La future Twingo électrique va servir de base à une nouvelle Nissan
Pour remplacer sa Twingo, Renault a cherché pendant de longs mois à s’allier à l’Allemand Volkswagen. Mais suite à l’échec des négociations, et devant l’absence de solutions avec Nissan, Renault s’est finalement tourné vers Geely. Un partenaire qu’il connait bien puisque c’est également avec ce dernier que le constructeur français s’est allié pour créer Horse, sa filiale dédiée aux motorisations thermiques et hybrides.
Le rapprochement avec Geely ne s’est pas arrêté là puisque Renault a par ailleurs revendu une partie de sa filiale coréenne « Renault Korea Motors » et sur lequel il s’appuiera pour produire le futur grand SUV Alpine qui sera proposé aux États-Unis d'ici à 2030.
Le projet de la petite citadine de Nissan va profiter de la Twingo
La future Twingo électrique promise pour 2026, à moins de 20 000 euros avant tout potentiel hypothétique bonus écologique, aura donc un petit goût... chinois. Mais plus étonnant, finalement, Nissan, l’ex-membre de la famille Renault pourrait aussi en profiter.
L’ex allié nippon de prédilection de Renault a pourtant toujours été assez méfiant face aux choix « exotiques » de Renault. Cependant, Nissan devrait aussi profiter de la future Twingo pour proposer également une petite citadine électrique. Cette information a été confirmée par le président de Nissan en personne. Quant à Mitsubishi, que Carlos Ghosn avait racheté et accolé à Nissan, on pourrait ainsi imaginer qu’elle y ait droit.
Les volumes de ventes de Nissan et Mitsubishi sur ces modèles électriques ne seraient probablement pas énormes, notamment en France, mais ils viendraient à coup sûr amortir encore d’avantage les investissements de Renault sur sa future petite citadine électrique.
Pas avant 2026, tout comme la Twingo
Promise pour 2026, la future Twingo a déjà dévoilé son style qui rappellera grandement son ainée des années 90. Un style néo rétro de plus qui ravira sûrement les nostalgiques de la petite grenouille. Techniquement, Renault s’appuiera sur son partenaire chinois pour le châssis et la batterie, en passant pour la première fois à la technologie LFP (Lithium Fer Phosphate) certes moins efficace que les NMC (Nickel Manganèse Cobalt) de la nouvelle R5 ou de la nouvelle R4, mais également plus économique.
Il ne faut pas non plus s’attendre à une autonomie monstrueuse. Celle-ci devrait être relativement proche de la Spring, soit un peu plus de 200 km. Une autonomie lui offrant un rayon d’action largement suffisant pour une citadine. Et quand on voit le succès qu’a eu la Spring lors de sa commercialisation, on sait que finalement, si le prix est bon, l’autonomie n’est pas vraiment un problème.
Du côté de Nissan, les promesses semblent identiques, avec un « prix très attractif » pour sa petite citadine, qui se positionnera ainsi sous la future Micra, elle aussi un clone d’une Renault, en l’occurrence, de la R5.
Quelle que soit la version, cette citadine électrique ne sera pas fabriquée en France comme toutes les Renault électriques, mais en Slovénie, à Novo Vostro, une usine qui accueillait déjà la production de la Twingo 3.
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