Imbroglio autour de la commercialisation de Zoé
En effet, le premier véhicule étudié spécialement pour être propulsé à l’électricité de Renault, ne pourrait pas être commercialisée comme prévu initialement à la fin de l’année, la faute à un petit grain de sable, celui-ci des applications installées sur la R-Link, permettant entre autre de suivre les batteries et ses recharges. Renault annonçait d’ailleurs préférer attendre et livrer un produit 100% fini à ses clients, ce qui semble bien normal.
Même si cette information n’émanait pas officiellement du pôle communication de Renault, cette annonce ressemblait fort à un camouflet pour le ministre A. Montebourg qui avait annoncé dans la matinée, à l’occasion de la présentation de son plan de relance, que le futur de l’automobile française était les véhicules propres, et donc, la Zoé en tête. Surtout qu’avec une prime rallongée de 2 000 € venant s’ajouter aux 5 000 € déjà prévus, la Zoé, était à juste titre, la principale la cible du ministre.
Renault a d’ailleurs tenu à soutenir ce plan l’issue de l’annonce, en exprimant officiellement sa satisfaction quant aux mesures proposées pour les véhicules propres.
Hier dans la soirée, Renault a tenu à « démentir » l’information sur le report de la commercialisation de Zoé, en précisant, que les premières commandes sont donc toujours prévues pour le Mondial de l’Auto qui se déroule à Paris en septembre, pour une commercialisation en fin d’année. Mais quid des livraisons ? Cela risque bien d’être pour 2013….