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Les premiers autobus 1906-1955

Dès le début de ses activités, Louis Renault s’est intéressé aux transports en communs. En effet, outre les premiers taxis, les célèbres « type AG » ou « Taxis de la Marne *», il se lance dans les autobus et autocars. Nous sommes alors en 1906.
Par le 28/08/2003 Dernière mise à jour le 09/04/2014

Cette année là, le premier véhicule est livré à la RATP afin de desservir la ligne « Place Clichy / Saint Germain des Près ». Déjà, ce modèle reprend la célèbre calandre alligator bien connue des Renault de l’époque. Pourtant, Renault n'est qu'un acteur mineur. D'autres, comme Somua et Schneider sont bien plus importants.

La marque remporte cependant un gros contrat avec les compagnies de taxis de Paris en livrant 1 000 unités du célèbre Taxi de la Marne, désigné alors sous l'appelation type AG.

Le véritable essor se passe en 1924, quand la STCRP, ancêtre de la RATP, décide de quitter Somua et de passer une commande de 15 autobus à Louis Renault qui prend là une revanche sur ses concurrents. Ces modèles, des KX1 équipés de moteur 4 cylindres de 48 ch étaient en réalité de petits véhicules pouvant transporter environ 25 passagers. 


Renault KX1

Pourtant, ces petits modèles ne sont pas un franc succès. La STCRP se rend vite compte que les tarifs sont trop élevés du fait d'un nombre de passagers minimal, et finiront leur vie sur des lignes de banlieues dès janvier 1926, jusqu'en 1935. Mais dès lors, la RATP et les autobus Renault seront intimement liés.

En 1927, Renault qui voit là un secteur à développer, met en production un nouveau modèle, le type PN. Plus ambitieux et plus grand que les petits KX1, il peut transporter jusqu’à 39 personnes et reprend l’architecture de ses voitures, là savoir un radiateur en coupe-vent, c'est-à-dire disposé derrière le moteur. Produit en 337 exemplaires il restera en service jusqu’en 1950.

Quatre ans plus tard, la STCRP se rapproche de nouveau de Renault pour le lancement d’un nouveau modèle, le TN4 A2. Le véhicule grandit, deux hommes sont nécessaires (conducteur et billeterie), et 50 passagers peuvent prendre place. Désormais, son radiateur se situe devant le moteur qui carbure alors avec un mélange composé d'un tiers de benzol , d'un tiers d'alcool et d'un tiers d'essence. Diverses déclinaisons feront leur apparition (F, B1, B2) par la suite.

Mais le bus le plus célèbre de tous est incontestablement le TN6, un autobus spécialement adapté aux rues de Paris commercialisé en 1932.


Autobus TN6

Disposant lui aussi d’une capacité de 50 personnes, il est pourvu d’une plate-forme arrière ouverte qui fera la joie des touristes et des usagers. Pendant près de 40 ans, il sillonnera les rues avant de se retirer définitivement en 1969, non sans avoir marqué à tout jamais l’histoire de France de son empreinte.

Après la seconde guerre mondiale et la nationalisation des usines Renault, en 1949, lance le R4190, un véhicule à moteur couché 6 cylindres horizontaux, placé derrière l'essieu des roues avant. Facilement reconnaissable avec ses doubles optiques rondes, son pare-brise et sa glace arrière respectivement en quatre et deux parties, il dispose d’un châssis à structure autoportante.


Un R4190 après la création de Saviem, badgé LRS pour (Latis Renault Somua)

Après la formation de Saviem en 1955, cet autobus donnera naissance à de nombreux descendants directs, dont le ZR20 en 1958, avec son pare-brise désormais galbé en deux parties, le SC1 en 1960 motorisé par un bloc Fulgur et équipé d’une suspension Aérostable, puis au S45 en 1964.

  Suivant: Les autobus Saviem 1955-1977


Crédit Photo: Médiathèque Renault − Droits réservés

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