafonds. Dans certains pays, comme les USA par exemple, les frais médicaux sont si élevés que ces assurances incluses avec la carte bancaire ne couvrent en réalité quasiment rien, à moins de disposer de la version la plus haut de gamme de la carte, qui reste malgré tout relativement rare.
Il est ainsi nécessaire de souscrire à une autre assurance, qui viendra en complément de celle(s) déjà souscrite(s) et qui pourra soit vous permettre de supprimer la franchise, soit de disposer d’un plafond plus important.
Souvent peu utile en France, elle peut se révéler être une alliée précieuse dans un autre pays, notamment si on maîtrise mal la langue. Elle pourra ainsi gérer les soins sur place et vous rapatrier en cas de besoin, vous et votre famille.
4. Conseils pour adapter votre assurance aux réglementations locales
Avant toute chose, si en France vous pouvez conduire un deux-roues de moins de 125 cm3 avec un permis B, vérifiez tout de même ce qu’il en est dans le pays de votre destination. Certes, la France est généralement plus stricte que les autres pays en dehors de l’Europe, mais une vérification s’avère tout de même nécessaire.
Vérifiez également si le permis international (également appelé PCI) n’est pas requis.
Il s’agit d’un document (gratuit, ce qui est assez rare pour être signalé) qui est une traduction anglaise de votre permis français. Il devra être présenté en cas de contrôle, en plus de votre permis principal. Vérifiez également sa validité, car elle n’est pas à vie, mais seulement de 3 ans.
Globalement, en Europe, les règles sont uniformisées. Il y a donc peu de chance (ou de malchance) d’être confronté à un problème de ce genre. Même chose pour des pays de l’Espace économique européen comme la Suisse. En revanche, en dehors de l’Europe, les règles sont variables. Pour les États-Unis par exemple ou le Maghreb, votre permis français sera reconnu sans soucis (il est cependant parfois nécessaire que votre séjour ne dépasse pas une certaine durée). Dans d’autres pays, notamment en Afrique ou en Asie, le permis international sera requis. Et dans ce cas, anticipez la demande car les délais se sont considérablement allongés ces derniers mois. Il est recommandé de le demander au moins 6 mois avant le départ.
Enfin, du côté de l’assurance, là aussi vérifiez les exigences des autorités locales. Pour cela, tournez vous vers l’ambassade ou le consulat qui saura vous renseigner et vous guider au mieux.